Affiche et synopsis
Charles Gessler, un jeune défaillant mental, est contacté par des médecins afin d'expérimenter un produit qui développe l'intelligence. Le test ayant été positif sur Algernon, une souris de laboratoire, Charles accepte.
Au fil des semaines son intelligence grandit, et son QI dépasse 150. Toujours plus avide de connaissances, il se décide à apprendre le piano et séduit son professeur, Alice, à qui il ne dit rien de son passé.
Mais un jour, Charles apprend que l'état d'Algernon s'est aggravé, l'intelligence de la souris s'affaiblit. DÚs ce jour, Charles commence à régresser.
Que choisira-t-il ? Garder son secret et continuer le traitement ou redevenir celui qu'il a été ?
Source : Des fleurs pour Algernon (tĂ©lĂ©film, 2006) â WikipĂ©dia (wikipedia.org)
Au fil des semaines son intelligence grandit, et son QI dépasse 150. Toujours plus avide de connaissances, il se décide à apprendre le piano et séduit son professeur, Alice, à qui il ne dit rien de son passé.
Mais un jour, Charles apprend que l'état d'Algernon s'est aggravé, l'intelligence de la souris s'affaiblit. DÚs ce jour, Charles commence à régresser.
Que choisira-t-il ? Garder son secret et continuer le traitement ou redevenir celui qu'il a été ?
Source : Des fleurs pour Algernon (tĂ©lĂ©film, 2006) â WikipĂ©dia (wikipedia.org)
Présentation
Adaptation franco-suisse du cĂ©lĂšbre roman Ă©ponyme de Daniel Keyes, le tĂ©lĂ©film prend quelques libertĂ©s intĂ©ressantes avec le matĂ©riau de base : si par essence lâon doit renoncer au format « journal intime » qui caractĂ©rise le roman, cela est compensĂ© par lâexcellent jeu dâacteur de Julien Boisselier incarnant le hĂ©ros.
Celui-ci rebaptisĂ© Charles Gessler (et non Charlie Gordon), est homme de mĂ©nage dans un gymnase de GenĂšve. Soumis au traitement expĂ©rimental, il devient petit Ă petit « aussi vite que la petite aiguille qui indique les heures » dotĂ© dâun fort quotient intellectuel.
Davantage plongĂ© dans un environnement social que son alter-ego de roman, Charles affronte petit Ă petit le regard changeant de ses collĂšgues mĂ©diocres et finit par tomber amoureux non pas de sa psychiatre, mais dâune professeur de piano, Alice, auprĂšs de qui il prend des cours. Cela ajoute une beautĂ© diffĂ©rente du roman soulignĂ©e par un thĂšme musical doux, prĂ©gnant, mĂ©lancolique.
Face Ă de tels bouleversements, Charles, et le public avec lui, sâinterroge, doute, hĂ©site⊠et, davantage que sur la quĂȘte dâidentitĂ©, le film appuie sur ces changements.
La photographie est trĂšs bien rĂ©alisĂ©e. Loin dâun laboratoire, nous suivons Charles presque au jour le jour dans sa vie quotidienne. Julien Boisselier arrive Ă nous transcrire son Ă©volution par son jeu et sa voix⊠jusquâĂ nous rendre le personnage antipathique Ă certains moments. Mais on comprend vite quâil est antipathique car en souffrance : physique du fait du traitement, identitaire mais aussi psychologique. Et le dĂ©clin dâAlgernon ne fera quâaccentuer cette souffrance qui verra son apothĂ©ose dans lâultime scĂšne du film.
En somme, une trĂšs bonne adaptation dâun livre qui mâa lui-mĂȘme bouleversĂ©.
Note
Le téléfilm est dispo sur YouTube.
Celui-ci rebaptisĂ© Charles Gessler (et non Charlie Gordon), est homme de mĂ©nage dans un gymnase de GenĂšve. Soumis au traitement expĂ©rimental, il devient petit Ă petit « aussi vite que la petite aiguille qui indique les heures » dotĂ© dâun fort quotient intellectuel.
Davantage plongĂ© dans un environnement social que son alter-ego de roman, Charles affronte petit Ă petit le regard changeant de ses collĂšgues mĂ©diocres et finit par tomber amoureux non pas de sa psychiatre, mais dâune professeur de piano, Alice, auprĂšs de qui il prend des cours. Cela ajoute une beautĂ© diffĂ©rente du roman soulignĂ©e par un thĂšme musical doux, prĂ©gnant, mĂ©lancolique.
Face Ă de tels bouleversements, Charles, et le public avec lui, sâinterroge, doute, hĂ©site⊠et, davantage que sur la quĂȘte dâidentitĂ©, le film appuie sur ces changements.
La photographie est trĂšs bien rĂ©alisĂ©e. Loin dâun laboratoire, nous suivons Charles presque au jour le jour dans sa vie quotidienne. Julien Boisselier arrive Ă nous transcrire son Ă©volution par son jeu et sa voix⊠jusquâĂ nous rendre le personnage antipathique Ă certains moments. Mais on comprend vite quâil est antipathique car en souffrance : physique du fait du traitement, identitaire mais aussi psychologique. Et le dĂ©clin dâAlgernon ne fera quâaccentuer cette souffrance qui verra son apothĂ©ose dans lâultime scĂšne du film.
En somme, une trĂšs bonne adaptation dâun livre qui mâa lui-mĂȘme bouleversĂ©.
Note
Le téléfilm est dispo sur YouTube.