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Grand Central Arena | Ryk E. Spoor | 2010


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 03/04/2016 | Lu 848 fois





Ce ne devait être qu'un vol d'essai automatisé et la pilote, Ariane Austin, n'interviendrait qu'en dernier recours ; fort de la propulsion Sandrisson, le Graal allait franchir le dernier obstacle à l'expansion de l'humanité : le mur de la lumière. Mais c'est sur un autre mur que bute le vaisseau car la propulsion supraluminique ne conduit pas vers les étoiles, elle conduit à l'Arène. Piégé dans cette colossale enceinte qui dépasse l'imagination, l'équipage du Graal va devoir en apprendre les règles pour y survivre. S'y faire respecter parmi les multitudes d'espèces extraterrestres qui la peuplent, s'en échapper et protéger le destin de l'humanité...

Le space opera de l’âge d’or de la s.-f. américaine est de retour ! De l’action, de la manipulation, de grands enjeux et de rudes affrontements, de l’exotisme et tout un bestiaire d’extraterrestres baroques.

Fiche de lecture

Pour l'amatrice de space opera que je suis, cet ouvrage avait – de prime abord – tout pour me plaire, puisqu’il est vendu avec la mention « Le space opera de l’âge d’or de la SF américaine », et parce qu’il présente également un résumé bien alléchant en quatrième de couverture.

Et bien non, il n’en est rien !

Tout d’abord, la première partie n’est rien d’autre qu’un long techno-blabla - dont je ne suis même pas sûre de la teneur - franchement barbant.

A partir du moment où les héros se retrouvent dans l’Arène, l’histoire commence enfin. Là, j’ai bien aimé les premiers pas des Humains au cœur cette enceinte et la découverte de tout un bestiaire extraterrestre bien exotique.

Mais ensuite, le problème, c’est que plus on va de l’avant, moins j’arrive à me représenter cette colossale structure qu’est l’Arène. Et là, personnellement, cela me dérange de ne pas pouvoir concevoir le cadre dans lequel évoluent les personnages. C’est déroutant.

Cependant, à mon avis, le plus gros défaut dans ce bouquin, ce sont les personnages humains. Ils sont fades, mal décrits et ont tellement peu de personnalité qu’il est difficile de retenir leurs noms et leurs fonctions, même après plus de 200 pages ! Ariane Austin et DuQuesne sortent un peu du lot, mais eux aussi ne sont pas assez travaillés. 

Sinon, je dois dire que l’écriture, elle aussi, laisse un peu à désirer (problème de traduction ou réel problème ?). Mis à part le fait que les descriptions me sont insuffisantes à la compréhension de ce qu’est l’Arène, il y a aussi des dialogues lancés à tort et à travers qui embrouillent, du fait qu’on ne sait pas toujours qui a pris la parole.

En fin de compte, je trouve cet ouvrage trop laborieux, et le récit n'est pas assez prenant. Donc je n’ai retiré aucun plaisir à cette lecture.

Dans le genre « space opera de l’âge d’or de la SF américaine », il y a beaucoup mieux ! 

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