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Rencontres du troisième Type | Close Encounters of the Third King | 1977


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 02/11/2015 | Lu 6159 fois





Affiche et synopsis

Des faits étranges se produisent un peu partout dans le monde : des avions qui avaient disparu durant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés au Mexique en parfait état de marche, un cargo est découvert échoué au beau milieu du désert de Gobi. Dans l'Indiana, pendant qu'une coupure d'électricité paralyse la banlieue, Roy Neary, un réparateur de câbles, voit un objet lumineux passer au-dessus de sa voiture. Plus loin, Barry Guiler, un petit garçon de quatre ans, est réveillé par le bruit de ses jouets qui se mettent en route...

Présentation

La montagne Devils Tower, lieu de l'action finale du film | Par U.S. Geological Survey from Reston, VA, USA — "This means something. This is important", Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42055401
Ne tournons pas autour du pot et annonçons les choses clairement : « Rencontres du troisième Type » est un chef-d'oeuvrre ! En tout cas, c'est mon opinion depuis que je l'ai vu la première fois, j'avais 14 ans. Et depuis, à chaque fois que je le revois (une demi-douzaine de fois), mon opinion est confortée. 
 
Au commencement de tout, il y a un scénario en béton armé. Des événements mystérieux s'enchaînent un peu partout autour du globe : avions qui réapparaissent des décennies après avoir disparu, bateaux échoués au milieu du Gobi, chants venus d'ailleurs... et un peu partout des témoignages de lumières dans le ciel.
 
Le film va suivre trois trajectoires particulières : celle d'un homme qui a fait l'expérience d'une rencontre avec un OVNI, celle d'une femme dont le fils a été enlevé par des entités mystérieuses et celle de deux scientifiques qui étudient tous les phénomènes. Ces trois destins, ces trois fils, sont irrémédiablement tissés dans une trame bien plus vaste, avec un dessin en forme de cible qui indique un lieu précis : Devil's Tower dans le Wyoming.

Ensuite, il y a le talent d'un grand réalisateur, qui à l'époque n'en était qu'à ses débuts : Steven Spielberg. Avec brio, il met en place les ambiances, le mystère, le suspense, l'action... Les dialogues sont stupéfiants de réalisme dans les familles, et incroyables de froideur clinique chez les spécialistes. Toutes les années 70 sont condensées en quelques scènes. Les acteurs s'en donnent à coeur joie pour rehausser le niveau du film, en particulier Richard Dreyfuss et François Truffaut. 

La seule chose qui, finalement, pourrait choquer un jeune spectateur d'aujourd'hui, ce sont les effets spéciaux. Pourtant, ils sont à la pointe de ce qui se faisait à l'époque. Et en plus, le film est si intelligemment monté qu'il permet d'éviter toute une série de chausse-trappes. 

Bref, comme je le disais : un chef-d’œuvre !

Le code musical

Un code musical est utilisé pour communiquer avec le vaisseau extraterrestre. C'est un gros synthétiseur modulaire ARP 2500 qui est utilisé pour le tournage de la scène mais la musique provient de l'orchestre de John Williams. Spielberg avait demandé au musicien un thème musical très simple cela s'est avéré être un véritable défi puisqu'il fallait se limiter à 5 notes. Williams et son entourage ont proposé une multitude de mélodies de 5 notes parmi lesquelles a été choisie celle qui sera utilisée pour le thème.

La partition du code musical est : Sol (4) La (4) Fa (4) Fa (3) Do (4). Les chiffres entre parenthèses indiquent le numéro de l'octave.

Source

Code musical : Wikipédia

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