Wonder Woman Dead Earth | Daniel Warren Johnson | 2020

Lorsque Wonder Woman se réveille du sommeil séculaire dans lequel elle a été plongée, elle découvre que la Terre n'est plus qu'un vaste désert radioactif... Piégée au cœur de cette plaine stérile tapissée des cendres d'un passé ravagé par l'arme nucléaire, la Princesse Amazone se doit alors de protéger la dernière cité humaine de monstres titanesques et tâche tant bien que mal de découvrir les secrets cachée sous la poussière de cette terre morte et désolée.
 

Comics découvert que récemment (5 ans après sa publication en France), ce Wonder Woman est incroyable, loin de l'image que l'on se fait du personnage, et surtout loin de la plupart des publications où elle apparaît. Point de couleurs chatoyantes, de personnages beaux et musclés ni tout ce qui pourrait ressembler à un comics mainstream (sans critique contre ceux-là j'en suis fan aussi).

Ici le monde a été dévasté par une guerre atomique et le dessin illustre à merveille cette dégradation. Wonder Woman est la seule survivante de tous les héros DC (on découvre au fil des pages ce qui est arrivé à Batman et Superman). Elle se réveille sans repère, sans la majorité de ses pouvoirs et capacités, et doit apprendre à vivre dans ce monde infesté de mutants.

Elle va tenter d'emmener ce qu'il reste de l'humanité vers un îlot de sécurité, tout en découvrant les conséquences de cette guerre passée.

Gros avantage de ce livre, c'est un récit complet en un seul tome, nul besoin de s'engager sur des années d'achats pour avoir le fin mot de l'histoire.