Films

Jumper | 2008


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 18/11/2011 | Lu 457 fois





Affiche et synopsis

Depuis qu'il a découvert qu'il pouvait jumper n'importe où sur terre, le monde n'a plus de limites pour David Rice. Grâce à son pouvoir, il peut déjeuner en Egypte sur la tête du Sphinx, passer la journée à faire du surf en Australie, dîner à Paris et prendre le dessert au Japon. Les murs ne l'arrêtent plus et aucun coffre de banque ne lui résiste. Libre comme personne, David vit dans l'insouciance la plus totale, jusqu'à ce qu'il rencontre Griffin, un autre jeune homme qui possède comme lui le pouvoir de jumper. Ce dernier lui révèle qu'ils font partie d'une longue lignée de Jumpers traqués et éliminés sans pitié par une organisation secrète : les Paladins. Repéré par le chef de ces redoutables guerriers, David va se retrouver au centre d'une guerre sans pitié qui dure depuis des siècles et va le conduire aux quatre coins du globe...

Présentation

Moi qui me réjouissais de voir un film avec Hayden Christensen, quelle grosse déception.

Le héros se la pète grave et le méchant est très méchant. Tous les personnages - sans exception - sont totalement insipides, donc pas attachants pour un sou. L’unique rôle de la fille consiste à faire en sorte que le méchant ait l’air encore plus cruel, le héros encore plus fort. Pathétique, quoi.

Le scénario est... il est quoi déjà ? Ah oui : maigre. Il consiste en une succession de sauts. 

Relevons tout de même que les effets spéciaux en jettent. L'idée de pouvoir se déplacer d'un bout à l'autre de la Terre par la simple pensée est assez géniale. Imaginez donc : un matin sur une plage en Australie, l'après-midi aux Maldives, le soir à Paris. Et ceci à moindre frais, bien évidemment ! Ça fait envie, non ? Et les idées ne manqueraient pas. Partant de ce principe, je trouve que c'est d'autant plus frustrant qu'on ne soit pas foutu de nous servir un bon scénario.

Bref, des effets spéciaux qui ne suffisent pas à combler la pauvreté de l'histoire. Sautez et passez votre chemin. Pour reprendre le slogan de l'affiche, si "le monde n'a pas de limites", j'ajouterais "les conneries qu'on sert aux téléspectateurs non plus".

Dommage pour Hayden Christensen qui est capable de bien mieux. Il suffit de le voir dans le Mystificateur, par exemple.

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