Synopsis
C'est l’histoire d’un cascadeur, et comme tous les cascadeurs, il se fait tirer dessus, exploser, écraser, jeter par les fenêtres et tombe toujours de plus en plus haut… pour le plus grand plaisir du public.
Après un accident qui a failli mettre fin à sa carrière, ce héros anonyme du cinéma va devoir retrouver une star portée disparue, déjouer un complot et tenter de reconquérir la femme de sa vie tout en bravant la mort tous les jours sur les plateaux.
Que pourrait-il lui arriver de pire ?
Genres : action, comédie
Après un accident qui a failli mettre fin à sa carrière, ce héros anonyme du cinéma va devoir retrouver une star portée disparue, déjouer un complot et tenter de reconquérir la femme de sa vie tout en bravant la mort tous les jours sur les plateaux.
Que pourrait-il lui arriver de pire ?
Genres : action, comédie
Montage © Le Galion des Etoiles
Présentation
L'Homme qui tombe à pic, coffrets DVD des saisons 1 et 2 | Photo © Koyolite Tseila, éditions privées
J’ai une tendresse toute particulière pour la série TV « L’Homme qui tombe à pic » (1981-1986), dont je regarde régulièrement les épisodes, au gré de mes envies, et avec encore le même plaisir. C’est une série que j’ai toujours appréciée, car elle me met de bonne humeur et me divertit, tout en étant zéro pour cent prise de tête. Je ne pouvais qu’être intriguée par l’arrivée, en 2024, de son adaptation cinématographique, « The Fall Guy ». Sans attentes particulières, je me suis enfin lancée dans la découverte du film, persuadée que l’absence d’attentes serait synonyme d’absence de déception.
Dès le générique de début, visuellement très proche de celui de la série originale, le film annonce la couleur : il s’agit d’un hommage appuyé à l’œuvre de Glen A. Larson.
Du côté du scénario, le film ne brille pas par son originalité.
📖 Le pitch
Le cascadeur Colt Seavers et son assistante, Jody Banks – devenue Jody Moreno dans cette version, sans qu’on sache vraiment pourquoi – vivent une belle histoire d’amour sur les plateaux de tournage. Leur relation est brutalement interrompue lorsqu’un accident survient : Colt est victime d’une chute spectaculaire lors d’une cascade. Grièvement blessé, il s’éclipse soudainement de la vie de Jody (et du reste du monde), la laissant sans nouvelles.
Dix-huit mois plus tard, Jody a pris un nouveau tournant dans sa carrière : elle est désormais réalisatrice de son propre film (de science-fiction !), intitulé « Metalstorm ». Mais un problème de taille vient perturber le tournage : la doublure de l’acteur principal, chargée des cascades, ne se présente plus sur le plateau. Face à l’urgence, Jody demande à son équipe de trouver n’importe quel cascadeur disponible…
… et l’équipe recrute Colt Seavers ! Lorsque Jody découvre la présence de Colt, la tension monte d’un cran, il y a du grabuge dans le mégaphone (c’est le cas de le dire) : elle lui reproche d’être parti sans explication. De son côté, Colt, peu bavard et maladroit pour exprimer ses sentiments, se retrouve démuni. Il comprend alors qu’il va devoir se battre pour regagner le cœur de Jody…
Ainsi, le pitch tient à peu près en une phrase : I was made for lovin’you, baby…
✍️ Mon ressenti
Avec son humour omniprésent, ses successions de cascades spectaculaires, son action effrénée, son rythme soutenu et sa légèreté assumée, le film remplit tout à fait son job en restant assez fidèle à l’esprit de la série originelle. La nouveauté notable réside dans la romance entre Colt et Jody.
Très honnêtement, ce n’est pas ce que j’appellerai un bon film, mais il est distrayant à visionner un soir où l’on a les neurones en rade, un seau de pop-corn et une bonne bouteille de vin à portée de mains. En ce sens, je l'ai apprécié.
➕ Points positifs
Il y a tout de même des éléments qui m’ont beaucoup plus, à commencer par la bande-son qui est géniale, mêlant des titres phares comme « I Was Made For Lovin’ You » du groupe Kiss, « Thunder » d’ACDC, ou encore « Against all Odds » de Phil Collins, contribuant ainsi à l’ambiance rétro et dynamique du film.
De plus, le long-métrage présente de sympathiques clins d’œil à des séries TV de la même époque : « Miami Vice » (série dans laquelle Gene Simmons, le bassiste de Kiss, et Phil Collins ont été guest-stars), « L’Agence tous risques », « Magnum », « Galactica »…
Les références ont de quoi réjouir les amateurs de pop culture !
💜 Ce que j’ai préféré ?
Le générique de fin, rythmé par la reprise de Blake Shelton du mythique « Unknown Stuntman » (Fall Guy Theme) interprété à l’origine par Lee Majors, accompagné d’un bêtisier des scènes du film.
Et, cerise sur le gâteau : la courte scène post-générique réunit Lee Majors et Heather Thomas, offrant aux fans dont je fais partie une émotion sincère de les revoir ensemble, plus de 40 ans après la fin de la série. J’en ai eu la larme à l’œil et le sourire attendri.
