Illustration et quatrième de couverture
Dix récits. Dix histoires de colonies futures, planétaires ou spatiales. Et huit lettres pour un mot qui porte en lui l'essence du space opera. Que Laurent Genefort revisite en maître via la multipolarité de son sujet : l'imaginaire colonial, l'idéologie coloniale, l'aventure coloniale, les horreurs coloniales…
La nature humaine sous l'éclairage de soleils exotiques et lointains, en somme. Le cœur battant de la science-fiction.
Sommaire
Première partie : Colonies planétaires
• Le Lot n° 97
• Le Dernier Salinkar
• Le Bris
• Je me souviens d'Opulence
• Le Jardin aux mélodies
Deuxième partie : Colonies spatiales
• Longue vie
• T'ien-Keou
• La Fin de l'hiver
• Proche-Horizon
• L'Homme qui n'existait plus
• Postface savanturière
• Bibliographie, par Alain Sprauel
La nature humaine sous l'éclairage de soleils exotiques et lointains, en somme. Le cœur battant de la science-fiction.
Sommaire
Première partie : Colonies planétaires
• Le Lot n° 97
• Le Dernier Salinkar
• Le Bris
• Je me souviens d'Opulence
• Le Jardin aux mélodies
Deuxième partie : Colonies spatiales
• Longue vie
• T'ien-Keou
• La Fin de l'hiver
• Proche-Horizon
• L'Homme qui n'existait plus
• Postface savanturière
• Bibliographie, par Alain Sprauel
Fiche de lecture
Laurent Genefort est indéniablement un grand maître de la SFF contemporaine : entre Le Cycle d'Omale et les trilogies Spire, Hordes et Les Chants de Felya, ses textes indépendants (dont Points Chauds par lequel j’ai découvert cet auteur et que j’ai chroniqué) ou encore sa thèse de doctorat sur les « livres-univers » soutenue en 1997(*), il cultive son amour et son érudition dans ces genres littéraires.
Colonies n’échappe pas à la patte du maître : en dix nouvelles, comme autant de récits de vie, il nous montre ce que peut être et devenir l’humanité colonisant l’espace, ceci à chaque fois par le biais de ses habitants, premiers témoins et premiers sujets de ces colonies pour le moins exotiques et étonnantes.
Entre une « Opulence », plaisante allusion à Georges Perec, un artiste « performeur » de l’espace dans « Le Lot n° 97 », ou encore l’immersion dans une colonie chinoise dans « T'ien-Keou », Laurent Genefort fait preuve d’une fertile imagination.
Cependant, l’exercice de création d’univers est difficilement adapté, je pense, au format de la nouvelle. La richesse des univers créés par l’auteur dans chacune des nouvelles dépasse le cadre de celles-ci et me laisse sur ma faim : chaque colonie mériterait un roman à elle seule. Et l’auteur nous a montré la vivacité de sa plume dans son abondante bibliographie !
Colonies n’échappe pas à la patte du maître : en dix nouvelles, comme autant de récits de vie, il nous montre ce que peut être et devenir l’humanité colonisant l’espace, ceci à chaque fois par le biais de ses habitants, premiers témoins et premiers sujets de ces colonies pour le moins exotiques et étonnantes.
Entre une « Opulence », plaisante allusion à Georges Perec, un artiste « performeur » de l’espace dans « Le Lot n° 97 », ou encore l’immersion dans une colonie chinoise dans « T'ien-Keou », Laurent Genefort fait preuve d’une fertile imagination.
Cependant, l’exercice de création d’univers est difficilement adapté, je pense, au format de la nouvelle. La richesse des univers créés par l’auteur dans chacune des nouvelles dépasse le cadre de celles-ci et me laisse sur ma faim : chaque colonie mériterait un roman à elle seule. Et l’auteur nous a montré la vivacité de sa plume dans son abondante bibliographie !
Note
(*) GENEFORT, Laurent. Architecture du livre-univers dans la science-fiction, à travers cinq oeuvres : Noô de Stefan Wul, Dune de Frank Herbert, La Compagnie des glaces de G.-J. Arnaud, Helliconia de Brian Aldiss, Hypérion de Dan Simmons. 1997. Thèse de doctorat. Université Nice Sophia Antipolis.