📘 Tome 1 - La Désolation (2017)
Arkane : une ville labyrinthique, bâtie selon la légende par sept maisons toutes-puissantes, et dont les luxueux niveaux supérieurs sont occupés par un pouvoir corrompu. C’est dans ce monde dominé par les intrigues incessantes, les meurtres et la magie noire que vit Oziel, fille de la maison du Drac. Lorsque son clan est massacré, Oziel s’enfuit des Hauts de la ville, espérant gagner les Fonds afin de rejoindre son frère condamné et de lever une armée parmi les prisonniers du terrible bagne, dans les profondeurs de la cité. Mais tandis qu’elle cherche à s’évader des rets d’Arkane, d’autres tentent de rallier celle-ci à tout prix. Renn, un apprenti enchanteur de pierre et Orik, guerrier venu d’une lointaine contrée, portent avec eux l’annonce d’une menace qui, s’ils arrivent trop tard, pourrait bien plonger Arkane dans le chaos…
Fiche de lecture
« Arkane » est le nouveau diptyque écrit par Pierre Bordage, conteur et grand humaniste. On peut le considérer comme l'un des maîtres de la Science-Fiction en France en s'imposant dès 1993 avec l'extraordinaire trilogie : « Les Guerriers du Silence ». Depuis, l'auteur a été très prolifique avec plus d'une quarantaine d'ouvrages, certains lui ayant rapporté de nombreux prix littéraires comme le Grand Prix de l'Imaginaire, Prix Tour Eiffel de Science-Fiction, Grand Prix Paul Féval de littérature populaire ou encore le Prix Bob Morane.
Après 25 ans, Pierre Bordage met de côté son domaine de prédilection, la Science-Fiction. Après avoir exploré le space opera, le planet opera, l'anticipation, le fantastique, le post-apocalyptique, l'auteur tente l'aventure dans le monde de la Fantasy. Et c'est mission réussie avec « Arkane ». Nous avons ici une histoire complexe et passionnante avec des jeunes héros aux destins entremêlés et incroyables.
Retenez votre souffle, vous allez en avoir besoin. Dès les premières pages, vous allez être précipités dans l'intrigue. Pierre Bordage donne le ton : il ne va pas vous laisser souffler une seule seconde ! En effet, le temps est compté ! Le rythme soutenu vous rappelle constamment la course contre la montre à laquelle nos jeunes héros participent bien malgré eux. Les enjeux sont importants. Il y va de leur survie.
Nous allons suivre Oziel, Renn, Orik et Noy, personnages hauts en couleur, dans leur aventure, une véritable odyssée semée d'embûches, de complots, de trahisons, de meurtres, de mystères, de magie et d'amour... On assistera à leur évolution, à leur prise de conscience des événements dans lesquels ils sont involontairement les éléments clés. Ils en ressortiront changés à jamais.
Pierre Bordage a cette facilité pour imaginer et décrire des lieux inimaginables, incroyables. « Arkane » ne déroge pas à la règle. Arkane, l'Insubmersible. Arkane, cette cité à la construction dépassant notre entendement. Elle est composée de plusieurs niveaux. D'étranges labyrinthes les séparent. Seuls les Torcherons peuvent vous y guider. Toutes personnes ayant voulu y pénétrer seules, n'en sont jamais ressorties. N'ayant pas le choix, c'est pourtant ce que va tenter Oziel afin d'échapper à ses poursuivants qui la traque inlassablement.
Une nouvelle fois, Pierre Bordage a écrit une histoire empreinte d'humanisme, un voyage initiatique où des thèmes qui lui sont chers sont développés. Certains passages font penser à de précédents ouvrages de l'auteur : « La Fraternité du Panca » , « Les Guerriers du Silence », « Abzalon » ou encore « Orchéron ».
