
Affiche et synopsis
Peut-ĂȘtre sur Terre... Peut-ĂȘtre dans le futur... Killy est un cyborg taciturne qui erre dans une gigantesque citĂ© labyrinthique s'Ă©tendant sur des milliers de niveaux. ArmĂ© d'un rĂ©volver amplificateur de radiations et accompagnĂ© de Shibo, un scientifique, il part en quĂȘte du « net-gene », un programme qui aurait Ă©chappĂ© Ă la contamination globale d'un virus informatique, et qui serait capable de gĂ©rer le monde...
Note
TirĂ© de l'Ćuvre manga Ă©ponyme, Blame!, de l'auteur Tsutomu Nihei, est un long mĂ©trage rĂ©alisĂ© par Hiroyuki Seshita, produit par Polygon Studio et diffusĂ© sur la plateforme Netflix depuis le 19 mai 2017. Le film a une durĂ©e dâune heure et quarante-cinq minutes et se situe quelque-part dans la trame principale du manga.
Présentation
La race humaine, il y a longtemps, pouvait se connecter Ă la rĂ©sosphĂšre grĂące Ă son interface gĂ©nĂ©tique, lui permettant ainsi de contrĂŽler la ville. Mais un virus se rĂ©pandit, dĂ©truisant ou effaçant l'interface, rendant les humains impossibles Ă identifier par la ville et les empĂȘchant de se connecter Ă la rĂ©sosphĂšre.
Alors considéré comme résidents illégaux, car non-identifiables, la ville charge la "Sauvegarde" de démarrer une opération d'éradication de ce qu'elle considÚre comme étant des parasites, forçant les survivants à s'éparpiller au travers des milliers d'étages de la ville.
Désormais sans personne pour la contrÎler, la ville poursuit ses plans d'agrandissements, aménageant des milliers de niveaux d'habitations vides, afin de loger les habitants qu'elle traque et éradique sans relùche.
Killy, un agent de la Sauvegarde (d'un dĂ©partement indĂ©pendant), part alors en quĂȘte du "net-gene", un programme Ă©quivalent au terminal gĂ©nĂ©tique (l'interface) que certains descendants des humains possĂšderaient peut-ĂȘtre encore.
Une durée de temps inconnue plus tard, que l'on estime entre mille et trois mille ans, Killy rencontre des survivants... Le film et le manga commencent tous deux alors.
Alors considéré comme résidents illégaux, car non-identifiables, la ville charge la "Sauvegarde" de démarrer une opération d'éradication de ce qu'elle considÚre comme étant des parasites, forçant les survivants à s'éparpiller au travers des milliers d'étages de la ville.
Désormais sans personne pour la contrÎler, la ville poursuit ses plans d'agrandissements, aménageant des milliers de niveaux d'habitations vides, afin de loger les habitants qu'elle traque et éradique sans relùche.
Killy, un agent de la Sauvegarde (d'un dĂ©partement indĂ©pendant), part alors en quĂȘte du "net-gene", un programme Ă©quivalent au terminal gĂ©nĂ©tique (l'interface) que certains descendants des humains possĂšderaient peut-ĂȘtre encore.
Une durée de temps inconnue plus tard, que l'on estime entre mille et trois mille ans, Killy rencontre des survivants... Le film et le manga commencent tous deux alors.
Des personnages au design emblĂ©matique et Ă la personnalitĂ© vibrante, des ĂȘtres criants de rĂ©alisme et de force, Nihei s'est inspirĂ© des personnalitĂ©s de son entourage pour forger ses protagonistes. Et cela se ressent, on ne parle plus de simples crĂ©ations fictives, les habitants de "la ville" sont tangibles : ils sont vivants.
Des doublages de qualitĂ©, des animations bien travaillĂ©es, Blame! est un diamant brut dont les seules faiblesses sont le choix du cell-shading parfois mal maitrisĂ© et la tendance japonaise de faire faire des moues surjouĂ©es aux personnages. Et pourtant, Ă©trangement... ces dĂ©fauts rajoutent, Ă mon sens, un peu plus de rĂ©alisme. On ne nous sert pas le perfectionnisme calculĂ© de certaines Ćuvres, et cela fait un bien fou.
Le cell-shading, marié aux environnements sales et obscurs, rajoute au cÎté désolation des décors. Et quels décors : parfois en 3D, souvent dessiné, les environnements sont titanesques et s'étendent sur des kilomÚtres, écrasés par de bas plafonds. Ces espaces ouverts gargantuesques, l'écrasement des murs et de l'obscurité transmettent parfaitement le sentiment d'oppression des habitants de "la ville". Elle est à l'abandon, et on le sent.
