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Don't Look Up : Déni cosmique | Don't Look Up | 2021


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 17/01/2022 | Lu 507 fois






Don't Look Up : Déni cosmique | Don't Look Up | 2021

Affiche et synopsis

Deux astronomes entreprennent une tournée médiatique pour prévenir l'humanité qu'une comète fonce sur la Terre. Mais cela n'a pas l'air d'inquiéter grand monde...

Présentation

Voici une histoire « inspirée de faits potentiellement réels ». On ne croit pas si bien dire…

La première partie du film se veut humoristique et ne fait pas dans la finesse. Cette caricature du monde, présenté dans toute sa stupidité, sa futilité, sa déchéance et sa superficialité, ne me donne pas du tout envie de rire, car elle n’est que trop juste. C’est dérangeant. Je dirais même que cela me fait peur, parce que nous en sommes VRAIMENT là. Ce portrait grinçant me met mal à l’aise. On y voit les réseaux sociaux, leurs utilisateurs et les données collectées sur nous, les problèmes de la situation avec le Covid et les doutes du peuple, le gouvernement à la sauce Trump et l’incompétence des guignols au pouvoir, la puissance des GAFAM…

J’ai trouvé cette première heure un peu longuette et j’ai failli décrocher, avec l’impression que le sujet principal - à savoir la comète qui va s’écraser sur la Terre et le message qui n’est pas écouté - était mis en retrait au profit de ce triste tableau de notre société.
 
Puis la comète devient visible aux yeux de toute l’humanité. Le ton change et le film prend un tournant plus tragique.

La deuxième partie m’a nettement mieux convenu, car on est dans le vif du sujet. Les images sont magnifiques. Les conséquences, effrayantes. Lorsque la comète s’écrase sur la Terre, j’en ai eu le souffle coupé et les larmes aux yeux. Je n’en menais pas large devant ma TV, je l’avoue. La corde émotionnelle a vibré sacrément fort. Cela m’a tellement remué les tripes que par la suite, je me suis demandé comment moi je voudrais passer mes derniers instants sur cette Terre. Je n’ai malheureusement pas trouvé de réponse.
 
Heureusement, les scènes post-génériques allègent quelque peu l’ambiance et redonnent même le sourire. Finalement, il y a une justice : bien fait pour ta gueule, Madame la Présidente ! Ainsi que pour celle de ton fils !

Bref, je ne saurais pas dire si ce film m’a plu. Il a provoqué en moi des sentiments confus. Tout ce que j’ai mentionné ci-dessus n’est - en fait - pas tellement le genre de choses que j’ai envie de voir à l’écran. Le film me donne l’impression d’être un message d’alerte en soi, et je trouve cela assez… terrifiant. Quoi qu’il en soit, si je ne sais que penser, en revanche, je peux assurément affirmer ne pas avoir perdu mon temps en le visionnant. Je vous invite donc à le voir pour vous forger votre propre opinion sur le sujet.

Koyolite Tseila
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💬Commentaires

1.Posté par Robert YESSOUROUN le 03/01/2022 10:54 | Alerter
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Yessouroun
Don’t look up
Attention spoilers !
Je retiens de ce film trois choses : la première, c’est la bêtise des dirigeants, la vision de la réalité complètement faussée par les intérêts du système auxquels ils appartiennent, qu’il s’agisse de la présidente des USA ou de son fils (qui a un poste important à la Maison Blanche) ou du grand ponte multimilliardaire d’une société multinationale. L’une est obnubilée par les proches échéances électorales, l’autre est fasciné par une utopie compatible avec le profit (exploiter l’astéroïde pour démocratiser les moyens de communication).
La deuxième chose significative, c’est l’image que Hollywood (via Netflix) nous donne des éminences grises des monopoles américains GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), en l’occurrence, celle d’un illuminé tout-puissant, au-dessus du pouvoir politico-militaire qui utilise la technique à des fins non démocratiques. Ainsi, on se souvient du vaisseau spatial qui sauve du désastre seule une petite poignée de VIP triés sur le volet.
Enfin, la troisième, c’est la fin présentée au cours du générique (tant pis pour les idiots qui auront arrêté de visionner le film dès le défilé des noms !) : le ou les scénaristes n’ont pas pu s’empêcher de punir la présidente pour sa veulerie et sa bêtise, toutes deux responsables de la fin de la Terre. Une jolie bestiole indigène la dévore toute crue. Enfin, improbable survivant émergeant des ruines de la Maison Blanche, le fils gémit : « Maman ! Maman ! », ce qui en dit long sur le degré de maturité des conseillers à la tête de l’État.

2.Posté par Erwelyn CULTURE MARTIENNE le 03/01/2022 11:01 | Alerter
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erwelyn
Je n'avais pas du tout entendu parler de ce film. Je l'ai regardé d'abord pour son casting.
Le début place des acteurs très connus dans des postures totalement à contre courant de ce pourquoi on les emploie en général. Donc : casting ♥
Ensuite, dès le départ tu sens que ça va t'énerver. On se retrouve dans une situation aussi absurde qu'un épisode de la 4e dimension. Là aussi tout est pris à contrepied (de ce qu'on nous montre en général) : une catastrophe à laquelle personne ne prête attention, une présidente façon Trump (en pire ?), la Nasa reléguée au profit d'investisseurs privés, l'armée représentée par un vieil héros de guerre issue d'une Amérique bien (bien, bien) profonde, tout ça à peine caricaturée... Et c'est toute la force du film que de nous montrer ce qu'est devenu le monde (ou ce qu'il pourrait "potentiellement" être et ce très vite. Aujourd'hui, demain... suis-je bête, on y est déjà). Les médias américains, eux, n'ont pas besoin d'être accentués. On les perçoit déjà tel quel de notre vieille Europe. Et on prend même exemple sur eux. On est foutus. Donc : ♥
A cela s'ajoute des images magnifiques, magnifiées (tant pis pour la redite) encore plus par leur utilisation judicieuse. Ainsi, le spectateur n'est pas en reste de beaux effets visuels qui sans surcharge rythment le scénario afin de ne pas décevoir les fans de films catastrophes. J'ai en mémoire l'émotion de la fin de Deep Impact, et une fraction de seconde, j'ai senti une larmichette me titiller les cils (l'effet tsunami sans doute). Ici, c'est une double catastrophe qui se profile : un monde de consumérisme, surmédiatisé, désinformé, superficiel, abêti, qui nous échappe et un météore qui lui entend bien suivre sa trajectoire. Donc ♥
Il y aurait encore beaucoup à dire, d'autres complèteront... mais il ne faut pas rater ce film.

3.Posté par Lionel PETITJEAN le 07/01/2022 07:49 | Alerter
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Jijo70
bonjour. le message vehiculé par le film pase bien, rien à redire mais la façon dont il est vehiculé par une satyre melangeant un peu tout me fait dire qu'au final ce film est une véritable daube dans laquelle de très bons acteurs sont venus se perdre. Azylum aurait fait mieux avec des acteurs de 4eme plan !!!!! bref a passer et surtout a oublier malgré le message. quand on veut percuter il faut etre percutant !

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