Edition de 1963 | Photo @ Koyolite Tseila | collection privée
Arsène Lupin contre Herlock Sholmes ! L'homme qui défie toutes les polices françaises contre l'as des détectives anglais. « C'est justement quand je ne comprends plus que je soupçonne Arsène Lupin », avoue le célèbre limier anglais. Quand deux hommes aussi intelligents s'affrontent, leur duel est un grand spectacle. Qui a volé le petit secrétaire d'acajou contenant un billet de loterie gagnant ? Qui a volé la lampe juive, le diamant bleu, joyau de la couronne royale de France ? Qui joue les passe-murailles en plein Paris ? Arsène Lupin, toujours lui, l'éternel amoureux de la Dame Blonde, plus insolent, plus ingénieux que jamais, déjouant une à une toutes les ruses de l'Anglais par d'autres ruses plus étonnantes encore.
Fiche de lecture
"Monsieur Lupin, il y a deux hommes au monde de qui rien ne peut m'étonner : moi d'abord et vous ensuite." (Herlock Sholmes)
« Arsène Lupin contre Herlock Sholmes » est un recueil de deux histoires de Maurice Leblanc (surnommé « le Conan Doyle français ») :
La Dame blonde (1906) La Lampe juive (1907)
Les deux nouvelles présentées dans cet ouvrage ont subi quelques modifications depuis leur première parution, de sorte qu’elles s’intègrent bien dans les aventures d’Arsène Lupin. Dans la chronologie des récits du gentleman cambrioleur, elles font directement suite à « Herlock Sholmes arrive trop tard ».
Il est évident que le « Herlock Sholmes » des histoires de Maurice Leblanc est une copie du célèbre Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle. En 1906, le fameux détective londonien connaissait déjà un franc succès en France.
La particularité de cet ouvrage, c’est son ton et son scénario, qui sont assez humoristiques. Cela change des œuvres classiques de Maurice Leblanc, qui sont d’habitude beaucoup plus sombres.
Pour moi, ce livre est juste une perle. J’adore la manière dont les personnages, à savoir Arsène et Sherlock, sont travaillés. Il y a un jeu de rivalité tout en subtilité entre les deux hommes. L’un est un cambrioleur, l’autre un détective. Chacun aborde les énigmes présentées à sa façon, et espère faire mouche avant l’autre, et bien qu’ils soient très différents, leur logique, elle, s’apparente. Ce sont deux cerveaux hors du commun.
Au final, ces deux ennemis jurés iront jusqu’à déposer leurs armes, pour causer d’homme à homme, en adversaires courtois, qui s’estiment à leur juste valeur. Bien que le suspens soit maintenu du début à la fin, et que l’intrigue soit passionnante, il n’y aura ni vainqueur, ni vaincu. Juste deux hommes qui peuvent prétendre à d’égales victoires…
Il est évident que le « Herlock Sholmes » des histoires de Maurice Leblanc est une copie du célèbre Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle. En 1906, le fameux détective londonien connaissait déjà un franc succès en France.
La particularité de cet ouvrage, c’est son ton et son scénario, qui sont assez humoristiques. Cela change des œuvres classiques de Maurice Leblanc, qui sont d’habitude beaucoup plus sombres.
Pour moi, ce livre est juste une perle. J’adore la manière dont les personnages, à savoir Arsène et Sherlock, sont travaillés. Il y a un jeu de rivalité tout en subtilité entre les deux hommes. L’un est un cambrioleur, l’autre un détective. Chacun aborde les énigmes présentées à sa façon, et espère faire mouche avant l’autre, et bien qu’ils soient très différents, leur logique, elle, s’apparente. Ce sont deux cerveaux hors du commun.
Au final, ces deux ennemis jurés iront jusqu’à déposer leurs armes, pour causer d’homme à homme, en adversaires courtois, qui s’estiment à leur juste valeur. Bien que le suspens soit maintenu du début à la fin, et que l’intrigue soit passionnante, il n’y aura ni vainqueur, ni vaincu. Juste deux hommes qui peuvent prétendre à d’égales victoires…