Colon fraichement débarqué sur la planète Eltanis, le géologue Sergueï Olafsson se lance passionnément dans l’étude de son nouveau monde. Au coeur d’un échantillon de minerai de fer, il découvre une substance liquide au comportement inexplicable.
Quels risques encourt-il en s’intéressant à cet organisme qui n’appartient pas à son domaine d’expertise ? Sa curiosité de scientifique l’entrainera-t-elle bien plus loin que son imagination ?
Quels risques encourt-il en s’intéressant à cet organisme qui n’appartient pas à son domaine d’expertise ? Sa curiosité de scientifique l’entrainera-t-elle bien plus loin que son imagination ?
Fiche de lecture
Dans le Cœur d’Eltanis est une histoire qui s’inscrit dans l’univers du roman Sous la Lumière d’Hélios que je n’ai pas (encore) lu. De ce fait, je fais partie des colons fraîchement débarqués sur la planète Eltanis et j’étais très curieuse de découvrir ce nouveau monde.
Attention spoilers
Sur Eltanis, au fond d’un puits creusé par une espèce extraterrestre blanchâtre, l’équipe du professeur Sergueï Olafsson découvre un minerai qui pourrait être précieux aux colons. Les échantillons de ce gisement rapportés au laboratoire du géologue sont pour le moins particuliers : de formes cristallines très esthétiques, ils évoquent des roses ! Encore plus bizarre, sur le dessus des « pétales » de chaque « fleur », il y a comme une sorte de fluide noir, à priori pas nocif, selon l’analyseur. Olafsson entreprend donc d’étudier ces spécimens. C’est alors qu’en brisant l’une de ces pierres, un jus noir se répand sur la table de travail. Et soudain, la substance se met en mouvement et… s’avance dans sa direction ! Il parvient à reculer pour l’éviter, mais la « chose » tombe sur le sol et s’étend petit à petit dans toute la salle. En dépit de toutes les mesures de sécurité prises, le professeur ne peut empêcher une contamination par le fluide qui s’infiltre sous sa peau. Rien ne semble pouvoir stopper ce liquide noirâtre qui très vite infecte un grand nombre de personnes. Les « parias » sont alors placés en confinement dans un bâtiment à plusieurs kilomètres des autres installations. En attendant de l’aide, ces personnes sont livrées à elles-mêmes avec cette chose qui s’est installée - tel un hôte - dans leur corps. Comment s’en débarrasser ? Est-ce un virus ? Est-ce dangereux ? Ou est-ce encore autre chose… ?
Fin des spoilers
Cette histoire, fort bien écrite, est un page-turner ! Dès les premières lignes, l’immersion au cœur du récit est totale, Dominique Lémuri embarque ses lecteurs sur Eltanis et il est impossible d’en ressortir avant la dernière page. On sent que l’univers mis en place est riche et truffé d’éléments pour le moins intrigants. J’adore l’ambiance qui s’en dégage. Il y a un côté X-Files pour ce qui est de l’angoisse liée à ce qui pourrait de prime abord s’apparenter à un agent bactériologique extraterrestre hautement contagieux, et un côté Les Mondes d’Aldébaran pour ce qui de cette flore exotique et de sa découverte, puis de son étude et des bribes menant à sa compréhension.
J’ai également trouvé très intelligente la manière dont le contact avec l'organisme extraterrestre est abordé. Mais je n’en dirai pas plus…
Ce court récit dans le genre Planet Opera n’est pas une nouvelle au sens classique du terme, pas de chute ici, ni de fin. En revanche, c’est une très appétissante mise en bouche pour Sous la Lumière d’Hélios, car comment ne pas avoir envie de découvrir la suite après avoir lu ça ?! Pirate, va ! Dominique Lémuri a sacrément bien joué son coup !
Attention spoilers
Sur Eltanis, au fond d’un puits creusé par une espèce extraterrestre blanchâtre, l’équipe du professeur Sergueï Olafsson découvre un minerai qui pourrait être précieux aux colons. Les échantillons de ce gisement rapportés au laboratoire du géologue sont pour le moins particuliers : de formes cristallines très esthétiques, ils évoquent des roses ! Encore plus bizarre, sur le dessus des « pétales » de chaque « fleur », il y a comme une sorte de fluide noir, à priori pas nocif, selon l’analyseur. Olafsson entreprend donc d’étudier ces spécimens. C’est alors qu’en brisant l’une de ces pierres, un jus noir se répand sur la table de travail. Et soudain, la substance se met en mouvement et… s’avance dans sa direction ! Il parvient à reculer pour l’éviter, mais la « chose » tombe sur le sol et s’étend petit à petit dans toute la salle. En dépit de toutes les mesures de sécurité prises, le professeur ne peut empêcher une contamination par le fluide qui s’infiltre sous sa peau. Rien ne semble pouvoir stopper ce liquide noirâtre qui très vite infecte un grand nombre de personnes. Les « parias » sont alors placés en confinement dans un bâtiment à plusieurs kilomètres des autres installations. En attendant de l’aide, ces personnes sont livrées à elles-mêmes avec cette chose qui s’est installée - tel un hôte - dans leur corps. Comment s’en débarrasser ? Est-ce un virus ? Est-ce dangereux ? Ou est-ce encore autre chose… ?
Fin des spoilers
Cette histoire, fort bien écrite, est un page-turner ! Dès les premières lignes, l’immersion au cœur du récit est totale, Dominique Lémuri embarque ses lecteurs sur Eltanis et il est impossible d’en ressortir avant la dernière page. On sent que l’univers mis en place est riche et truffé d’éléments pour le moins intrigants. J’adore l’ambiance qui s’en dégage. Il y a un côté X-Files pour ce qui est de l’angoisse liée à ce qui pourrait de prime abord s’apparenter à un agent bactériologique extraterrestre hautement contagieux, et un côté Les Mondes d’Aldébaran pour ce qui de cette flore exotique et de sa découverte, puis de son étude et des bribes menant à sa compréhension.
J’ai également trouvé très intelligente la manière dont le contact avec l'organisme extraterrestre est abordé. Mais je n’en dirai pas plus…
Ce court récit dans le genre Planet Opera n’est pas une nouvelle au sens classique du terme, pas de chute ici, ni de fin. En revanche, c’est une très appétissante mise en bouche pour Sous la Lumière d’Hélios, car comment ne pas avoir envie de découvrir la suite après avoir lu ça ?! Pirate, va ! Dominique Lémuri a sacrément bien joué son coup !
On en parle ailleurs
Nota bene
Attention : l'éditeur semble ne plus honorer les commandes passées sur le site ou via les librairies. Je vous déconseille donc fortement d’acheter sauf si vous voyez les livres physiquement. Les auteur(e)s ont souvent un compte Facebook ou twitter ou un blog. Passez directement par eux, ils ont parfois quelques exemplaires papier qui traînent chez eux.