
Illustration réalisée avec le programme d'intelligence artificielle Midjourney @ auteur inconnu, https://www.20minutes.fr/20-mint/4019606-20230119-face-dystopies-auteurs-scientifiques-unissent-reecrire-aventures-spatiales-plus-positives
« Je marche depuis des heures, une main devant l’autre, sous ce mur perpendiculaire tout en arrondi. Les gants qui entourent mes chevilles me tiennent chaud. Des cloques se sont formées dans la paume de mes pouces, provoquées par le frottement de mes bottes trop amples au niveau du cou. À l’horizon, la montagne se lève au-dessus du soleil. Il est treize heures du matin et la journée s’annonce moyennement bien. »
Réflexions...
Ce petit texte tout bizarre a germé dans mon esprit la nuit passée, tandis que je réfléchissais aux conséquences liées à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la culture (arts visuels, cinéma, littérature, etc.).
Lorsque je m'aperçois des incohérences qui se glissent dans les illustrations réalisées avec Midjourney à partir de mots clé et que j’apprends que ChatGPT est à présent également « capable » à partir de questions de rédiger un mémoire pour un élève, de concevoir le scénario d’un film, rédiger des chroniques ou d’écrire un livre à la place d’une personne, voici - avec mon texte bizarre - comment je m’imagine la « littérature » du futur. Ce sont des métiers et de réels savoir-faire qui vont être voués à disparaître, tout un pan d’art et de culture. Est-ce la fin annoncée de la créativité, de l’imagination, du rêve ? Que nous restera-t-il demain ?
Et qu'en est-il du droit d'auteur ?
Tous les contenus (textes, illustrations, photos, graphismes, …) accessibles sur Internet sont publiques. Ils peuvent être lus par tout le monde, intelligence artificielle y comprise. Pour autant, si ces contenus sont ouverts à toutes et tous, pour la majorité, ils ne sont pas libres de droits et ne peuvent être recopiés ou utilisés sans l’autorisation de leur(s) auteur(s). Par exemple, Wikipédia est une encyclopédie libre. Les gens pensent donc – en toute bonne foi - pouvoir y piocher ce qu’ils veulent pour le reproduire ailleurs. Et bien c’est inexact. Si ses contenus sont réutilisables et modifiables par tous, lorsqu’on les recopie, il faut absolument citer la source et indiquer également la licence ouverte de type CC-BY-SA qui autorise la réutilisation de ceux-ci.
Les problèmes de droit d’auteur se posent avec ChatGPT, car l’intelligence artificielle a été biberonnée par un très grand nombre de données textuelles en ligne (pas seulement issues de Wikipédia) et ses concepteurs n’ont pas tenu compte des copyrights. Thierry Poibeau, directeur de recherche au CNRS, dit d'ailleurs à ce sujet en décembre 2022 : « Je pense qu'ils ont indexé tout ce qui était disponible sur le Web jusqu'en 2021. Même s'il y a des copyrights, ils s'assoient dessus. » (1)
Cette réflexion à propos des conséquences liées à l'utilisation de l'intelligence artificielle dans la culture est partie de plusieurs points. Les articles de journaux que je lis, les émissions télévisées que je suis, et les diverses publications que je vois passer depuis des mois sur Facebook, dont tout particulièrement celles comprenant des illustrations Midjourney affolent et révoltent une grande partie des utilisateurs.
Je recommande la très intéressante émission Infrarouge Intelligence artificielle : le grand remplacement ? diffusée sur la RTS.
Je vous invite également à la lecture de messages qui pointent du doigt certaines craintes ou problèmes, comme par exemple dans le groupe Fan de SF sur Facebook, dont notamment un post de l'auteure Émilie Querbalec dans lequel elle demande un avis et un post de Franck Selsis, scientifique au CRNS, en réponse à Amazonies Spatiales à propos d'une illustration Midjourney utilisée pour des appels à textes.
Ci-dessus, il s'agit d'une illustration réalisée avec Midjourney par un auteur inconnu. A priori, ça semble pas mal, mais...
Ci-contre, un zoom que j’ai effectué sur le personnage avec mes commentaires.
Ce sont ces types de défauts qui m'ont inspiré le texte biscornu en introduction à cette publication. Bien évidemment, j'ai volontairement forcé le trait, histoire d'apporter un peu d'humour et de légèreté à cet article. En réalité, les textes que peut produire cette IA, même s'ils comportent des défauts, sont bluffants.
Bonnes réflexions !
Lorsque je m'aperçois des incohérences qui se glissent dans les illustrations réalisées avec Midjourney à partir de mots clé et que j’apprends que ChatGPT est à présent également « capable » à partir de questions de rédiger un mémoire pour un élève, de concevoir le scénario d’un film, rédiger des chroniques ou d’écrire un livre à la place d’une personne, voici - avec mon texte bizarre - comment je m’imagine la « littérature » du futur. Ce sont des métiers et de réels savoir-faire qui vont être voués à disparaître, tout un pan d’art et de culture. Est-ce la fin annoncée de la créativité, de l’imagination, du rêve ? Que nous restera-t-il demain ?
Et qu'en est-il du droit d'auteur ?
Tous les contenus (textes, illustrations, photos, graphismes, …) accessibles sur Internet sont publiques. Ils peuvent être lus par tout le monde, intelligence artificielle y comprise. Pour autant, si ces contenus sont ouverts à toutes et tous, pour la majorité, ils ne sont pas libres de droits et ne peuvent être recopiés ou utilisés sans l’autorisation de leur(s) auteur(s). Par exemple, Wikipédia est une encyclopédie libre. Les gens pensent donc – en toute bonne foi - pouvoir y piocher ce qu’ils veulent pour le reproduire ailleurs. Et bien c’est inexact. Si ses contenus sont réutilisables et modifiables par tous, lorsqu’on les recopie, il faut absolument citer la source et indiquer également la licence ouverte de type CC-BY-SA qui autorise la réutilisation de ceux-ci.
Les problèmes de droit d’auteur se posent avec ChatGPT, car l’intelligence artificielle a été biberonnée par un très grand nombre de données textuelles en ligne (pas seulement issues de Wikipédia) et ses concepteurs n’ont pas tenu compte des copyrights. Thierry Poibeau, directeur de recherche au CNRS, dit d'ailleurs à ce sujet en décembre 2022 : « Je pense qu'ils ont indexé tout ce qui était disponible sur le Web jusqu'en 2021. Même s'il y a des copyrights, ils s'assoient dessus. » (1)
Cette réflexion à propos des conséquences liées à l'utilisation de l'intelligence artificielle dans la culture est partie de plusieurs points. Les articles de journaux que je lis, les émissions télévisées que je suis, et les diverses publications que je vois passer depuis des mois sur Facebook, dont tout particulièrement celles comprenant des illustrations Midjourney affolent et révoltent une grande partie des utilisateurs.
Je recommande la très intéressante émission Infrarouge Intelligence artificielle : le grand remplacement ? diffusée sur la RTS.
Je vous invite également à la lecture de messages qui pointent du doigt certaines craintes ou problèmes, comme par exemple dans le groupe Fan de SF sur Facebook, dont notamment un post de l'auteure Émilie Querbalec dans lequel elle demande un avis et un post de Franck Selsis, scientifique au CRNS, en réponse à Amazonies Spatiales à propos d'une illustration Midjourney utilisée pour des appels à textes.
Ci-dessus, il s'agit d'une illustration réalisée avec Midjourney par un auteur inconnu. A priori, ça semble pas mal, mais...
Ci-contre, un zoom que j’ai effectué sur le personnage avec mes commentaires.
Ce sont ces types de défauts qui m'ont inspiré le texte biscornu en introduction à cette publication. Bien évidemment, j'ai volontairement forcé le trait, histoire d'apporter un peu d'humour et de légèreté à cet article. En réalité, les textes que peut produire cette IA, même s'ils comportent des défauts, sont bluffants.
Bonnes réflexions !
Liens utiles
- Midjourney — Wikipédia (wikipedia.org)
- ChatGPT — Wikipédia (wikipedia.org)
- Infrarouge - Intelligence artificielle : le grand remplacement ? (Episode 2/37 - Saison 2023) - Play RTS
- Que nous reste-t-il ? | Robert Yessouroun | 2023 (legaliondesetoiles.com)
- Le dernier mot | Robert Yessouroun | 2023 (legaliondesetoiles.com)