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Pacific Rim | 2013


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 18/12/2013 | Lu 606 fois





Affiche et synopsis

Août 2013. Des créatures monstrueuses émergent d’une faille géologique dans l’Océan Pacifique, où s’est ouverte une brèche entre leur monde et le nôtre. Ces monstres, rapidement surnommés « Kaijus » (mot japonais décrivant des monstres géants comme Godzilla), attaquent violemment plusieurs villes bordant le Pacifique. Pour les combattre les États de la « Pacifc Rim » unissent leurs efforts pour créer une arme à l’échelle de l’ennemi : des robots géants, appelés les Jaegers, contrôlés en simultané par deux pilotes dont les esprits sont reliés par un pont neurologique. Les Jaegers s’avèrent efficaces dans un premier temps, mais les Kaijus multiplient leurs attaques.

Dans les années 2020, l’humanité a abandonné les « super-robots », préférant protéger leurs villes par d’énormes murailles en attendant de détruire la brèche inter-dimensionnelle et d’arrêter définitivement les attaques. Mais détruire cet accès n’a rien d’une sinécure. L’endroit s’avère être l’œuvre d’aliens préparant l’invasion de la Terre, et est protégé par d’autres créatures, dont seuls les Jaegers semblent capables de forcer l’accès. Malheureusement, de la poignée de super-robots restants, il n’en reste bientôt plus qu’un seul, commandé par un duo improbable : un ancien pilote, encore traumatisé par la mort de son frère pendant un affrontement contre un Kaiju et une jeune recrue qui n’est jamais allée sur le terrain…

Présentation

Critiques positives (64% chez Metacritic ; 71% pour Rotten Tomatoes) et gros succès dans les salles, ce film a reçu les applaudissements de rien moins que Go Nagai (le créateur des Mazinger et autres Goldorak, entre autres), qui a particulièrement apprécié le mélange de « fun » et d’action.

Entre les mains de nombreux réalisateurs, une telle idée de départ aurait pu donner un film limité aux bagarres pures et simples entre robots et montres géants pour cacher un scénario mince comme mon compte en banque après impôts. Or, même si on n'évite pas les lieux communs (le héros marqué par le drame, mais qui redevient le sauveur, etc.), Guillermo del Toro a fait un excellent travail et les acteurs sont convaincants. A prendre au 300e degré évidemment, mais on passe un bon moment devant son écran.

Copyright @ Thierry B. pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur