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Saison 7

        

Doctor Who | Episode 07.05 : Les Anges prennent Manhattan | The Angels Take Manhattan | 2012


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 11/02/2013 | Lu 2326 fois






New York, les années 1930. Dans une ambiance digne des romans noirs, le détective Sam Garner est engagé par un certain Mr. Grayle, collectionneur d’art, pour enquêter sur des « statues qui bougent » à Winter Quay, un immeuble à appartements. Lorsqu’il se rend sur place, Garner finit par atteindre une chambre occupée par … lui-même ! Ou plutôt une version bien plus âgée, sur le point de mourir de vieillesse. En voulant fuir les lieux, Garner se retrouve sur le toit de l’immeuble. De violents tremblements derrière lui le poussent à se retourner, pour découvrir le plus grand de tous les « anges pleureurs », venu se « nourrir » de lui : la Statue de Liberté.

New York, de nos jours. Amy, Rory et le Docteur profitent d’une belle journée pour organiser un pique-nique à Central Park. Le Seigneur du Temps ne s’est pas aperçu des années qui sont déjà passées, remarquant à peine qu’Amy porte désormais des lunettes de lecture. Lui-même s’amuse à lire un roman, une histoire de détective nommée « Melody Malone: Private Detective in Old New York Town ». Avant toute chose, le Docteur arrache la toute dernière page, parce qu’il déteste les fins. Pendant ce temps, Rory part chercher des cafés pour ses amis.

Alors qu’ils attendent toujours son retour, le Docteur se fige en découvrant que le roman parle de Rory, aux côtés du personnage principal. Le mari d’Amy a été projeté dans le passé par un Ange Pleureur, et Melody Malone n’est autre que River Song. Dans le passé, cette dernière récupère Rory et se rend avec lui chez Mr. Grayle, le même qui a « offert » le détective Garner à la Statue de la Liberté.

Tentant de les rejoindre, Amy et le Docteur ne parviennent pas à se matérialiser à l’époque où les attend Rory, comme si des distorsions temporelles forment une barrière infranchissable.

De son côté, Grayle enferme Rory dans la cave de sa maison, où des chérubins (des « bébés-anges ») l’attendent. La boîte d’allumettes qu’on lui a laissée ne lui permet que de retarder l’échéance : les chérubins finissent par l’envoyer ailleurs. Quant à River, Grayle la piège, la faisant se faire capturer par un Ange qu’il a emprisonné. La jeune femme a le poignet pris par la créature, mais celle-ci est trop affaiblie pour l’envoyer dans le passé.

De leur côté, Amy et le Docteur finissent par trouver, dans le roman écrit par River, un moyen de franchir la barrière formée par les distorsions. En effet, remontant plus loin dans le passé, le Seigneur du Temps laisse un message sur un vase Ming, devenu propriété de Grayle en 1930. A son tour, River a laissé un indice dans le roman pour qu’il puisse enfin la rejoindre. Le Tardis se matérialise chez Grayle, où le Docteur arrive en trombe, tandis qu’Amy se précipite dans la cave, pour constater que son mari a déjà été emporté ailleurs. Ailleurs, en effet, car il n’a pas changé d’époque. Mais la situation n’en est pas meilleure pour autant : il se trouve devant l’immeuble de Winter Quay…

Le roman de River est une description détaillée des événements qui les attendent. A moins qu’un événement brise le déroulement, tout ce qui est indiqué dans ses pages se produira inéluctablement, et les derniers titres annoncent des choses terribles : Death at Winter Quay (Mort à Winter Quay) et Amelia's Last Farewell (le dernier adieu d’Amy).

Pendant un bref instant, le Docteur croit que River est parvenue à briser le destin, mais elle a bel et bien dû se casser le poignet pour se délivrer de l’étreinte de l’Ange Pleureur – comme écrit dans le roman … Il utilise un peu de son énergie de régénération pour la soigner, mais il semble désormais acquis que tout ce qui se trouve dans les pages du roman constitue un ensemble de points fixes du temps…

Laissant Grayle aux mains des Anges Pleureurs, les trois amis foncent à leur tour vers Winter Quay…

Là, Rory a progressé dans l’immeuble, comme l’avait fait le détective Garner, jusqu’à un appartement portant son nom, juste au moment où le trio le retrouve. Mais il est trop tard pour fuir : les Anges Pleureurs sont partout. D’ailleurs, pour Rory, le destin semble tout tracé : dans l’appartement, une version âgée de lui est allongée dans le lit. Le vieux Rory pousse d’ailleurs son ultime soupir, à peine après avoir pu revoir une dernière fois sa femme. Le Docteur en conclut que l’immeuble sert de « ferme » aux Anges Pleureurs : ils y piègent des victimes qu’ils font régulièrement plonger dans le passé pour se nourrir de l’énergie générée, jusqu’à ce que les malheureux meurent de vieillesse.

