Synopsis
Le jeune Garraty va concourir pour "La Longue Marche", une compétition qui compte cent participants. Cet événement sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes.
Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi…
Note :
Réalisé par Francis Lawrence, ce film est une adaptation du roman de Stephen King Marche ou Crève (The Long Walk) publié en 1979 sous le pseudonyme "Richard Bachman".
Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi…
Note :
Réalisé par Francis Lawrence, ce film est une adaptation du roman de Stephen King Marche ou Crève (The Long Walk) publié en 1979 sous le pseudonyme "Richard Bachman".
Présentation
« Marche ou crève » met en lumière une manifestation sociale d’un procédé systématiquement fatal pour celles et ceux « affamés » par un système gouvernemental pris au sens littéral dans cet effrayant récit. Je n’ai pas abordé cette histoire sous l’angle d’un jeu de type « gladiateur urbain ». Il s’agit plutôt d’une représentation de notre société, teintée par l’exécution brutale d’une population asservie à un patriotisme tronqué. En filigrane, le texte dénonce le discours de rejet des puissants qui, se permettant tout, bafouent les règles élémentaires de la dignité humaine. La réflexion se concentre sur la masse populaire, manipulée face à une information journalistique invisible, passive, non dénonciatrice et aveugle.
Le gouvernement, ici de nature militaire, impose un lien indéfectible avec un pouvoir total et absolu.
L’adaptation de ce roman de Stephen King instille un ton amer, où la marche évoque le parcours de l’ouvrier se rendant au travail, soumis à des conditions inhumaines. Les chefs sanctionnent, les grandes entreprises, représentées par une direction implacable, punissent, et cette trajectoire de vie nous conduit tous vers la mort, en particulier celle de nos enfants. Il est ici question du monde du travail, de ces usines où les employés, chronométrés, humiliés et mis en concurrence, se battent pour une victoire illusoire. Ce système consacre un volontarisme destructeur, celui d’écraser son prochain et de s’aliéner soi-même, dans une configuration qui s’ouvre sur le nihilisme.
« Marche ou crève » parle avant tout du rapport à la souffrance volontaire, celle d’accepter l’inacceptable au sein du monde du travail – c’est là mon ressenti principal. Dans ces usines, les employés, chronométrés, humiliés et dressés les uns contre les autres, luttent pour un semblant de triomphe. En définitive, « Marche ou crève » explore ce rapport à la souffrance consentie, celle d’accepter l’inacceptable, avec une conclusion ouverte sur un vide existentiel.
Le gouvernement, ici de nature militaire, impose un lien indéfectible avec un pouvoir total et absolu.
L’adaptation de ce roman de Stephen King instille un ton amer, où la marche évoque le parcours de l’ouvrier se rendant au travail, soumis à des conditions inhumaines. Les chefs sanctionnent, les grandes entreprises, représentées par une direction implacable, punissent, et cette trajectoire de vie nous conduit tous vers la mort, en particulier celle de nos enfants. Il est ici question du monde du travail, de ces usines où les employés, chronométrés, humiliés et mis en concurrence, se battent pour une victoire illusoire. Ce système consacre un volontarisme destructeur, celui d’écraser son prochain et de s’aliéner soi-même, dans une configuration qui s’ouvre sur le nihilisme.
« Marche ou crève » parle avant tout du rapport à la souffrance volontaire, celle d’accepter l’inacceptable au sein du monde du travail – c’est là mon ressenti principal. Dans ces usines, les employés, chronométrés, humiliés et dressés les uns contre les autres, luttent pour un semblant de triomphe. En définitive, « Marche ou crève » explore ce rapport à la souffrance consentie, celle d’accepter l’inacceptable, avec une conclusion ouverte sur un vide existentiel.