Les Pétrocles, appelé également Œil de Pierre, ne sont pas sans rappeler les Scaythes d'Hyponéros. Rappelez-vous dans « Les Guerriers du Silence », la Confédération de Naflin est prête à voler en éclat. C'est un système usé et corrompu. Les Scaythes d'Hyponéros vont profiter de ce contexte géopolitique pour prendre le pouvoir. Pour cela ils vont traquer les derniers maîtres de la science inddique, dernier obstacle contre la réalisation leur plan. Dans « Arkane », les Pétrocles tentent de prendre le contrôle d'une Arkane usée et corrompue également. Afin d'assurer la réussite de leur plan, ils vont traquer les derniers enchanteurs de pierre afin de les éliminer. Ils pourraient en effet empêcher la mise en œuvre des projets des Œil de Pierre.
Le souffle du dragon du Drac rappelle étrangement le mystérieux Xui, le souffle vital toujours dans « Les Guerriers du Silence » ou encore la relation symbiotique qu'ont les frères du Panca avec leur cakra, le disque lanceur de feu, gravé du pentale, animal mythique à 5 cornes et à 5 ailes, utilisant l'énergie vitale dans « La Fraternité du Panca ». Tout comme le Drac en symbiose avec Oziel, ils réagissent à la présence d'un danger imminent. Il aurait été intéressant de développer un peu plus cette symbiose entre Oziel et l'étrange animal. Un certain nombre de question restent sans réponse hélas. J'aurais aimé en savoir plus. Comment de mythique ces créatures sont redevenues réelles...
Autre thème développé que l'on retrouve également dans « Abzalon », la beauté. Elle n'est pas forcément extérieure, mais bien souvent intérieure. Malgré ses apparences de monstre, Abzalon montre une bonté intérieure que nul n'aurait imaginé un seul instant. De la même façon Renn n'attache aucune importance aux difformités d'Oziel. Il est plutôt attiré par la beauté de son âme.
La religion a une place importante dans « Arkane » également. C'est un sujet que Pierre Bordage évoque souvent dans ses romans. Comment au nom d'un Dieu, d'une divinité, des gens aux intentions malveillantes arrivent à manipuler les masses afin d'assouvir leur soif de pouvoir et d'arriver à leurs fins.
Durant la lecture, j'ai pensé constamment à ces différents ouvrages. Je n'ai pas pu m'empêcher d'essayer d'établir les points communs mais aussi les différences entre eux et « Arkane ».
Bragelonne réussit un joli coup en ajoutant Pierre Bordage à son catalogue. Pour cette occasion, l'éditeur propose une très belle édition. Les illustrations sont de Didier Graffet qui a travaillé entre autres pour Mnémos et pour Bernard Werber. Il a reçu en 2002 le Grand Prix de l'Imaginaire pour l'ensemble de son œuvre.
Pour résumer, Pierre Bordage ne réinvente pas ici la Fantasy. Pierre Bordage fait du Pierre Bordage. Mais pour un coup d'essai, nous avons avec « Arkane » un ouvrage extraordinaire, à la hauteur des écrits de l'auteur auxquels on est habitué. L'essai est transformé et on attend avec impatience la suite d’ « Arkane ».
Après 25 ans, Pierre Bordage met de côté son domaine de prédilection, la Science-Fiction. Après avoir exploré le space opera, le planet opera, l'anticipation, le fantastique, le post-apocalyptique, l'auteur tente l'aventure dans le monde de la Fantasy. Et c'est mission réussie avec « Arkane ». Nous avons ici une histoire complexe et passionnante avec des jeunes héros aux destins entremêlés et incroyables.
Retenez votre souffle, vous allez en avoir besoin. Dès les premières pages, vous allez être précipités dans l'intrigue. Pierre Bordage donne le ton : il ne va pas vous laisser souffler une seule seconde ! En effet, le temps est compté ! Le rythme soutenu vous rappelle constamment la course contre la montre à laquelle nos jeunes héros participent bien malgré eux. Les enjeux sont importants. Il y va de leur survie.
Nous allons suivre Oziel, Renn, Orik et Noy, personnages hauts en couleur, dans leur aventure, une véritable odyssée semée d'embûches, de complots, de trahisons, de meurtres, de mystères, de magie et d'amour... On assistera à leur évolution, à leur prise de conscience des événements dans lesquels ils sont involontairement les éléments clés. Ils en ressortiront changés à jamais.
Pierre Bordage a cette facilité pour imaginer et décrire des lieux inimaginables, incroyables. « Arkane » ne déroge pas à la règle. Arkane, l'Insubmersible. Arkane, cette cité à la construction dépassant notre entendement. Elle est composée de plusieurs niveaux. D'étranges labyrinthes les séparent. Seuls les Torcherons peuvent vous y guider. Toutes personnes ayant voulu y pénétrer seules, n'en sont jamais ressorties. N'ayant pas le choix, c'est pourtant ce que va tenter Oziel afin d'échapper à ses poursuivants qui la traque inlassablement.
Une nouvelle fois, Pierre Bordage a écrit une histoire empreinte d'humanisme, un voyage initiatique où des thèmes qui lui sont chers sont développés. Certains passages font penser à de précédents ouvrages de l'auteur : « La Fraternité du Panca » , « Les Guerriers du Silence », « Abzalon » ou encore « Orchéron ».
Les Pétrocles, appelé également Œil de Pierre, ne sont pas sans rappeler les Scaythes d'Hyponéros. Rappelez-vous dans « Les Guerriers du Silence », la Confédération de Naflin est prête à voler en éclat. C'est un système usé et corrompu. Les Scaythes d'Hyponéros vont profiter de ce contexte géopolitique pour prendre le pouvoir. Pour cela ils vont traquer les derniers maîtres de la science inddique, dernier obstacle contre la réalisation leur plan. Dans « Arkane », les Pétrocles tentent de prendre le contrôle d'une Arkane usée et corrompue également. Afin d'assurer la réussite de leur plan, ils vont traquer les derniers enchanteurs de pierre afin de les éliminer. Ils pourraient en effet empêcher la mise en œuvre des projets des Œil de Pierre.
Le souffle du dragon du Drac rappelle étrangement le mystérieux Xui, le souffle vital toujours dans « Les Guerriers du Silence » ou encore la relation symbiotique qu'ont les frères du Panca avec leur cakra, le disque lanceur de feu, gravé du pentale, animal mythique à 5 cornes et à 5 ailes, utilisant l'énergie vitale dans « La Fraternité du Panca ». Tout comme le Drac en symbiose avec Oziel, ils réagissent à la présence d'un danger imminent. Il aurait été intéressant de développer un peu plus cette symbiose entre Oziel et l'étrange animal. Un certain nombre de question restent sans réponse hélas. J'aurais aimé en savoir plus. Comment de mythique ces créatures sont redevenues réelles...
Autre thème développé que l'on retrouve également dans « Abzalon », la beauté. Elle n'est pas forcément extérieure, mais bien souvent intérieure. Malgré ses apparences de monstre, Abzalon montre une bonté intérieure que nul n'aurait imaginé un seul instant. De la même façon Renn n'attache aucune importance aux difformités d'Oziel. Il est plutôt attiré par la beauté de son âme.
La religion a une place importante dans « Arkane » également. C'est un sujet que Pierre Bordage évoque souvent dans ses romans. Comment au nom d'un Dieu, d'une divinité, des gens aux intentions malveillantes arrivent à manipuler les masses afin d'assouvir leur soif de pouvoir et d'arriver à leurs fins.
Durant la lecture, j'ai pensé constamment à ces différents ouvrages. Je n'ai pas pu m'empêcher d'essayer d'établir les points communs mais aussi les différences entre eux et « Arkane ».
Bragelonne réussit un joli coup en ajoutant Pierre Bordage à son catalogue. Pour cette occasion, l'éditeur propose une très belle édition. Les illustrations sont de Didier Graffet qui a travaillé entre autres pour Mnémos et pour Bernard Werber. Il a reçu en 2002 le Grand Prix de l'Imaginaire pour l'ensemble de son œuvre.
