Tome 1 - Spin (2005)

La vie de Tyler Dupree est inextricablement liée à celle des jumeaux Lawton, Diane et Jason. Ils étaient ensemble la nuit où la Terre a été coupée du reste de l’univers par une mystérieuse barrière opaque à l’extérieur de laquelle le temps s’écoule des millions de fois plus vite. Il ne reste donc plus que quelques décennies avant que le Soleil ne transforme la Terre en une boule de feu, exterminant ainsi l’humanité. Jason n’a alors plus qu’un but dans la vie : comprendre pourquoi et par qui la barrière a été installée.
Fiche de lecture
Une nuit d’octobre, Tyler Dupree, 12 ans, et ses deux amis, Jason et Diane Lawton, 14 ans, assistent à la disparition soudaine de toutes les étoiles du ciel. La Terre se retrouve bientôt entourée d’une barrière ou d’une membrane géante à l’extérieur de laquelle le temps s’écoule des millions de fois plus vite. La lune a disparu, le soleil est un simulacre, les satellites artificiels retombent sur Terre. Mais le plus grave, c’est qu’à la vitesse à laquelle vieillit le soleil, l’humanité n’a plus que quelques années à vivre…
Après un début haletant, l’intérêt fléchit lentement et le livre s’achève d’une façon totalement différente de celle à laquelle on aurait pu s’attendre. Un grand livre de science fiction qui se lit assez vite et agréablement en dépit de son épaisseur (548 pages).
Auteur de SF humaniste, Robert Charles Wilson, s’attache surtout à suivre l’évolution des trois personnages principaux qu’il sait rendre attachants. Naïveté de Tyler, génie de Lawton et mysticisme de Diane. Ajoutez à cela un amour impossible et vous obtenez un excellent roman de pure littérature dans lequel le thème « invasion des Martiens » arrive à passer au second plan. Résultat, le livre peut passionner les fans de SF tout comme les lecteurs de littérature plus classique.
Un grand roman, très ambitieux et qui fait réfléchir sur la destinée humaine.
Après un début haletant, l’intérêt fléchit lentement et le livre s’achève d’une façon totalement différente de celle à laquelle on aurait pu s’attendre. Un grand livre de science fiction qui se lit assez vite et agréablement en dépit de son épaisseur (548 pages).
Auteur de SF humaniste, Robert Charles Wilson, s’attache surtout à suivre l’évolution des trois personnages principaux qu’il sait rendre attachants. Naïveté de Tyler, génie de Lawton et mysticisme de Diane. Ajoutez à cela un amour impossible et vous obtenez un excellent roman de pure littérature dans lequel le thème « invasion des Martiens » arrive à passer au second plan. Résultat, le livre peut passionner les fans de SF tout comme les lecteurs de littérature plus classique.
Un grand roman, très ambitieux et qui fait réfléchir sur la destinée humaine.

Tome 2 - Axis (2007)

Menacée par un Soleil qui se transformera bientôt en nova, la Terre vit ses dernières années. Pour la plupart, les hommes ont franchi l'Arc des Hypothétiques et se sont installés sur le Nouveau Monde, Équatoria, notamment dans sa capitale, Port Magellan. C'est à partir de cette agglomération tentaculaire, hétérogène telle l'humanité, que Lise Adams cherche son père, un scientifique qui a disparu depuis bien longtemps et avait peut-être découvert quelque chose sur l'énigme que représentent les Hypothétiques. Alors que Lise tient enfin une piste sérieuse, grâce à son ancien amant Turk Findley, d'étranges cendres se mettent à tomber sur le Nouveau Monde. Et si celui-ci, tout comme la Terre, était condamné à brève échéance ?
Fiche de lecture
Quelques années après l'arrivée du Spin qui marqua un profond bouleversement cosmique et le début de la fin pour la Terre, une grande partie des humains a franchi l'Arc des Hypothétiques pour aller s'installer sur un nouveau monde, Equatoria, planète assez peu accueillante sur laquelle la majorité de la population reste cantonnée dans son immense capitale, Port Magellan. Une jeune femme Lise Adams s'y trouve à la recherche de son père mystérieusement disparu. Elle se fait aider par Turk, un pilote d'avion assez intrépide. Tous deux retrouveront Diane, une femme âgée qui a bénéficié d'un traitement permettant de rallonger la vie qui, elle aussi, a perdu son frère et son mari dans des conditions semblables. Mais d'étranges pluies de cendres s'abattent sur ce nouveau monde. Serait-il lui aussi condamné à plus ou moins brève échéance ?
Ce très étrange roman de pure science-fiction permet à Robert Charles Wilson de continuer l'immense aventure cosmique de « Spin ». On retrouve quelques-uns des personnages (Diane et son frère) et des thèmes (les arches, les Hypothétiques, ces étranges mécaniques, ou forces cosmiques ou divinités, on ne sait trop) déjà présents dans le précédent opus. « Axis » semble plus dramatique, plus achevé que « Spin » et par là même, plus passionnant. Les amateurs d'univers étranges et dépaysants ne manqueront pas cette très belle réussite littéraire.
Ce très étrange roman de pure science-fiction permet à Robert Charles Wilson de continuer l'immense aventure cosmique de « Spin ». On retrouve quelques-uns des personnages (Diane et son frère) et des thèmes (les arches, les Hypothétiques, ces étranges mécaniques, ou forces cosmiques ou divinités, on ne sait trop) déjà présents dans le précédent opus. « Axis » semble plus dramatique, plus achevé que « Spin » et par là même, plus passionnant. Les amateurs d'univers étranges et dépaysants ne manqueront pas cette très belle réussite littéraire.

