Saison 14

Doctor Who | Aux Confins de l'Univers | Wild Blue Yonder | 2023

Episode 60 ans - 2


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 26/02/2024 | Lu 422 fois





Episode spécial du 02.12.2023 pour les 60 ans de la série

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Donna est donc de retour. Elle se souvient de tout son passé et de ses aventures avec le Docteur. Elle s’est débarrassée de ses super-pouvoirs « Docteur Donna », qui l’auraient tuée (voir épisode précédent). Malheureusement, elle ne s’est pas débarrassée de sa maladresse. Mais qui aurait pu croire qu’un peu de café allait complètement dérégler le Tardis ?

Le Docteur et Donna doivent bondir hors du Tardis en perdition, évitant de toute justesse d’être carbonisés par les flammes qui s’en échappent, et se retrouvent à bord d’un immense vaisseau vide. Tandis que le Seigneur du Temps branche son tournevis sonique pour lancer un diagnostic de son vaisseau et, l’espère-t-il, une auto-réparation, le duo décide d’explorer les lieux. Mauvaise idée : ils n’ont pas fait cent pas qu’ils voient le Tardis s’en aller !

Seule explication, selon le Docteur : en lançant l’auto-réparation, il a sans doute aussi rebranché par accident le « Système de Déplacement en cas d'Action Hostile » (en court : SDAH !). Ce système éloigne le vaisseau d’un lieu et d’une époque en cas de danger. Le bon côté, c’est qu’il reviendra dès que la menace aura disparu. La mauvaise nouvelle : Donna et le Docteur se trouvent face à un danger dont ils ignorent tout !

Donna, n’étant pas du genre à s’en laisser conter, décide donc de s’attaquer au problème.

Le vaisseau géant se compose en très grande partie d’un immense couloir. Heureusement, le Docteur a tôt fait de trouver un moyen de locomotion qui leur permet de rejoindre plus rapidement l’avant du vaisseau. Au passage, les deux compères découvrent un tout vieux robot (surnommé « Jimbo » par le Docteur) qui semble immobilisé. De temps à autre, une voix (l’ordinateur de bord ?) égrène un mot ou un autre dans une langue inconnue, ce qui reconfigure certaines parties du couloir et fait s’avancer le robot d’un pas. Aucune explication, pour le moment, à ces faits et gestes. Malgré l’impressionnant nombre de langues qu’il maîtrise, le Docteur n’en reconnaît aucune à partir des quelques mots entendus. Si seulement il avait son Tardis, il aurait pu déchiffrer la langue…

Arrivés enfin à l’avant du vaisseau, les deux compagnons de voyage remarquent l’absence totale d’étoiles au travers des hublots. Pour le Docteur, cela signifie qu’ils sont au bout de l’univers : la lumière des étoiles n’est tout simplement pas encore parvenue jusqu’ici.

Décidé à remettre le vaisseau en route, le Docteur donne quelques instructions à Donna, tandis qu’il se rend dans un autre local. Mais voilà que le Docteur revient auprès de sa compagne, avec un comportement étrange. Au même moment, pourtant, le Docteur reçoit la visite d’une Donna tout aussi bizarre. Tous deux réalisent qu’ils font face à des copies. De mauvaises copies : bras trop longs, figures déformées, etc.

Ces copies, qui assimilent les souvenirs des originaux et corrigent graduellement les erreurs dans leur apparence, déclarent être des « non-choses », venant des limbes au-delà des limites de l’univers. Ils n’ont qu’une seule envie : remplacer les originaux pour rejoindre notre univers.

Comment nos héros vont-ils pouvoir contrecarrer un ennemi qui leur ressemble, assimile de plus en plus leur mémoire et qui pourrait rapidement prendre leur place ? Et lorsqu’ils se retrouvent séparés, comment nos héros peuvent-ils savoir s’ils sont face à leur ami/amie ou un double ? Fuir le vaisseau, oui, ce serait le mieux à faire. Mais comment ? Le Tardis est parti et il n’y a aucune « chaloupe de secours » à bord.

Cette fois, il va leur falloir beaucoup de perspicacité et un brin de chance pour s’en sortir. Tout bien réfléchi, la solution ne serait-elle pas déjà en place à l’insu de nos héros et de leurs ennemis ?

***

Un épisode en huis clos bien plaisant, se déroulant entièrement à bord du « vaisseau fantôme » 😊 et bourré de références.

Les « non-choses » m’ont rappelé un ancien épisode: Un passager de trop (Midnight en VO). En effet, dans cet autre épisode, un passager clandestin se glisse à bord d’une navette touristique et s’empare du corps d’une passagère. Cette dernière parvient rapidement à aligner ses paroles (et ses pensées) sur celles du Docteur. Était-ce également une non-chose ? C’est là une réflexion personnelle : libre à vous de partager ou non mon point de vue.

Le titre original de l’épisode est « Wild Blue Yonder », en référence à la chanson que le Tardis diffuse à l’arrivée à bord du vaisseau géant. « Wild Blue Yonder » est l’hymne officiel de l’US Air Force.

Non mentionné plus haut dans ce résumé : l’histoire débute par un bref détour en 1666, en présence d’Isaac Newton. Le passage du Docteur et de Donna perturbe quelque peu le scientifique, au point qu’il change le terme « gravité » (gravity) en « mavité » (mavity). Le terme passe à la postérité, car le Seigneur du Temps et sa compagne utilisent ensuite « mavity » tout au long de l’épisode.

Dernière apparition, tout en fin d’épisode, de Wilfred Mott, le grand-père de Donna. Le personnage avait initialement une présence plus importante, mais l’acteur Bernard Cribbins était trop affaibli. Il décèdera d’ailleurs peu après, à l’âge respectable de 93 ans, avant la diffusion de cet épisode.

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