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Time out | 2011


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 07/03/2012 | Lu 956 fois





Affiche et synopsis

Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.

Présentation

Au départ, une affiche avec Justin Timberlake et Amanda Seyfried (la feune femme de Mamma Mia!) ce n'est pas ce qui attire le plus le fan de SF. Pourtant, il faut reconnaître à Timberlake que sa participation à Social Network était convaincante. Et le thème n'avait pas l'air mal. Quand l'occasion s'est présentée d'aller le voir avec l'école, je n'ai donc pas hésité. Et finalement, ce film est très bien.

Commençons par le scénario. Le thème de base est intéressant et, en plus, il est bien traité ! Dans le contexte actuel de crise économique, il est difficile de ne pas voir dans ce film une critique du système financier et économique actuel, basé sur les dogmes du capitalisme néo-libéral et générateurs d'inégalités croissantes. Je ne ferai pas mon Che, mais je dois dire que la façon dont les héros emmerdent le système et ses pions a quelque chose de jouissif. Le message est simple, mais pas délivré de manière simpliste. On évite de tomber dans le cliché de Robin des Bois.

L'action est très soutenue, avec peu de moments de repos. Ca court (forcément puisqu'on manque de temps), ça saute, ça cogne, ça tire, ça explose... Il y a une chose que je ne peux pas leur pardonner, c'est d'avoir démoli une Jaguar. J'ose espérer que c'était une fausse... Les dialogues sont parfois un peu plats, ou convenu. Ca manque souvent d'humour mais ça passe malgré tout.

L'image est belle, avec une esthétique recherchée. Il y a un décalage visuel net entre les ghettos des pauvres, à l'architecture post-industrielle et les zones des riches, modernes et pleines de classe.

Venons-en aux acteurs. Le petit Justin joue nettement mieux qu'il chante. Il faut reconnaître que ce n'est pas difficile vu la m***e qu'il nous sort à chaque album. A l'écran, il a de la présence. Quant à Amanda, c'est bien simple : on ne la reconnaît pas ! On est bien loin de la petite fille fleur bleue de Mamma Mia! Ici, la jeune héritière devient très vite une méchante fille. Trop vite et facilement peut-être ? Le duo Seyfried-Timberlake se la joue Bonnie & Clyde, et ça marche !

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