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D'où me vient cette passion pour la science-fiction ? | Koyolite Tseila | 2012


Un article ajouté/rédigé par | 27/02/2012 | Lu 2543 fois




Copyright @ 2012 Le Galion des Etoiles
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La science-fiction. J’aime à dire que c’est un amour de toujours, car aussi loin que je me souvienne, j’ai la tête dans les étoiles.

Lorsque j'avais environ 5 ans, je me souviens qu’à l’école, nous apprenions à lire des mots – classés selon degré de difficulté - sur des cartes plastifiées. Alors que mes camarades s’évertuaient à déchiffrer des mots tels que "clocher" ou "maison", moi j'en étais déjà à "spaghetti" et il y avait belle lurette que j'avais déjà tout été capable de lire en long et en large.

Lorsque mes amies jouaient à la poupée l’après-midi, moi je m’attaquais au déchiffrage des livres de science et d’astronomie de la bibliothèque de mes parents. Ce qui ne m'empêchait pas non plus de jouer à la poupée entre deux, mais accessoirement :-)

Plus tard, quand mes copines regardaient Candy à la TV, moi j’étudiais les étoiles en piochant les définitions de ces dernières dans le dictionnaire pour les recopier dans un cahier et les apprendre par coeur.

Et le soir, alors que venait l’heure d’aller au lit, j'aimais à me rendre furtivement au jardin, munie d’une lampe de poche et d’une carte du ciel, afin de pouvoir déterminer quelles étaient les étoiles que l'on pouvait apercevoir.

Je me souviens même que mon papa, pour réaliser l’un de mes désirs, m’avait emmenée à l’observatoire de Lausanne, afin que je puisse enfin admirer de plus près le ciel étoilé. J’étais trop petite pour lorgner dans le télescope, si bien que l’on avait dû m’installer une marche supplémentaire, de sorte à ce que je puisse admirer le spectacle céleste. 

Tandis que mes amies fantasmaient sur une histoire d’amour entre Ken et Barbie (ça m'arrivait aussi parfois !), moi je fantasmais plutôt sur des mondes imaginaires loin d’ici. Ils étaient comme un refuge, je m'y projetais et m'y sentais bien. De par cette fascination pour les étoiles, j’ai toujours été quelque peu « bizarre » au regard de mes camarades. C’est pourquoi j’aime à dire que je suis tombée dans le chaudron des étoiles dès mon plus jeune âge...

En grandissant, j’ai découvert des livres, des films, des dessins animés, des BD et des séries TV qui me transportaient dans les étoiles en y mêlant de la fiction. C’est là que j’ai appris qu’il s’agissait de « science-fiction ». C’est un genre auquel je peux m’identifier, mais aussi, c’est un genre résolument positif, puisqu’il se tourne vers l’avenir et vers quelque chose de plus grand. Au fil des années, j’ai remarqué avoir cependant une préférence pour les récits qui mélangent science et fiction de manière "plausible" (comme dans les livres de Clarke ou d'Asimov), mais aussi à l'inverse, pour le space opéra, les aventures spatiales et l'anticipation (merci Jules Verne). Dans ce type d'oeuvres, la magie du rêve et du voyage opère sur moi… et je m'évade.

Avec ce type de récits, que ce soit par la lecture ou par le visionnage, je retrouve la même sensation d’émerveillement que lorsque j’étais petite et admirait le ciel étoilé en me posant des dizaines de questions existentielles. Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Qui nous a créés ? Quelle est la taille de l’univers ? Sommes-nous seuls parmi ces astres ? A quoi une autre forme de vie ressemblerait-elle ? Combien de galaxies composent l’univers ? Existe-t-il des univers parallèles ?…

Mon amour pour la SF s’est petit à petit transformé en une passion dont les flammes ne cessent d’être attisées au gré de mes découvertes. Au fil des années, les goûts changent, évoluent, mais l’intérêt ne tarit jamais.

J’ai pu constater que la SF était un domaine très vaste, très riche, mais dont l’étiquette est ternie, dans le sens où, on a tendance à mettre tout et n’importe quoi sous l’appellation « science-fiction ». Et cela me consterne. Contrairement à ce que pensent nonante pourcents des gens, la SF ne se résume pas à des histoires d’affreux E.T. à la peau verte, aux grandes antennes et pilotant des soucoupes volantes en forme de poêle à frire dont les lumières clignotent ^-^ La SF n'est pas la littérature des mauvais genres, conviction que je m'emploie à défendre au mieux depuis l'an 2000 au travers de mes articles. 

Cette passion, j’ai décidé de la partager avec d’autres personnes, pour échanger des points de vue et pour en discuter, mais aussi pour montrer à ceux qui souhaiteraient le découvrir, ce qu’est réellement la science-fiction, ses multiples facettes, d’où elle a pris ses départs, puis son essor et son évolution à travers les décennies. Mes écrits et fiches de lecture suscitant de l'intérêt, cela m'a motivée à persévérer dans cette direction.

De fil en aiguille, et avec le soutien d’autres passionnés, j’ai créé un site internet dédié à ma passion. Nos divergences d’opinions et de goûts, toujours traitées avec respect entre nous, voire avec humour, font l’intérêt de nos articles pour nos lecteurs. Nous leur offrons la possibilité de se forger leurs propres avis sur les différents aspects de la SF et les invitons à un voyage parsemé de curiosité...

Question

Cette question "D'où te vient ta passion pour la science-fiction" m'a été posée par Yannick Rault, au détour d'un chemin de la Cordillère du Net...

Aujourd'hui, c'est à vous, chers visiteurs et Galionautes, que je l'adresse, par curiosité :
 
- D'où vous vient votre passion pour la Science-fiction ?

Koyolite Tseila
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💬Commentaires
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2.Posté par Franck Selsis le 05/06/2016 16:51 | Alerter
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A 6 ans : Star Wars et Rencontres du 3ème type au ciné. Parcours pas très original pour ma génération mais dont on ne s'en remet pas...

Ensuite, les dessins animés, Goldorak, Albator, la bataille des planètes mais aussi La planète Sauvage (qui m'a traumatisé) et Les maîtres du temps.

A l'adolescence, la découverte de Lovecraft. Un peu tout ce que j'ai lu après a été une tentative de retrouver l'émotion de sa lecture.

Et puis j'ai eu la chance d'être enfant et ado pendant que sortaient les grands films de SF/fantasy des années 80 (Alien, Blade Runner, Aliens, The Thing, ET, les Star Trek, l'empire contre attaque, le retour du Jedi, Terminator, Predator, Highlander, retour vers le futur, Robocop, Brazil, La mouche...). Il va sans dire que les sorties actuelles me rendent très nostalgiques de cette période faste dont on ignorait alors qu'elle allait se tarir... Avant que j'ai 13 ans certains de ces films, comme Alien, Blade Runner et The Thing sont restés longtemps des affiches mystérieuses sur lesquelles mon imagination projetait des histoires qui n'avaient généralement rien à voir.

Au lycée, avec des potes et le matériel du club video du Lycée, on filmait des séquences de stop motion avec des maquettes de star wars, que l'on avait un mal fou à trouver et qu'on finissait par faire exploser en tentant un ralenti souvent décevant. Le collège et Lycée c'était aussi au minimum deux livres de SF par semaine. Je lisais tellement de SF que j'épuisais rapidement les rayonnages des biblis, bouquinistes et librairies près de chez moi et je me suis pendant un temps rabattu sur les récits d'OVNI que j'adorais jouer à croire. Jean-Claude Bourret m'a alors accompagné autant que Asimov, et la collection "l'Aventure Mystérieuse" de J'ai lu autant que Présence du Futur !

Amicalement, dans l'attente de lire vos premiers pas dans la SF.

1.Posté par Frederic Lebeuf le 05/06/2016 15:26 | Alerter
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A 13 ans (il y a donc 37 révolutions terrestres !), j'ai par hasard extrait un roman du Fleuve Noir des cartons de déménagement de mon frère ainé. c'était "Moi, le Feu" de Maurice Limat (N° 971). Certes mes goûts ont changés et se sont affinés (C'est loin d'être mon auteur préféré !), mais le virus s'était insidieusement introduit dans mon organisme de façon définitive !!!

0.Posté par Gilles Giudicelli le 11/08/2014 16:10 | Alerter
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Confessoins d'une enfant de la balle. Touchant :) Heureusement qu'il y a des gens comme toi, KT

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