Le radeau Kon-Tiki | Par Nasjonalbiblioteket from Norway — Expedition Kon-Tiki 1947. Across the Pacific.Uploaded by palnatoke, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26765008
L'explorateur norvégien Thor Heyerdahl vers 1980 | Par uncredited — nasa.gov, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1334029
Thor Heyerdahl (1914-2002), anthropologue et archéologue norvégien, entend parler de la légende d’un certain Tiki et de l’origine du peuple polynésien.
Passionné par la naissance des peuples, il en fait une véritable obsession. En effet, comment ces toutes petites îles coincées au beau milieu de l’océan Pacifique entre l’Amérique du Sud et l’Australie ont-elles bien pu être habitées par l’homme ?
Après de nombreuses recherches, dans les années 40 lors d’un voyage au Pérou, il retrouve la légende de ce Kon-Tiki et de son armée. Pourchassé par des ennemis, il aurait pris la mer avec ses hommes et sa famille.
Persuadé depuis toujours que la Polynésie a été colonisée en venant de l’est (le Pérou), Thor Heyerdahl n’a plus qu’un seul but : prouver que le voyage de Kon-Tiki (Roi-Soleil, pour les Incas du Pérou) a bien eu lieu et que la légende est plausible.
Le problème est qu’à l’époque, les bateaux étaient encore très rudimentaires et ressemblaient plutôt à de gros radeaux à simple voile…
Qu’à cela ne tienne, il en faut plus à l’anthropologue pour le décourager. Il parvient à convaincre cinq autres aventuriers et construit un radeau avec les techniques et les éléments utilisés à l’époque : le balsa, bois très léger venant des arbres des forêts équatoriales.
Passionné par la naissance des peuples, il en fait une véritable obsession. En effet, comment ces toutes petites îles coincées au beau milieu de l’océan Pacifique entre l’Amérique du Sud et l’Australie ont-elles bien pu être habitées par l’homme ?
Après de nombreuses recherches, dans les années 40 lors d’un voyage au Pérou, il retrouve la légende de ce Kon-Tiki et de son armée. Pourchassé par des ennemis, il aurait pris la mer avec ses hommes et sa famille.
Persuadé depuis toujours que la Polynésie a été colonisée en venant de l’est (le Pérou), Thor Heyerdahl n’a plus qu’un seul but : prouver que le voyage de Kon-Tiki (Roi-Soleil, pour les Incas du Pérou) a bien eu lieu et que la légende est plausible.
Le problème est qu’à l’époque, les bateaux étaient encore très rudimentaires et ressemblaient plutôt à de gros radeaux à simple voile…
Qu’à cela ne tienne, il en faut plus à l’anthropologue pour le décourager. Il parvient à convaincre cinq autres aventuriers et construit un radeau avec les techniques et les éléments utilisés à l’époque : le balsa, bois très léger venant des arbres des forêts équatoriales.
Le 28 avril 1947, au port de Callao au Pérou, Thor Heyerdahl et ses cinq amis partent donc à bord de leur radeau baptisé le KON-TIKI, direction ouest de l’océan Pacifique, bien décidés à prouver que la légende est vraie.
L’embarcation vogue au gré du vent et des courants marins, notamment le « courant de Humboldt » qui part de l'Antarctique et qui longe les côtes du Chili et du Pérou.
Au cours de leur périple, les six aventuriers, vivant de la pêche, rencontrent de curieuses espèces : des poissons volants, un requin-baleine et un Escolier serpent (sorte d’anguille avec des nageoires).
L’embarcation vogue au gré du vent et des courants marins, notamment le « courant de Humboldt » qui part de l'Antarctique et qui longe les côtes du Chili et du Pérou.
Au cours de leur périple, les six aventuriers, vivant de la pêche, rencontrent de curieuses espèces : des poissons volants, un requin-baleine et un Escolier serpent (sorte d’anguille avec des nageoires).
Après plus de trois mois de navigation, le 30 juillet et le 4 août 1947, des îles sont aperçues, mais impossible de s’en approcher. Le 7 août, le radeau heurte un îlot de sable et s’échoue définitivement.
Leur voyage de 8000 km est terminé. Arrivés dans l’archipel de Polynésie, les aventuriers ont retracé la route empruntée il y a des milliers d’années par Tiki, et sa légende est donc bien véritable.
Leur voyage de 8000 km est terminé. Arrivés dans l’archipel de Polynésie, les aventuriers ont retracé la route empruntée il y a des milliers d’années par Tiki, et sa légende est donc bien véritable.
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Le radeau Kon-Tiki au musée du Kon-Tiki à Oslo | Par Bahnfrend — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=90031794
Le radeau de Thor est exposé à Oslo, capitale de la Norvège, au musée qui porte son nom.
En 1969 et avec la même méthode, Thor Heyerdahl essaye également de prouver que les Égyptiens auraient pu atteindre et donc découvrir le nouveau continent bien avant Christophe Colomb.
En effet, à l'aide de deux embarcations - les Râ et Râ II - fabriquées en papyrus des anciens Égyptiens, Thor Heyerdahl s'est de nouveau lancé dans l'aventure mais a dû abandonner après 5000 km parcourus avec son premier Râ. Par chance et détermination, son Râ II l'aura tout de même emmené jusqu’à la Barbade, une île des Caraïbes, mais en partant du Maroc.
1977. Il fait de même avec un bateau en roseaux - le Tigris - afin d'étudier les anciennes routes commerciales qui auraient existé 3000 ans av. J.-C. entre la Mésopotamie et les peuplades nord-est africaines.
Thor Heyerdahl a publié de nombreux ouvrages sur ses expéditions et a terminé sa vie dans la commune italienne d'Andora à Colla Micheri sans jamais n’avoir cessé de vivre pour sa passion…
Les légendes, ces histoires embellies et fantasmées, ont souvent pour origine une histoire bien réelle…
En 1969 et avec la même méthode, Thor Heyerdahl essaye également de prouver que les Égyptiens auraient pu atteindre et donc découvrir le nouveau continent bien avant Christophe Colomb.
En effet, à l'aide de deux embarcations - les Râ et Râ II - fabriquées en papyrus des anciens Égyptiens, Thor Heyerdahl s'est de nouveau lancé dans l'aventure mais a dû abandonner après 5000 km parcourus avec son premier Râ. Par chance et détermination, son Râ II l'aura tout de même emmené jusqu’à la Barbade, une île des Caraïbes, mais en partant du Maroc.
1977. Il fait de même avec un bateau en roseaux - le Tigris - afin d'étudier les anciennes routes commerciales qui auraient existé 3000 ans av. J.-C. entre la Mésopotamie et les peuplades nord-est africaines.
Thor Heyerdahl a publié de nombreux ouvrages sur ses expéditions et a terminé sa vie dans la commune italienne d'Andora à Colla Micheri sans jamais n’avoir cessé de vivre pour sa passion…
Les légendes, ces histoires embellies et fantasmées, ont souvent pour origine une histoire bien réelle…