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Stargate : Continuum | 2008


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 06/10/2011 | Lu 690 fois





Affiche et synopsis

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Chargé des missions les plus dangereuses, le commando d'élite Stargate SG1 parcourt sans cesse la galaxie pour enquêter sur des civilisations mystérieuses et protéger la Terre des forces extra-terrestres malveillantes. De retour sur Terre en catastrophe, l'unité SG1 découvre un monde où la Porte des Etoiles, un ancien artéfact qui leur permettait d'accéder à d'innombrables planètes, n'a jamais existé ! Persuadée que le cours du temps a été altéré par leur redoutable ennemi alien, le Goa'uld Ba'al, l'équipe SG1 tente de convaincre les autorités que c'est bien la survie de toute la planète qui est en jeu ! 

Présentation

Ce second téléfilm m’a vraiment beaucoup plu, car il entre dans le cadre de ce que j’appelle « l’esprit Stargate ». Il correspond au type de scénario des premières saisons de la série, où la machine à gros sous n’était pas encore le moteur qui dirigeait les scénarios. Niveau chronologique, ce téléfilm pourrait peut-être se situer à quelque part dans la saison 10, lorsque la fille de Vala et son symbiote (un clone de Baal) meurent. L’atmosphère du téléfilm est comparable à celle des épisodes des saisons 4 et 5, mais les personnages sont bel et bien ceux que nous avons « quittés » en fin de saison 10. Je pense aussi qu’il faut le voir comme un double-épisode, plus que comme un film ; une bulle temporelle. Le scénario est bon, même si certains événements sont prévisibles, le rythme soutenu. Ca bouge! Et une fois de plus, on est entraîné dans un continuum espace-temps formidable.

En ce qui concerne les personnages :
 
Samantha Carter : Pour une fois, elle ne passe pas son temps à bricoler. Au contraire, c’est son intelligence et sa sensibilité qui sont mises en avant et, de par les émotions qu’elle dégage, le personnage y gagne en profondeur et en crédibilité.

Daniel Jackson : Il me semble que pour une fois, depuis le départ de RDA, il trouve bien sa place au sein de l’équipe. Il ne vole pas la vedette à Cameron et ne reste pas non plus en retrait. Il se démarque, il sort enfin son nez de ses bouquins et de ses vieilles reliques, et est un peu plus « accessible ». Son accident nous inspire de la pitié. Mais le personnage est fort et ne se lamente pas sur son sort. Au contraire, il se bat pour ce qu’il croit et ne se gêne pas de dire tout haut ce qu’il pense tout bas. A quelque part, il marche un peu les traces laissées par O’Neill…

Cameron Mitchell : Ah ! Enfin l’acteur a pu nous faire part de ses talents, sans être bridé comme il l’a été tout au long des saisons 9 et 10, contraint de jouer les super-héros. Cameron est un leader accompli, mais avant tout, c’est un homme sensible et touchant. Même si c’est lui qui va sauver tout le monde, il le fait sans ses gros sabots cette fois-ci et ça passe comme une lettre à la poste.

Teal’c : L’acteur se retrouve inlassablement dans le même rôle : celui du Prima d’un dieu goa’uld, qui finit par retrouver sa liberté en changeant de camp. Cependant, Teal’c est un personnage qui a bien mûri et qui s’est affirmé dans la franchise Stargate. Fini les petites phrases du genre « En effet. », ou encore le haussement de sourcil. Teal’c parle ! Et c’est tant mieux, car il en a des choses à dire.

Vala Maldoran : Cette chère Vala change radicalement son fusil d’épaule. Terminé la Vala à la Han Solo. Possédée par une larve goa’uld, Vala devient Quetesch. Et il s’avère que Quetesch est encore plus méchante et plus odieuse que Baal ! L’actrice le fait très bien, même si dans la première moitié du film, elle fait de la figuration.

Jack O’Neill : En fait, je ne sais même pas pourquoi RDA s’est donné la peine de se déplacer jusque sur les plateaux de tournage (en Antarctique même !). Peut-être était-ce un petit clin d’œil pour faire plaisir au fan, du style « hé le gars, je suis toujours là, ne m’oubliez pas ! ». Son apparition doit se résumer à quelques secondes. Son rôle et ses répliques (banales) n’apportent strictement rien à l’histoire. Mais bon, c’est sympa de le revoir. Cela nous rappelle cruellement qu’un Stargate sans O’Neill, c’est comme une tartine sans beurre…
 
Baal : Dommage que le personnage ne soit pas plus montré ! Il est doué cet acteur, vraiment. Il a des expressions et des tics faciaux qui sont incroyables. A la fois doux comme un nounours, et subitement plus vénéneux qu’une amanite, il est capable de renverser toutes les situations en sa faveur. Sauf qu’il n’avait pas prévu que Quetesch désirait être calife à la place du calife…Baal c’est un peu le type qui réfléchit, qui aime qu’un plan se déroule sans accroc, sauf que finalement, à la fin, y’a plus de plan mais que des accrocs !

Hammond : Dois-je préciser que c’est presque la larme à l’œil que j’ai regardé l’acteur Don S. Davis ? Soupir. Monsieur Hammond, c’était bon de vous revoir.

Landry : Ca m’a plu de voir Landry sortir de ses gongs. Bon… Beau Bridges est un bon acteur, mais ça on le savait déjà !

Voilà, donc en résumé, vous l’aurez compris : je suis plus contente qu’avec L’Arche de la Vérité !

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