
Troisième de l'univers de Star Trek, cette série décrit les événements survenus au XXIVe siècle autour de la station spatiale Deep Space Nine (anciennement Terok Nor), commandée par le capitaine Benjamin Sisko. Initialement en orbite autour de la planète Bajor, une planète récemment occupée par les Cardassiens, cette station est déplacée à proximité d'un vortex artificiel, occupé par des entités intemporelles, découvert par Sisko, et permettant de voyager entre le Quadrant Alpha et le Quadrant Gamma encore inexploré. DS9 a pour mission d'administrer ce secteur de la galaxie devenu un important centre économique et politique.
Personnages principaux
- Benjamin Sisko : commandeur puis capitaine de DS9
- Odo : chef de la sécurité
- Worf : lieutenant-commandeur
- Jadzia Dax : lieutenant
- Ezri Dax : conseiller
- Miles O´Brien : chef des opérations
- Quark : barman
- Julian Bashir : docteur
- Kira Nerys : major puis colonel
- Garak : couturier et informateur
- Gul Dukat : c’est le grand méchant
- Weyoun : à la tête du Dominion avec le Fondateur
Benjamin Sisko

J'aime beaucoup le personnage de Benjamin Sisko. Je trouve que le commandant de la station DS9 a de la prestance et qu'il en impose. Il est souvent amené à prendre des décisions lourdes de conséquences. Il est réfléchi, stratégique, et fait de bons choix, même s'ils sont difficiles. De plus, je trouve qu'il s'exprime bien, posément. On voit que c'est un homme qui a de l'expérience et la tête bien sur les épaules. Il me rappelle un certain Jeffrey Sinclair (commandant de la station Babylon5). En effet, tout comme ce dernier, Sisko devient simultanément une figure religieuse, en même temps qu'il prend conscience des implications politiques, diplomatiques et commerciales de sa station. Tout comme Sinclair, c'est un homme qui a une destinée hors du commun...
Episode 04.21 - La Muse

Jake (le fils du capitaine Sisko) aimerait devenir écrivain. Il a du talent, mais comme tous les auteurs, il se trouve parfois confronté à la page blanche, aux idées qui sont là, mais que l'on arrive pas à coucher sur le papier.
En guettant l'arrivée de nouveaux passagers à bord de la station, Jake remarque une femme, qui à son tour l'observe assidument. Le soir, elle attire Jake dans ses quartiers, mais en tout bien tout honneur. Il se trouve que la dame est une muse. Il faut savoir que dans la mythologie grecque, les muses, au nombre de neuf (filles de Zeus et de Mnémosyne), étaient canonisées comme les gardiennes des Arts. Elles étaient également source d'inspiration pour les artistes ou rhéteurs grecs. Dans cet épisode, la Muse a le pouvoir de stimuler le cerveau de Jake, de sorte que ce dernier, muni d'une plume et de papier, voit son rêve se réaliser : il peut soudain écrire le livre qu'il avait en projet en tête, car les mots coulent à flot par l'encre de sa plume. Passionné par son travail, il ne peut plus arrêter d'écrire, ne s'octroyant aucun répit. Pas de pause, pas de repos. Il écrit, écrit, écrit... Ce que, en tant qu'écrivains amateurs, nous voudrions tous bien qu'il nous arrive.
Malheureusement, dans le cas de Jake, il se trouve que cette "folie" le tue petit à petit... (et cela, nous ne voudrions pas que ça nous arrive !). Incapable de s'arrêter, il continue, continue... jusqu'à s'effondrer. Il ne doit sa survie qu'à l'intervention de son père.
En guettant l'arrivée de nouveaux passagers à bord de la station, Jake remarque une femme, qui à son tour l'observe assidument. Le soir, elle attire Jake dans ses quartiers, mais en tout bien tout honneur. Il se trouve que la dame est une muse. Il faut savoir que dans la mythologie grecque, les muses, au nombre de neuf (filles de Zeus et de Mnémosyne), étaient canonisées comme les gardiennes des Arts. Elles étaient également source d'inspiration pour les artistes ou rhéteurs grecs. Dans cet épisode, la Muse a le pouvoir de stimuler le cerveau de Jake, de sorte que ce dernier, muni d'une plume et de papier, voit son rêve se réaliser : il peut soudain écrire le livre qu'il avait en projet en tête, car les mots coulent à flot par l'encre de sa plume. Passionné par son travail, il ne peut plus arrêter d'écrire, ne s'octroyant aucun répit. Pas de pause, pas de repos. Il écrit, écrit, écrit... Ce que, en tant qu'écrivains amateurs, nous voudrions tous bien qu'il nous arrive.
Malheureusement, dans le cas de Jake, il se trouve que cette "folie" le tue petit à petit... (et cela, nous ne voudrions pas que ça nous arrive !). Incapable de s'arrêter, il continue, continue... jusqu'à s'effondrer. Il ne doit sa survie qu'à l'intervention de son père.
Episode 05.22 - Les Enfants du Passé

Au retour d'une longue mission de reconnaissance à bord du Defiant, Dax aperçoit une planète inconnue protégée par une barrière d'énergie. Alors que le vaisseau entre en orbite, les habitants du lieu invitent les membres de l'équipage à se poser. Ceux-ci apprennent que leurs hôtes sont en fait… leurs descendants ! Le chef de la communauté explique à Sisko que lorsque le Defiant quittera la colonie, une anomalie temporelle provoquera le crash de la navette. Celle-ci sera projetée 200 ans dans le passé. L'équipage du Defiant fondera alors cette même colonie. Dès lors, tous se trouvent pris dans un terrible dilemme : s'ils évitent le crash, les 8000 habitants de la colonie disparaîtront...
C'est un épisode que j'ai trouvé très intéressant, émouvant, et qui soulève un grand nombre de questions morales. L'équipage du Défiant, s'il choisit d'éviter le crash de sa navette, condamne tout un peuple (leurs descendants !) à ne jamais exister. Si au contraire, les membres du Défiant acceptent leur destin, alors leurs descendants continueront de vivre comme ils le font depuis 200 ans. Mais cela implique que Dax, Sisko, Miles, Julian, Worf, Kira et Odo ne pourront plus jamais rentrer sur la station pour y retrouver leur famille et amis... Sans compter que s'ils font ce choix, Kira mourra suite aux décharges d'énergie qu'elle a encaissé lors du passage de la barrière temporelle.
Après maintes réflexions, l'équipage accepte son destin et se résout au fait de ne jamais retourner sur Deep Space Nine. Mais c'est sans compter sur l'Odo qui vit sur la planète, qui lui ne veut pas que Kira meurt. En effet, il souhaite qu'elle vive pour que l'Odo du Défiant et elle aient une chance (la chance que lui n'a pas eue) de s'aimer...
C'est un épisode que j'ai trouvé très intéressant, émouvant, et qui soulève un grand nombre de questions morales. L'équipage du Défiant, s'il choisit d'éviter le crash de sa navette, condamne tout un peuple (leurs descendants !) à ne jamais exister. Si au contraire, les membres du Défiant acceptent leur destin, alors leurs descendants continueront de vivre comme ils le font depuis 200 ans. Mais cela implique que Dax, Sisko, Miles, Julian, Worf, Kira et Odo ne pourront plus jamais rentrer sur la station pour y retrouver leur famille et amis... Sans compter que s'ils font ce choix, Kira mourra suite aux décharges d'énergie qu'elle a encaissé lors du passage de la barrière temporelle.
Après maintes réflexions, l'équipage accepte son destin et se résout au fait de ne jamais retourner sur Deep Space Nine. Mais c'est sans compter sur l'Odo qui vit sur la planète, qui lui ne veut pas que Kira meurt. En effet, il souhaite qu'elle vive pour que l'Odo du Défiant et elle aient une chance (la chance que lui n'a pas eue) de s'aimer...
Présentation
En 1991, la série TV The Next Generation tournait encore sur les écrans. C’est à cette époque que la série « Deep Space Nine » a été conçue, soit juste avant le décès de Gene Roddenberry. De ce fait, DS9 est la première série de Star Trek à ne pas avoir été créée par lui. C’est aussi la première série de la franchise qui n’a pas pour base le voyage d’exploration. C’est également une série qui met l’accent sur le développement de ses personnages principaux.