Mais la fine équipe n’est pas du genre à s’en laisser compter. Si l’on ne peut fuir vers le bas, il reste le toit. Amy et Rory y arrivent les premiers, tandis que le Docteur et River détournent l’attention de leurs ennemis. Mais le toit apparaît être une très mauvaise solution : la Statue de la Liberté est de retour. Rory réalise qu’il ne reste qu’une solution : mourir. Mais pas la mort à un âge avancé à laquelle il venait d’assister peu auparavant. Non, la mort immédiate, en sautant de l’immeuble. De la sorte, il brisera ce qui est décrit dans le roman, créant un paradoxe qui effacera tous les événements – et les Anges Pleureurs en même temps. Mais Amy n’a pas le courage de pousser son mari en bas de l’immeuble : elle saute avec lui, au moment même où leurs amis arrivent sur le toit à leur tour.

L’histoire est réécrite, et tous les quatre se retrouvent dans un cimetière, dans le New York d’aujourd’hui. Le Docteur est euphorique, mais il leur demande de ne plus jamais faire ce genre de chose. En effet, avec le paradoxe ainsi créé, ce moment de l’histoire est devenu inatteignable, même pour lui et le Tardis.

Alors qu’ils s’apprêtent à remonter à bord du vaisseau, Rory est intrigué par une tombe, celle d’un homme portant le même nom que lui. Mais il ne remarque pas, derrière lui, un Ange survivant, qui l’envoie vers le passé, sous les yeux horrifiés d’Amy. Cette dernière, désespérée, conclut que sa seule chance d’encore retrouver son mari est d’être touchée à son tour par l’Ange. Le Docteur lui supplie de renoncer à cela : si elle remonte le temps, avec le paradoxe créé, il ne pourra plus les rejoindre. River, elle, s’incline, comprenant le choix de sa mère. Le temps de se retourner et de leur dire adieu, Amy disparaît à son tour.

Sur la tombe apparaît désormais les noms de Rory et d’Amy …

Le Docteur est anéanti. River accepte de voyager avec lui, mais seulement de temps en temps. Elle insiste pour qu’il ne voyage pas seul. Réalisant soudain que le roman de River n’a pu être écrit qu’à partir des informations laissées par sa mère, il se souvient d’avoir arraché la dernière page de son exemplaire. Fonçant jusqu’à Central Park, il retrouve la page arrachée, où Amy lui a laissé un mot d’adieu. Rory et elle ont vécu heureux – et ensemble – pendant de très nombreuses années. Elle lui demande une dernière faveur : qu’il se rende auprès de la jeune Amy (Amelia), celle qui attendait le Docteur dans l’épisode qui marquait leur première rencontre, pour lui dire qu'il reviendra pour elle et qu’il l'emmènera alors dans des voyages extraordinaires.

Lors de la toute dernière scène de l'épisode, la jeune Amelia, qui attend le Docteur dans son jardin, entend le son du Tardis.

Autour de l'épisode

L’adieu définitif d’Amy et de Rory, mais ce n’est pas tout à fait la fin...

En effet, un ultime mini-épisode – nommé « PS » – nous montre Brian Williams, le père de Rory, qui vient arroser les plantes dans la maison de son fils. On frappe à la porte. Un homme relativement âgé lui remet une enveloppe, et demande à attendre qu’il ait lu le courrier.

La lettre est de Rory, qui révèle à son père qu’ils ne reviendront plus. Ils sont restés définitivement dans le passé. Mais ils y ont vécu heureux. Le couple a aussi adopté un jeune garçon, Anthony, en 1946. L’homme qui lui a remis la lettre n’est autre qu’Anthony Brian Williams, et il est donc son petit-fils – même s’il est plus âgé que Brian !

Très ému, Brian rejoint Anthony et le serre dans ses bras.

Excepté quelques images d’archives, ce mini-épisode de conclusion est constitué uniquement de dessins du storyboard. Les scénaristes avaient écrit une scène qui décrivait ce qui arrivait à Brian Williams, mais elle n’a jamais été tournée. Devant l’insistance des fans, la BBC fit produire cette version dessinée, Arthur Darvill reprenant ainsi son rôle pour lire la lettre de Rory.

Thierry B.
Copyright @ Thierry B. pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur

𝗟𝗘 𝗚𝗔𝗟𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦 𝗘𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗦𝗧 𝗨𝗡 𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖𝗜𝗧É. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗼𝘁𝘀 ? 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 !

💬Commentaires

1.Posté par Méline le 07/06/2014 12:55 | Alerter
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Il est trop triste cet épisode !

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