Pour résumer, Pierre Bordage ne réinvente pas ici la Fantasy. Pierre Bordage fait du Pierre Bordage. Mais pour un coup d'essai, nous avons avec « Arkane » un ouvrage extraordinaire, à la hauteur des écrits de l'auteur auxquels on est habitué. L'essai est transformé et on attend avec impatience la suite d’ « Arkane ».
📘 Tome 2 - La Résurrection (2018)
Après le massacre de son clan, Oziel, fille de la maison du Drac, a réussi à fuir dans les bas-fonds de la cité labyrinthique d’Arkane. C'est là qu'elle va se mettre en quête de son frère aîné et organiser leur vengeance…
De leur côté, Renn, l’apprenti enchanteur de pierre, et Orik, le guerrier déraciné, arrivent en vue de la grande cité porteurs d’une bien sinistre nouvelle : l’approche imminente de l’invincible armée qui a déjà anéanti le royaume d’Orik.
Bientôt les destinées du trio vont s’entremêler et décider de l’avenir d’Arkane…
Fiche de lecture
« La Résurrection » est la seconde partie d'Arkane, dyptique commencé avec « La Désolation ». Je l'avoue, j'ai dû réfréner mes ardeurs. En effet, vu la richesse et la complexité de l'histoire, j'ai souhaité relire le premier volume avant d'entamer ce nouveau roman, histoire de rafraîchir un peu ma mémoire. Faut dire que plus d'un an et demi s'est écoulé entre la parution du premier et du deuxième tome, « La Résurrection » ayant eu d'importants retards pour sa sortie.
La mémoire rafraîchie, j'ai enfin retrouvé avec plaisir nos jeunes héros tels que je les avais laissés, comme si le temps s'était figé entre les deux tomes. Il me tardait d'avoir les réponses à mes interrogations. Comment Oziel allait-elle se sortir de sa situation désastreuse ? Allait-elle retrouver son frère Matteo ? Quand Renn allait-il réellement prendre conscience qu'il possédait bel et bien certains pouvoirs et quand commencerait-il enfin à apprendre à les utiliser ? Qui était réellement Orik et quelle était cette chose qui le hantait ? Combien de temps allait mettre Noy à s'apercevoir qu'il était manipulé et qu'il se fourvoyait ?
La plupart des questions que l'on se posait dans la première partie trouvent ici leur réponse. Toutes les pièces se mettent en place et tout converge vers un seul et un unique point : Arkane. Arkane... dont enfin on va apprendre comment elle a été bâtie et par qui. Cette ville aux proportions incroyables, défiant toute imagination, cette ville des extrêmes. Elle renferme en son sein le meilleur... et le pire dont l'humanité est capable. Cette ville, telle la tour de Babel, où plus on monte dans les niveaux plus on se rapproche de Dieu.
La Résurrection et la Désolation, ces deux courants religieux que tout oppose, ont une place importante également dans cette seconde partie en particulier avec les frères jumeaux télépathes Arjo et Jifar. L'un a rejoint la Désolation, l'autre la Résurrection. Mais malgré tout, ils restent très liés et vont faire tout leur possible pour venir en aide à Oziel.
Ce qui est frustrant avec le dernier volume d'un cycle, c'est le nombre de pages qui restent que l'on voit fondre comme neige au soleil avant le dénouement. Et là, on se dit « Comment l'histoire va se terminer en quelques dizaines de pages ? », puis « en seulement quelques pages ? » ... alors que l'on a cette certitude que plein de choses encore vont survenir. Souvent ce que je reproche aux fins, c'est leur brièveté. Et c'est le cas ici. J'aurais aimé savoir comment nos jeunes héros allaient commencer leur nouvelle vie. Car rien ne sera plus jamais pareil pour eux. Je suis resté un peu sur ma faim. En effet, il aura fallu pratiquement deux tomes pour converger vers Arkane et pour descendre dans les Fonds. J'imaginais une bataille épique. Avec Noy, souverain d'un étrange peuple, celui des Akchas, peuple qui a d'ailleurs été très, trop, rapidement remis à sa place. Avec les animaux mystiques faisant une brève apparition. Je ne vais pas aller plus loin afin d'éviter de révéler trop d'éléments. Enfin, j'imaginais une fin plus grandiose, à la hauteur de la véritable odyssée qu'ont traversé nos aventuriers.
