
Fiche de lecture
En résumé, les prisonniers (criminels, réfractaires, etc.) de la Terre ont été déportés sur la Lune, et, quelques décennies plus tard, ce sont ces détenus et leurs descendants (qui vivent libres) qui fournissent des céréales à certains pays de la Terre, à présent en décadence et surpeuplée. Sur la Lune, il n'y a pas de gouvernement, juste l'Autorité. Les Lunatiques, comme on les appelle, sont les gens d'une colonie lunaire qui veut s'auto organiser en un système plus ou moins libertaire. Dans le plus grand secret, les rebelles vont s'organiser dans le but de défier et de renverser l'Autorité. Notons au passage les interminables tirades du professeur De La Paz qui n'arrête pas d'expliquer comment conduire une révolution dans tous les aspects théoriques de la chose, avec bien sûr, diagrammes à la clé et des réponses à tous les dilemmes qui pourraient se poser. Il est intelligent le monsieur, car il a tout prévu ! Malheureusement, cela ne laisse plus de place au suspens.
Un aspect que j'ai trouvé intéressant, c'est cet ordinateur « Mike », qui a des airs de HAL 9000 (2001 L'Odyssée de l'Espace). C'est l'ordinateur principal de la Lune, et aussi celui du Gardien (bras droit de l'Autorité). Manuel Garcia O'Kelly, Mannie pour les intimes, meilleur spécialiste en informatique de la Lune, en fait une véritable machine pensante et indépendante. Il l'humanise petit à petit, et va le désigner pour être le chef de la révolution. Un ordinateur qui se conduit parfois comme un enfant capricieux... La question est de savoir si des ordinateurs peuvent penser ? En tout cas, Robert Heinlein lie l'émergence de l'intelligence à celle de l'humour, un thème récurrent dans cette histoire.
Sinon, ce livre est un véritable exercice politique. J'ai l'impression que l'auteur désirait davantage exprimer ses idées, que raconter une histoire intéressante et palpitante. C'est lourd. Après 300 pages de lecture, j'avoue que j'ai fini par bâcher (c'est rare !), sous peine d'indigestion. Pour moi, ce n'est pas un plaisir que de lire ça, c'est une corvée !
Malgré tout, Robert Heinlein a tout de même réussi à remporter un prix Hugo en 1967 avec ce bouquin, considéré comme l'une des pièces maîtresses parmi ses œuvres... Comme quoi, les goûts et les couleurs...
Un aspect que j'ai trouvé intéressant, c'est cet ordinateur « Mike », qui a des airs de HAL 9000 (2001 L'Odyssée de l'Espace). C'est l'ordinateur principal de la Lune, et aussi celui du Gardien (bras droit de l'Autorité). Manuel Garcia O'Kelly, Mannie pour les intimes, meilleur spécialiste en informatique de la Lune, en fait une véritable machine pensante et indépendante. Il l'humanise petit à petit, et va le désigner pour être le chef de la révolution. Un ordinateur qui se conduit parfois comme un enfant capricieux... La question est de savoir si des ordinateurs peuvent penser ? En tout cas, Robert Heinlein lie l'émergence de l'intelligence à celle de l'humour, un thème récurrent dans cette histoire.
Sinon, ce livre est un véritable exercice politique. J'ai l'impression que l'auteur désirait davantage exprimer ses idées, que raconter une histoire intéressante et palpitante. C'est lourd. Après 300 pages de lecture, j'avoue que j'ai fini par bâcher (c'est rare !), sous peine d'indigestion. Pour moi, ce n'est pas un plaisir que de lire ça, c'est une corvée !
Malgré tout, Robert Heinlein a tout de même réussi à remporter un prix Hugo en 1967 avec ce bouquin, considéré comme l'une des pièces maîtresses parmi ses œuvres... Comme quoi, les goûts et les couleurs...