Et c'est lĂ la marque de fabrique de Tsutomu Nihei : ses dĂ©cors. Si vous avez lu l'Ćuvre papier original, vous retrouverez avec nostalgie l'art avec un grand A, qui faisait le charme du manga. Si le film est votre premier pas dans le monde de Nihei, attention les yeux. Les dĂ©tails fourmillent.
L'oeuvre a son univers comme fondation, ses personnages et son histoire comme brique. Que serait-ce sans un bon ciment? Liant les scĂšnes et les protagonistes, nous encrant dans Blame! avec brio, l'Ă©lĂ©ment final de l'Ćuvre est sans conteste sa musique. Ni trop magistrale, ni trop fade, chaque thĂšme est propre et dotĂ© de sa propre identitĂ© (un faible personnel pour le thĂšme de Killy Tabidachi!).
Via le trait brut et maitrisĂ© de l'Ćuvre, au dĂ©tour d'un dialogue sans importance de personnages, nous tombons inexorablement nous-mĂȘme dans la ville et nous questionnons sur les mystĂšres de son passĂ©. Et par extension, sur Killy.
Certains personnages ont besoin d'avoir leur passĂ© racontĂ© en dĂ©tail pour prendre en aura, en charisme. Mais Killy ? La premiĂšre scĂšne de sa rencontre avec les survivants Ă©lectro-pĂȘcheurs suffit. Un regard lourd, brĂ»lant de tĂ©nacitĂ©. Une armure usĂ©e, et son silence.
Killy a vécu. Il a souffert. Et poursuit toujours sa mission, bien décidé à sauver l'humanité. Sa simple apparence, sa prestance, suffisent à elles seules à prouver que ce personnage est entier, et qu'il n'est pas là pour jouer.
Trouvera-tâil le net-gene ? Quels secrets cache encore la ville ?
à vous de le découvrir...
Des doublages de qualitĂ©, des animations bien travaillĂ©es, Blame! est un diamant brut dont les seules faiblesses sont le choix du cell-shading parfois mal maitrisĂ© et la tendance japonaise de faire faire des moues surjouĂ©es aux personnages. Et pourtant, Ă©trangement... ces dĂ©fauts rajoutent, Ă mon sens, un peu plus de rĂ©alisme. On ne nous sert pas le perfectionnisme calculĂ© de certaines Ćuvres, et cela fait un bien fou.
Le cell-shading, marié aux environnements sales et obscurs, rajoute au cÎté désolation des décors. Et quels décors : parfois en 3D, souvent dessiné, les environnements sont titanesques et s'étendent sur des kilomÚtres, écrasés par de bas plafonds. Ces espaces ouverts gargantuesques, l'écrasement des murs et de l'obscurité transmettent parfaitement le sentiment d'oppression des habitants de "la ville". Elle est à l'abandon, et on le sent.
Et c'est lĂ la marque de fabrique de Tsutomu Nihei : ses dĂ©cors. Si vous avez lu l'Ćuvre papier original, vous retrouverez avec nostalgie l'art avec un grand A, qui faisait le charme du manga. Si le film est votre premier pas dans le monde de Nihei, attention les yeux. Les dĂ©tails fourmillent.
L'oeuvre a son univers comme fondation, ses personnages et son histoire comme brique. Que serait-ce sans un bon ciment? Liant les scĂšnes et les protagonistes, nous encrant dans Blame! avec brio, l'Ă©lĂ©ment final de l'Ćuvre est sans conteste sa musique. Ni trop magistrale, ni trop fade, chaque thĂšme est propre et dotĂ© de sa propre identitĂ© (un faible personnel pour le thĂšme de Killy Tabidachi!).
Via le trait brut et maitrisĂ© de l'Ćuvre, au dĂ©tour d'un dialogue sans importance de personnages, nous tombons inexorablement nous-mĂȘme dans la ville et nous questionnons sur les mystĂšres de son passĂ©. Et par extension, sur Killy.
Certains personnages ont besoin d'avoir leur passĂ© racontĂ© en dĂ©tail pour prendre en aura, en charisme. Mais Killy ? La premiĂšre scĂšne de sa rencontre avec les survivants Ă©lectro-pĂȘcheurs suffit. Un regard lourd, brĂ»lant de tĂ©nacitĂ©. Une armure usĂ©e, et son silence.
Killy a vécu. Il a souffert. Et poursuit toujours sa mission, bien décidé à sauver l'humanité. Sa simple apparence, sa prestance, suffisent à elles seules à prouver que ce personnage est entier, et qu'il n'est pas là pour jouer.
Trouvera-tâil le net-gene ? Quels secrets cache encore la ville ?
à vous de le découvrir...
Source
Synopsis : https://www.manga-news.com/