🎬 En conclusion
« The Fall Guy » n’est ni un grand, ni un bon film, mais il remplit parfaitement sa mission : divertir et rendre hommage à une série culte, sans prétention. Si cette romance sur fond de cascades ne m’a pas passionnée, j’ai néanmoins été conquise par le générique de début, le générique de fin et la scène post-générique, qui apportent une touche de tendresse et de nostalgie à l’ensemble. Ces trois moments m’ont davantage marquée que le film lui-même. Et c’est eux que je retiendrai tout particulièrement, pour l'aspect "émotions".
Quant à Long John Silver (mon chéri), qui a visionné le film en ma compagnie, il dit de celui-ci qu’il entre dans le top 10 des plus mauvais films qu’il ait vus.
💬 Partagez votre avis !
Il ne vous reste plus qu’à vous forger votre propre opinion. N’hésitez pas à nous la partager en commentaire ci-dessous, afin d’enrichir l’échange autour de ce film.
Dès le générique de début, visuellement très proche de celui de la série originale, le film annonce la couleur : il s’agit d’un hommage appuyé à l’œuvre de Glen A. Larson.
Du côté du scénario, le film ne brille pas par son originalité.
📖 Le pitch
Le cascadeur Colt Seavers et son assistante, Jody Banks – devenue Jody Moreno dans cette version, sans qu’on sache vraiment pourquoi – vivent une belle histoire d’amour sur les plateaux de tournage. Leur relation est brutalement interrompue lorsqu’un accident survient : Colt est victime d’une chute spectaculaire lors d’une cascade. Grièvement blessé, il s’éclipse soudainement de la vie de Jody (et du reste du monde), la laissant sans nouvelles.
Dix-huit mois plus tard, Jody a pris un nouveau tournant dans sa carrière : elle est désormais réalisatrice de son propre film (de science-fiction !), intitulé « Metalstorm ». Mais un problème de taille vient perturber le tournage : la doublure de l’acteur principal, chargée des cascades, ne se présente plus sur le plateau. Face à l’urgence, Jody demande à son équipe de trouver n’importe quel cascadeur disponible…
… et l’équipe recrute Colt Seavers ! Lorsque Jody découvre la présence de Colt, la tension monte d’un cran, il y a du grabuge dans le mégaphone (c’est le cas de le dire) : elle lui reproche d’être parti sans explication. De son côté, Colt, peu bavard et maladroit pour exprimer ses sentiments, se retrouve démuni. Il comprend alors qu’il va devoir se battre pour regagner le cœur de Jody…
Ainsi, le pitch tient à peu près en une phrase : I was made for lovin’you, baby…
✍️ Mon ressenti
Avec son humour omniprésent, ses successions de cascades spectaculaires, son action effrénée, son rythme soutenu et sa légèreté assumée, le film remplit tout à fait son job en restant assez fidèle à l’esprit de la série originelle. La nouveauté notable réside dans la romance entre Colt et Jody.
Très honnêtement, ce n’est pas ce que j’appellerai un bon film, mais il est distrayant à visionner un soir où l’on a les neurones en rade, un seau de pop-corn et une bonne bouteille de vin à portée de mains. En ce sens, je l'ai apprécié.
➕ Points positifs
Il y a tout de même des éléments qui m’ont beaucoup plus, à commencer par la bande-son qui est géniale, mêlant des titres phares comme « I Was Made For Lovin’ You » du groupe Kiss, « Thunder » d’ACDC, ou encore « Against all Odds » de Phil Collins, contribuant ainsi à l’ambiance rétro et dynamique du film.
De plus, le long-métrage présente de sympathiques clins d’œil à des séries TV de la même époque : « Miami Vice » (série dans laquelle Gene Simmons, le bassiste de Kiss, et Phil Collins ont été guest-stars), « L’Agence tous risques », « Magnum », « Galactica »…
Les références ont de quoi réjouir les amateurs de pop culture !
💜 Ce que j’ai préféré ?
Le générique de fin, rythmé par la reprise de Blake Shelton du mythique « Unknown Stuntman » (Fall Guy Theme) interprété à l’origine par Lee Majors, accompagné d’un bêtisier des scènes du film.
Et, cerise sur le gâteau : la courte scène post-générique réunit Lee Majors et Heather Thomas, offrant aux fans dont je fais partie une émotion sincère de les revoir ensemble, plus de 40 ans après la fin de la série. J’en ai eu la larme à l’œil et le sourire attendri.
🎬 En conclusion
« The Fall Guy » n’est ni un grand, ni un bon film, mais il remplit parfaitement sa mission : divertir et rendre hommage à une série culte, sans prétention. Si cette romance sur fond de cascades ne m’a pas passionnée, j’ai néanmoins été conquise par le générique de début, le générique de fin et la scène post-générique, qui apportent une touche de tendresse et de nostalgie à l’ensemble. Ces trois moments m’ont davantage marquée que le film lui-même. Et c’est eux que je retiendrai tout particulièrement, pour l'aspect "émotions".
Quant à Long John Silver (mon chéri), qui a visionné le film en ma compagnie, il dit de celui-ci qu’il entre dans le top 10 des plus mauvais films qu’il ait vus.
💬 Partagez votre avis !
Il ne vous reste plus qu’à vous forger votre propre opinion. N’hésitez pas à nous la partager en commentaire ci-dessous, afin d’enrichir l’échange autour de ce film.
I Was Made For Lovin’ You (from The Fall Guy)
💥 Trop cool la version de Yungblud ! 💥
💥 Trop cool la version de Yungblud ! 💥