Harlch était un petit paradis où l'on vivait très librement ; où l'on ignorait les conflits, les injustices et les tourments. Mais vinrent un jour de la Terre deux hommes, deux spécialistes chargés d'apporter à Harlech la culture terrestre et la parole du Christ. Version indulgente pour O'Hara, le catholique bon vivant ; version sourcilleuse et rigide pour Adams, le protestant puritain, choqué par la liberté de moeurs qui règne sur la planète. Et c'est ainsi que ce merveilleux petit univers apprit à connaitre la délation et l'immortalité...
Une fable tragi-comique où la truculence et l'imagination de Boyd s'en donnent à coeur joie. Une sorte de supplément au « Supplément au voyage de Bougainville ».
Une fable tragi-comique où la truculence et l'imagination de Boyd s'en donnent à coeur joie. Une sorte de supplément au « Supplément au voyage de Bougainville ».
Fiche de lecture
Le quatrième de couverture est suffisamment explicite pour éviter de trop révéler les perles contenues dans ce bijou d'humour, de cynisme, d'imagination, dont John Boyd a si bien le secret.
Vous l'aurez compris, un ouvrage très réussi, attachant, original, pertinent, où l'on voit constamment s'affronter les caractères très opposés de Red O'Hara, un Irlandais poivrot et coureur de jupons compulsif, et de John Adams un rigide pasteur de l'Alabama.
Ce récit stigmatise en le caricaturant l'esprit de conquête symbolique de l'impérialiste Amérique. Rappelons que s'il ne fut publié en français qu'en 1974, John Boyd a écrit ce petit chef-d’œuvre en 1969, année où le premier homme marcha sur la Lune... Et il n'était pas Belge !
Un très bon livre.
Vous l'aurez compris, un ouvrage très réussi, attachant, original, pertinent, où l'on voit constamment s'affronter les caractères très opposés de Red O'Hara, un Irlandais poivrot et coureur de jupons compulsif, et de John Adams un rigide pasteur de l'Alabama.
Ce récit stigmatise en le caricaturant l'esprit de conquête symbolique de l'impérialiste Amérique. Rappelons que s'il ne fut publié en français qu'en 1974, John Boyd a écrit ce petit chef-d’œuvre en 1969, année où le premier homme marcha sur la Lune... Et il n'était pas Belge !
Un très bon livre.