Tome 3 - Vortex (2011)

Dix carnets lignés ont été trouvés dans le cartable d’Orrin Mather, jeune vagabond interné dans un centre d’accueil de Houston. Ils racontent l’histoire d’un certain Turk Findley qui, en passant un arc temporel des Hypothétiques, a fait un bond de dix mille ans dans le futur et s’est retrouvé sur Vox, un archipel artificiel sur le point de franchir l’arc pourtant fermé qui fait communiquer Equatoria avec le berceau de l’humanité – une Terre à l’agonie devenue toxique et inhabitable. Pour Sandra Cole, le médecin en charge d’Orrin, ce récit n'est qu’un roman de science-fiction plein d’élucubrations sur les Hypothétiques, mais certains faits contredisent cette confortable théorie, car Orrin connaît bien un monsieur Findley, un trafiquant très dangereux...
Fiche de lecture
A Houston (Texas), Orrin Mather, un jeune vagabond attaqué par des inconnus qui veulent lui dérober la dizaine de carnets qu'il défend farouchement, est secouru par Jefferson Bose, un flic qui le conduit au State Care, un centre social pour personnes en détresse, où la doctoresse Sandra Cole doit statuer sur son cas et peut-être décider de son internement. Sandra est étonnée par l'attitude timide et soumise du jeune homme et surtout par ce que racontent ses carnets. Elle y lit que perdu dans un désert sur Equatoria, un certain Turk Finley aurait fait un bond de 10 000 ans dans le futur en passant par un arc temporel conçu par les « Hypothétiques ». Il aurait été capturé par les « Fermiers » puis transféré en compagnie d'une certaine Treya, dite Allison Pearl, sur Vox, un archipel artificiel destiné à rejoindre la Terre devenue toxique et inhabitable. Mais que faut-il croire dans ce qui ne semble être que des élucubrations dignes d'un roman de science-fiction ?
Après « Spin » et « Axis », « Vortex » vient clore une sorte de trilogie de science-fiction humaniste où chaque épisode peut se lire indépendamment car si un certain nombre d'éléments comme le Spin, les Hypothétiques ou les Arcs temporels se retrouvent dans les trois ouvrages, les personnages et les époques diffèrent. Nous n'avons pas affaire à une saga au sens habituel mais plutôt à trois volets d'un univers foisonnant et d'une extraordinaire originalité.
La construction littéraire est originale puisqu'elle se développe sur deux plans avec mise en abyme : d'un côté une enquête menée par Sandra Cole et Jefferson Bose et de l'autre les récits de Turk Finley et d'Allison Pearl. Tous deux également passionnants.
Il faut lire « Vortex » ne serait-ce que pour avoir les ultimes clés de compréhension des deux autres livres de Wilson. Sans les dévoiler, le lecteur remarquera seulement que le dénouement de cette histoire bizarroïde est proprement époustouflant, qu'il répond à toutes les interrogations laissées pendantes et que la vision globale de l'évolution de la vie sur Terre est quand même fortement pessimiste.
A noter, la très intéressante métaphore du « Coryphée », cette sorte de conscience universelle à laquelle chacun est branché et qui régule à distance joies et peines de l'humanité.
Une trilogie passionnante que ne doivent rater sous aucun prétexte les amateurs de science-fiction et d'anticipation intelligente, originale, puissante et surtout très bien écrite. Attention, chef-d'oeuvre !
Après « Spin » et « Axis », « Vortex » vient clore une sorte de trilogie de science-fiction humaniste où chaque épisode peut se lire indépendamment car si un certain nombre d'éléments comme le Spin, les Hypothétiques ou les Arcs temporels se retrouvent dans les trois ouvrages, les personnages et les époques diffèrent. Nous n'avons pas affaire à une saga au sens habituel mais plutôt à trois volets d'un univers foisonnant et d'une extraordinaire originalité.
La construction littéraire est originale puisqu'elle se développe sur deux plans avec mise en abyme : d'un côté une enquête menée par Sandra Cole et Jefferson Bose et de l'autre les récits de Turk Finley et d'Allison Pearl. Tous deux également passionnants.
Il faut lire « Vortex » ne serait-ce que pour avoir les ultimes clés de compréhension des deux autres livres de Wilson. Sans les dévoiler, le lecteur remarquera seulement que le dénouement de cette histoire bizarroïde est proprement époustouflant, qu'il répond à toutes les interrogations laissées pendantes et que la vision globale de l'évolution de la vie sur Terre est quand même fortement pessimiste.
A noter, la très intéressante métaphore du « Coryphée », cette sorte de conscience universelle à laquelle chacun est branché et qui régule à distance joies et peines de l'humanité.
Une trilogie passionnante que ne doivent rater sous aucun prétexte les amateurs de science-fiction et d'anticipation intelligente, originale, puissante et surtout très bien écrite. Attention, chef-d'oeuvre !