Mais malgré cette fin rapide et une certaine mécanique trop répétitive (rencontre, aide, trahison) ce dyptique est passionnant et nous tient en haleine. Pierre Bordage reste un très grand conteur et fait ici une entrée remarquée dans la Fantasy mais ne révolutionne pas le genre.
La mémoire rafraîchie, j'ai enfin retrouvé avec plaisir nos jeunes héros tels que je les avais laissés, comme si le temps s'était figé entre les deux tomes. Il me tardait d'avoir les réponses à mes interrogations. Comment Oziel allait-elle se sortir de sa situation désastreuse ? Allait-elle retrouver son frère Matteo ? Quand Renn allait-il réellement prendre conscience qu'il possédait bel et bien certains pouvoirs et quand commencerait-il enfin à apprendre à les utiliser ? Qui était réellement Orik et quelle était cette chose qui le hantait ? Combien de temps allait mettre Noy à s'apercevoir qu'il était manipulé et qu'il se fourvoyait ?
La plupart des questions que l'on se posait dans la première partie trouvent ici leur réponse. Toutes les pièces se mettent en place et tout converge vers un seul et un unique point : Arkane. Arkane... dont enfin on va apprendre comment elle a été bâtie et par qui. Cette ville aux proportions incroyables, défiant toute imagination, cette ville des extrêmes. Elle renferme en son sein le meilleur... et le pire dont l'humanité est capable. Cette ville, telle la tour de Babel, où plus on monte dans les niveaux plus on se rapproche de Dieu.
La Résurrection et la Désolation, ces deux courants religieux que tout oppose, ont une place importante également dans cette seconde partie en particulier avec les frères jumeaux télépathes Arjo et Jifar. L'un a rejoint la Désolation, l'autre la Résurrection. Mais malgré tout, ils restent très liés et vont faire tout leur possible pour venir en aide à Oziel.
Ce qui est frustrant avec le dernier volume d'un cycle, c'est le nombre de pages qui restent que l'on voit fondre comme neige au soleil avant le dénouement. Et là, on se dit « Comment l'histoire va se terminer en quelques dizaines de pages ? », puis « en seulement quelques pages ? » ... alors que l'on a cette certitude que plein de choses encore vont survenir. Souvent ce que je reproche aux fins, c'est leur brièveté. Et c'est le cas ici. J'aurais aimé savoir comment nos jeunes héros allaient commencer leur nouvelle vie. Car rien ne sera plus jamais pareil pour eux. Je suis resté un peu sur ma faim. En effet, il aura fallu pratiquement deux tomes pour converger vers Arkane et pour descendre dans les Fonds. J'imaginais une bataille épique. Avec Noy, souverain d'un étrange peuple, celui des Akchas, peuple qui a d'ailleurs été très, trop, rapidement remis à sa place. Avec les animaux mystiques faisant une brève apparition. Je ne vais pas aller plus loin afin d'éviter de révéler trop d'éléments. Enfin, j'imaginais une fin plus grandiose, à la hauteur de la véritable odyssée qu'ont traversé nos aventuriers.
Mais malgré cette fin rapide et une certaine mécanique trop répétitive (rencontre, aide, trahison) ce dyptique est passionnant et nous tient en haleine. Pierre Bordage reste un très grand conteur et fait ici une entrée remarquée dans la Fantasy mais ne révolutionne pas le genre.