
Le jeune Parker et ses camarades ont accompli leur mission de renseignement au cœur de la Cité des Maîtres, où les Coiffés sont esclaves. Les éléments qu'ils rapportent vont pouvoir permettre aux hommes libres d'envisager un soulèvement. La Résistance, sous les ordres du chef providentiel Julius, passe à l'attaque. Will, Henry et Beanpole vont une fois de plus payer de leur personne, on s'en doute. Destruction d'un Tripode, capture des Maîtres qui le pilotent et sabotage simultané des trois Cités ennemies, tels sont les objectifs qu'il faut atteindre. Pourront-ils l'être à temps, c'est-à-dire avant la destruction du genre humain, qui est d'ores et déjà programmée par l'Occupant ? Si oui, à quel prix et dans la perspective de quel avenir ?
Fiche de lecture
Dans ce troisième tome, la Résistance passe à l’action. Sur ordre du « Conseil », Will et Fritz, déguisés en colporteurs, voyagent ensemble dans le but de dénicher de jeunes gens non Coiffés qui pourraient intégrer leurs rangs et leur prêter main forte pour un soulèvement de taille contre l’Occupant. Le temps presse et les objectifs sont de taille : la capture d’un extraterrestre dans le but de le faire parler, afin de mieux cerner cette espèce et ses intentions, ainsi que le sabotage simultané dans le monde, des trois cités des Maîtres.
Les événements s’enchaînent à grande vitesse, ce qui donne au récit un rythme soutenu, mais en même temps, certains passages sont peut-être un trop vite survolés, et je trouve que les problèmes se résolvent un peu trop facilement.
Il n’empêche que cet ouvrage offre des moments forts et riches en émotions. Il est également truffé de réflexions. La Trilogie des Tripodes se termine – non sans quelque gravité – de manière intelligente et conduit le lecteur à s’interroger sur le genre humain et les perspectives d’avenir. Cette histoire ne se finit pas vraiment bien, ni vraiment mal. Sous ses aspects parfois sombres, elle livre aussi des éléments plus optimistes, auxquels le lecteur aura envie de s’accrocher.
Dans cette conclusion, on retrouve un peu un message d’un livre antérieur à celui-ci : « Le vieil homme et la Mer » (Ernest Hemingway, 1952), à savoir que dans chaque victoire, il y a une défaite. Et peut-être que, inversement, dans chaque défaite, il y a aussi une victoire...
En résumé, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire la Trilogie des Tripodes, et je maintiens mon avis : c’est une série de romans de SF qui devrait être inclue dans le programme scolaire. Car au-delà du récit palpitant, il y a une véritable réflexion de fond.
Les événements s’enchaînent à grande vitesse, ce qui donne au récit un rythme soutenu, mais en même temps, certains passages sont peut-être un trop vite survolés, et je trouve que les problèmes se résolvent un peu trop facilement.
Il n’empêche que cet ouvrage offre des moments forts et riches en émotions. Il est également truffé de réflexions. La Trilogie des Tripodes se termine – non sans quelque gravité – de manière intelligente et conduit le lecteur à s’interroger sur le genre humain et les perspectives d’avenir. Cette histoire ne se finit pas vraiment bien, ni vraiment mal. Sous ses aspects parfois sombres, elle livre aussi des éléments plus optimistes, auxquels le lecteur aura envie de s’accrocher.
Dans cette conclusion, on retrouve un peu un message d’un livre antérieur à celui-ci : « Le vieil homme et la Mer » (Ernest Hemingway, 1952), à savoir que dans chaque victoire, il y a une défaite. Et peut-être que, inversement, dans chaque défaite, il y a aussi une victoire...
En résumé, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire la Trilogie des Tripodes, et je maintiens mon avis : c’est une série de romans de SF qui devrait être inclue dans le programme scolaire. Car au-delà du récit palpitant, il y a une véritable réflexion de fond.