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2010 : L'Année du premier Contact | 2010 : The Year We Make Contact | 1984


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 25/03/2012 | Lu 3068 fois





Affiche et synopsis

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Les Américains et les Russes cherchent à savoir ce qu'est devenu HAL 9000. Dans un monde où la guerre froide est toujours d'actualité, trois américains (le directeur de la mission précédente, l'ingénieur qui a conçu le vaisseau spatial Discovery et le créateur de l'ordinateur) partent avec une équipe soviétique à bord du vaisseau spatial Leonov. Alors que sur Terre les tensions sont au maximum et que la guerre est sur le point d'éclater, les scientifiques des deux camps vont devoir s'unir pour comprendre l'origine de la folie de HAL et survivre... 

Présentation

« 2010 L’Année du premier Contact » est la suite directe du célèbre film « 2001 L’Odyssée de l’Espace ». Je le dis franchement : ce second opus réalisé par Peter Hyams n’a clairement pas l’envergure du premier film de Stanley Kubrick. Dans « 2001 », on trouve des questions d’ordres métaphysiques et l’aspect artistique du film joue un grand rôle sur l’impression qu’il laisse. Le film « 2010 » est plus terre à terre et plus conventionnel, l’approche est plus pratique et on nous livre des réponses. Bien que ces deux opus soient très différents, et bien que « 2010 » soit nettement moins populaire que « 2001 », cette suite a pourtant tout pour elle !

Premièrement, elle est basée sur un scénario du Maître Arthur C. Clarke, et fait honneur au livre de l’écrivain. Deuxièmement, on a le plaisir de voir Arthur C. Clarke en personne y faire une très courte apparition (il nourrit les oiseaux assis sur un banc devant la Maison Blanche). Ensuite, un des points forts suivants, c’est que le film présente des scènes réalistes : par exemple, les vaisseaux ne font pas de bruit dans l’espace (ce qui est rare à la TV et qui mérite d’être souligné), il n’y a pas d’effets spéciaux à gogo, et le jeu des acteurs est crédible.

Il y a du suspens et de l'action. Bref, l’accent est mis sur la qualité du scénario, et non sur le fait de vouloir en mettre plein la vue...

Et pour terminer, cette œuvre, bien que moralisatrice, délivre un message que je trouve des plus sympas. La fin est tout simplement sublime, et positive aussi. Elle ouvre sur des possibilités dont on n’oserait rêver…

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