
Présentation
Il faut savoir que ce n’est pas sans une certaine excitation que j’ai lancé le visionnage de ce nouvel épisode de Star Trek Discovery, qui depuis quelques semaines commence à proposer quelque chose de très intéressant, de très excitant, pas exempt de défauts, mais n’est-on pas trop demandeurs ? Ou n’est-on pas tout simplement trop nostalgiques d’une époque révolue qui évolue ?
Et dès le départ, l’excitation grandi encore plus lorsque l’on apprend en tout début d’épisode que l’équipage et le vaisseau sont littéralement sur sa piste de Spock. Mais je tiens à vous rassurer (ou pas justement) tout de suite, ce n’est pas encore dans cet épisode que l’on verra le demi-frère de Michael Burnham. Mais là il faut avouer que cet interlude, parce qu’il s’agit bien d’un interlude, est véritablement plaisant.
L’épisode 4 de la saison 2 s’appelle "Une obole pour Charon" et dans la mythologie grecque, Charon est le passeur, le pilote de la barque qui fait traverser le Styx contre une obole, aux âmes des morts. Comme les fois précédentes, l’histoire est découpée en trois trames, ou trois histoires et enfin cette fois-ci, pas de Klingons en vue.
Il y a la continuité de l’histoire avec le Blob ou encore le fantôme de Tilly en introspection (Tilly pas le fantôme), May, l’incubateur de vie que souhaite découvrir Stamets plus en profondeur. On assistera au retour du personnage de Jet Reno aussi magique que dans le premier épisode de la saison, toujours magnifiquement interprété par Tig Notaro qui va proposer un excellent duo comique (voir même hilarant) avec Stamets dont Tilly sera l’arbitre, proposant aussi un duel hilarant sur les moyens de propulsion.
La seconde partie tourne autour de cette masse organique mourante qui vient perturber et mettre en danger tout le vaisseau avec un virus qui s’attaque au traducteur universel ce qui nous offre une des meilleures scènes de la série avec un Saru en plein état de grâce mais surtout en plein état grippal qui va sauver la passerelle. La suite de l’histoire de la sphère est anecdotique mais ne sera pas sans rappeler quelques scènes propres au canon.
Puis enfin l’histoire de Saru et de son tragique destin qui va se vivre en cercle fermé avec Burnham, tout en délicatesse et en émotion.
Et une fois de plus les interactions entre les parties sont plutôt bien pensées, tout est fluide et très réfléchi. Mention spéciale pour les acteurs qui ont déjà pris leurs marques et qui sont très à l’aise, mènent leur barque et rendent cet épisode attrayant. On peut voir l’épisode comme une parenthèse dans la plus grande histoire, et la mission scientifique prend ici toute son ampleur. On retrouve ici un petit frisson comparable à ce qui nous avait fait vibrer par le passé. Le rythme est effréné, même si l’histoire est un peu tirée par les cheveux, même si la résolution est elle-aussi quelque peu tirée par les cheveux, c’est plutôt plaisant d’avoir cet épisode un peu en huis-clos, débutant par la rencontre avec cette entité géante, puis le traducteur universel vérolé qui s’affole, Saru qui tombe malade, qui pense immédiatement au sort inéluctable qui touche tous les membres de sa race.
Du coup, je dois avouer que la série est de plus en plus agréable à suivre, le générique et la musique qui ne ressemblaient en rien à du Star Trek, le sont de plus en plus aussi. Ils sont tout du moins cohérents avec ce que l’on nous propose.
C’est un épisode complet, avec du suspense (mais où est Tilly ?), de l’émotion (j’ai véritablement cru au départ de Saru), de l’action, de l’humour, de très beaux moments, comme la chanson de Bowie, la fausse mort de Saru et même Tilly, de plus en plus intéressante. L’envie est clairement là d’aller plus loin avec cet épisode qui est finalement passionnant et les quelques trucs agaçants finissent par s’effacer et être plus secondaires et anecdotiques.
Et j’allais oublier tellement c’est secondaire, on assiste à l’arrivée de Number One (Rebecca Romijn) de l’Enterprise pour quelques minutes et sûrement un rôle bien plus important par la suite mais forcément on est quelque peu frustrés de ne la voir que si peu. Mais on se rapproche...
Et dès le départ, l’excitation grandi encore plus lorsque l’on apprend en tout début d’épisode que l’équipage et le vaisseau sont littéralement sur sa piste de Spock. Mais je tiens à vous rassurer (ou pas justement) tout de suite, ce n’est pas encore dans cet épisode que l’on verra le demi-frère de Michael Burnham. Mais là il faut avouer que cet interlude, parce qu’il s’agit bien d’un interlude, est véritablement plaisant.
L’épisode 4 de la saison 2 s’appelle "Une obole pour Charon" et dans la mythologie grecque, Charon est le passeur, le pilote de la barque qui fait traverser le Styx contre une obole, aux âmes des morts. Comme les fois précédentes, l’histoire est découpée en trois trames, ou trois histoires et enfin cette fois-ci, pas de Klingons en vue.
Il y a la continuité de l’histoire avec le Blob ou encore le fantôme de Tilly en introspection (Tilly pas le fantôme), May, l’incubateur de vie que souhaite découvrir Stamets plus en profondeur. On assistera au retour du personnage de Jet Reno aussi magique que dans le premier épisode de la saison, toujours magnifiquement interprété par Tig Notaro qui va proposer un excellent duo comique (voir même hilarant) avec Stamets dont Tilly sera l’arbitre, proposant aussi un duel hilarant sur les moyens de propulsion.
La seconde partie tourne autour de cette masse organique mourante qui vient perturber et mettre en danger tout le vaisseau avec un virus qui s’attaque au traducteur universel ce qui nous offre une des meilleures scènes de la série avec un Saru en plein état de grâce mais surtout en plein état grippal qui va sauver la passerelle. La suite de l’histoire de la sphère est anecdotique mais ne sera pas sans rappeler quelques scènes propres au canon.
Puis enfin l’histoire de Saru et de son tragique destin qui va se vivre en cercle fermé avec Burnham, tout en délicatesse et en émotion.
Et une fois de plus les interactions entre les parties sont plutôt bien pensées, tout est fluide et très réfléchi. Mention spéciale pour les acteurs qui ont déjà pris leurs marques et qui sont très à l’aise, mènent leur barque et rendent cet épisode attrayant. On peut voir l’épisode comme une parenthèse dans la plus grande histoire, et la mission scientifique prend ici toute son ampleur. On retrouve ici un petit frisson comparable à ce qui nous avait fait vibrer par le passé. Le rythme est effréné, même si l’histoire est un peu tirée par les cheveux, même si la résolution est elle-aussi quelque peu tirée par les cheveux, c’est plutôt plaisant d’avoir cet épisode un peu en huis-clos, débutant par la rencontre avec cette entité géante, puis le traducteur universel vérolé qui s’affole, Saru qui tombe malade, qui pense immédiatement au sort inéluctable qui touche tous les membres de sa race.
Du coup, je dois avouer que la série est de plus en plus agréable à suivre, le générique et la musique qui ne ressemblaient en rien à du Star Trek, le sont de plus en plus aussi. Ils sont tout du moins cohérents avec ce que l’on nous propose.
C’est un épisode complet, avec du suspense (mais où est Tilly ?), de l’émotion (j’ai véritablement cru au départ de Saru), de l’action, de l’humour, de très beaux moments, comme la chanson de Bowie, la fausse mort de Saru et même Tilly, de plus en plus intéressante. L’envie est clairement là d’aller plus loin avec cet épisode qui est finalement passionnant et les quelques trucs agaçants finissent par s’effacer et être plus secondaires et anecdotiques.
Et j’allais oublier tellement c’est secondaire, on assiste à l’arrivée de Number One (Rebecca Romijn) de l’Enterprise pour quelques minutes et sûrement un rôle bien plus important par la suite mais forcément on est quelque peu frustrés de ne la voir que si peu. Mais on se rapproche...