Benjamin Sisko
DS9 a pour thème la religion (sujet présent tout au long de la série), la politique, la science, le pouvoir, la guerre, l’exil, l’hérésie… Y sont particulièrement abordés la foi et le fanatisme, ainsi que l’opposition entre la science et la religion. Il y a aussi de nombreux conflits entre les divers protagonistes/antagonistes, et pour la première fois de l’histoire Star Trek, certains personnages principaux ont commis ou commettent des actes criminels, ce qui – pour certains – pourrait être une forme de transgression des règles établies par Gene Roddenberry.

Dukhat le minbari (B5)
Cette série est peut-être aussi la plus mûre et la plus sombre de tout l’univers Star Trek, car elle porte à réflexions. Les thèmes évoqués ci-dessus se superposent et se croisent, ce qui offre à cette histoire toute une palette de nuances.
DS9 est souvent comparée à la série TV Babylon5. Toutes deux sont sorties à la même époque et avaient pour décor une station spatiale.
DS9 est souvent comparée à la série TV Babylon5. Toutes deux sont sorties à la même époque et avaient pour décor une station spatiale.

Dukat le cardassien (DS9)
« Babylon5 » étant ma série préférée, j’étais donc curieuse de découvrir « Deep Space Nine ». Alors il est vrai que les deux histoires présentent quelques similitudes : une station spatiale, un commandant imprégné d’une foi mystique, la guerre, les vortex, et on trouve même un nom de personnage identique dans les deux séries (Dukat et Dukhat).
J’ai eu beaucoup de plaisir à visionner DS9. Je me suis vraiment attachée aux résidents de la station et j’ai suivi avec intérêt leur évolution. J’ai également trouvé que les thèmes abordés étaient intelligemment travaillés, parce qu’ils sont présentés sous plusieurs points de vues, ce qui permet de se forger sa propre opinion et de ne pas se voir imposer qu’une seule et unique vision de ceux-ci.

Le vortex
Cette excellente série est donc venue fortement concurrencer ma série « Babylon5 », ma série fétiche, dans le top de mes préférences. Cependant, alors que B5 décolle littéralement et m’a emportée avec elle, je trouve que DS9 est restée plutôt statique. Si les intrigues sont prenantes, on stagne quand même : ça manque tout bonnement d’action. Et alors que l’ultime guerre entre la Fédération et le Dominion laissait présager un final d’exception, ça m’a fait l’effet d’un soufflé qui retombe. Dans le tout dernier épisode, non seulement les acteurs sur-jouent pour renforcer l’effet dramatique (cela m’a d’ailleurs plus dérangée qu’émue) et leurs répliques sont entendues (au point de faire sourire), mais en plus, tout se solutionne bien trop vite et trop facilement. Ce fut une déception pour moi, parce qu’au vu de la qualité de la série, j’attendais quelque chose de grand.
En conclusion, je dirais de DS9 que c’est une excellente série de SF, mûre et bien construite. Et malgré un final quelque peu décevant, je la classe tout de même parmi mon top 5 de séries favorites, en deuxième place, juste derrière Babylon5, parce que j'ai vraiment adoré le concept. J'ajouterai aussi que le générique de la série est magnifique. Pour moi, c'est l'un des plus beaux de toute l'histoire de la SF.
En conclusion, je dirais de DS9 que c’est une excellente série de SF, mûre et bien construite. Et malgré un final quelque peu décevant, je la classe tout de même parmi mon top 5 de séries favorites, en deuxième place, juste derrière Babylon5, parce que j'ai vraiment adoré le concept. J'ajouterai aussi que le générique de la série est magnifique. Pour moi, c'est l'un des plus beaux de toute l'histoire de la SF.