Rebel Moon - Partie 1 : Enfant du Feu | Rebel Moon - Part One : A Child of Fire | 2023

Il y avait longtemps que je voyais ce film dans le catalogue Netflix mais son affichette (un buste humain bizarre sur de longues pattes d'araignée géante) ne le mettant pas du tout en valeur, je n'avais jamais tenté de le voir jusqu'à hier soir et quelle surprise !!!
Tout est dit dans cette fiche de film. Très bon casting, bonne intrigue et alors là, pour les effets spéciaux - et spatiaux ! - c'est une totale réussite. Les vaisseaux et les paysages planétaires sont également grandioses ! Nous ne sommes pas dans un genre série B à petit budget. Il y a du lourd derrière la réalisation et ça se ressent immédiatement. Depuis que j'ai acquis une de ces nouvelles TV ultra-HD-machinchouette, j'ai quelques appréhensions lorsque je regarde des films avec effets spéciaux, images 3D ajoutées. En effet, l'image est tellement pure sur ce genre de TV que l'on remarque beaucoup plus le contraste entre images réelles et images de synthèses. Dans le cas de ce film, cet effet est impossible à déceler tellement c'est bien fait.
Alors, pour ce qui est de l'imitation d'autres films, oui effectivement ça y ressemble beaucoup mais dans un autre contexte. Ceux qui n'apprécient pas ce genre de remake futuriste, ce n'est évidemment pas pour eux. Ceci dit, celui qui a aimé Les sept mercenaires y trouvera certainement satisfaction.
Il y a de la castagne, des combats de vaisseaux, de la trahison, un gentil robot ancien soldat qui à mon avis fera parler de lui dans le deuxième opus que je vais très certainement regarder dès aujourd'hui.
Impatient de me replonger dans cet univers futuriste.

"Non mais avec la Director's cut, tu vas voir, c'est la vraie vision de Snyder"... Et moi, bonne patate que je suis, j'y crois, alors que je sais très bien que ce réalisateur n'est pas top du tout dans ses constructions d'intrigues, et que les versions normales de ces deux parties sont complètement aux fraises. Bon, j'ai essuyé les larmes de sang post-visionnage, j'ai réussi à me secouer suffisamment après des heures de somnolence face à ces trucs. Je dirai que visuellement, en étant bon client de la thématique sf, c'est acceptable. Snyder, son TOC, c'est de mettre des ralentis partout, tout le temps, et de les intercaler avec... D'autres ralentis. Le filtre sépia, il aime bien également, eh bien voilà! Hormis ça? Ben rien d'autre. Alors si, le casting : A quoi bon payer des cachets à des acteurs/ actrices si c'est pour leur confier des coquilles vides, des caricatures auxquelles ont ne peut pas s'attacher, tellement leur construction est mal amenée. Les enjeux : Des sacs de farine déclenchant une grosse bagarre (au ralenti) dans un pueblo... Ah non pardon, ça c'était dans les Magnficent Seven. Les histoires d'amour... Snyder sait pas faire, alors il nous montre quelques bisouillages, un robot avec la voix d'Anthony Hopkins qui se mets des cornes de cerf, parce que pourquoi pas. Le point culminant du film, c'est lorsqu'un ancien général souvent torse-poil et en slip fait un team-building géant autour de... La moisson du blé! Eh oui, je vous ai dis plus haut que le gros enjeux, c'était la farine! Je me is juste avec toute cette affaire, qu'en ayant récemment eu mon CAP de boulanger, je pourrai potentiellement jouer dans la suite prévue de ce machin nul.