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Perdus dans l'Espace | Lost in Space | 1998


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 21/12/2013 | Lu 1098 fois





Affiche et synopsis

2058 : L'humanité manque de ressources. La Force Spatiale Globale Unifiée prépare la colonisation de la planète Alpha Prime. Une hyper-porte est bâtie en orbite de la Terre, tandis que le Jupiter II est affrété avec la famille Robinson à son bord. Placés en cryogénisation durant les dix ans du voyage supraluminique vers Alpha Prime, ils auront pour tâche d'initier la construction d'une hyper-porte jumelle à celle orbitant autour de la Terre et ainsi faciliter la colonisation.

Mais le programme s'accélère suite à l'attaque de l’hyper-porte terrienne par la faction terroriste de la Sédition Globale...

John Robinson, sa femme Maureen, et leurs enfants Judy, Penny et Will devront alors embarquer à bord du Jupiter II en compagnie du Major West, pilote, et de Zachary Smith, un traître...

Présentation

Après quelques recherches, je comprends que ce film est l'adaptation cinématographique de la série américaine des années 60 nommée « Lost in Space » (que je suis trop jeune pour avoir connue), elle même inspirée du film « Planète Interdite ».

Je comprend donc mieux cet arrière goût de kitsch à la sauce clichés extra-forte : le pilote dragueur compulsif, le vaisseau aux pièces larges comme la moitié d'un terrain de football, un vaisseau abandonné ou presque, le robot révolté a qui l'on sert un discours sur l'amitié et la famille - famille qui est d'ailleurs ici constituée de super-scientifiques à la manière des Zalinski de la série « Chérie » (« Chérie j'ai rétréci les gosses/agrandi le bébé ») - ainsi que d'une blonde pulpeuse qui tourne autour du pilote... Les effets spéciaux sont néanmoins appréciables

La présence de Matt LeBlanc (le Joey de « Friends ») et surtout de Gary Oldman au casting a de suite attiré mon attention et il n'a pas été difficile de trouver quel genre de personnage il incarne : sournois, retors et - pas assez ! – timbré.

Si on accepte avec un sourire amusé les avalanches de clichés, je trouve néanmoins assez bâclée l'histoire de voyage dans le temps. Je ne vais pas trop en dire pour ne pas spoiler, mais outre une rencontre entre les personnages et leurs doubles temporels (alors que la série des « Retour vers le Futur » et le film « Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban », confortés par les développements intellectuels sur le voyage dans le temps, nous invitent à éviter des paradoxes temporels !), la frontière entre ce qui s'est réellement passé et la réalité alternative est parfois floue, ce qui m'a profondément agacé.

A part ça – eh bien - ne vous attendez pas à autre chose que des scènes spectaculaires en explosions, des vilaines bébêtes, et tout un arsenal de clichés et de « déjà vus » qui rendent pourtant le film assez sympathique, si on n’est pas trop puriste et si on le prend comme il est : un divertissement sans trop de prises de têtes.

Copyright @ Jacques Bellezit pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur