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Radu Dracula | Philippe Lemaire | 2011-2017


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 15/02/2020 | Lu 1746 fois






... Ceci est mon sang @ 2011 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire
... Ceci est mon sang @ 2011 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire

Radu Dracula - Tome 1 - ... Ceci est mon Sang ! (2011)

Je saisis ma servante par les épaules sans qu’elle n’esquissât le moindre geste. Je plongeai mes canines surdimensionnées dans sa carotide sans chercher l’artère, comme si ce geste était tout à fait naturel. Puis, ce fut l’extase. Une extase que je n’avais jamais connue, ni lors des batailles quand je triomphais de mes ennemis, ni dans mon lit au milieu de mes maîtresses et de mes amants. Son sang gicla à gros bouillons dans ma gorge et remplit tout mon corps d’un bien-être que je ne connaissais pas, ce fut un pur délice !

Quand Radu Dracula meurt en Octobre 1476, il ne sait pas que sa vie ne fait que commencer. Le Diable lui confie une quête qui justifie sa condition de non-mort.

L'intrigue de ce premier opus conduira Radu Dracula de son repaire transylvain à la Constantinople moyenâgeuse, avant d'y retourner quelques centaines d’années plus tard, alors que la ville s’appelle désormais Istanbul et que les Turcs y fêtent leur bon parcours à l’Euro de foot 2008. Durant toutes ces années, il découvrira ses nouveaux pouvoirs, mais aussi les désagréments qu'ils engendrent.

Après la BD 16 Rue du Repos, Philippe Lemaire et Philippe Ward reviennent avec cette nouvelle version du mythe du vampire, fruit d'années de recherches autour du mystérieux Comte Dracula. Ce roman est agrémenté d'illustrations de Philippe Lemaire tirées de l'album BD du même nom.

Fiche de lecture

Préambule : Je viens de me plonger dans le roman édité chez Rivière Blanche avec un titre très évocateur lorsque l'on aime les récits sur le mythe du vampire ; Radu Dracula. Ici, comme un lien médiatique évident d'appartenir à un club d'initiés, voir de convaincus, cette extension d'un monde ténébreux, introduit depuis quelques siècles déjà par d'innombrables écrivains et poètes, s'évertue à fournir des sueurs froides aux lecteurs par l'appellation du seul nom du maître vampire. Comme Heinrich August Ossenfelder avec son court poème "le vampire", 1746, Johan Wolfgang Goethe et son poème conçu en 1797 "La fiancée de Corinthe", sans oublier son devenir au sein d'une société plus cosmopolite avec John Stagg (The Vampyre,1810), cette fixation presque fantomatique du vampire décrite comme symptomatique s'arrangera de ses influences orientales avec une confrontation plus frontale avec l'horreur.

Parce que la phase de transformation du mythe allait s'affirmer au XIX ème siècle, c'est dans une jungle littéraire influencée de superstitions et de croyances diverses que John William Polidori écrira son, vampyre, une légende. Grâce à sa capacité de mettre en relief les croyances populaires, il décrira son énigmatique personnage, le Lord Ruthven, qui fut considéré par certains comme l'élément matriciel pour la création de Dracula de Bram Stoker.

Bram Stoker redessinera et révolutionnera le mythe du vampire en injectant dans la personnalité de la créature une certaine humanité, la conscience d'une damnation éternelle et d'une souffrance sans fin où le libre arbitre se voit encloisonner entre les murs d'une terrible solitude ; une infamante malédiction. RADU Dracula empreinte le même chemin torturé.

Une interprétation du mythe : A chacun sa conception du vampire, sa définition du non-mort se relevant de sa tombe et partageant dans une funeste demeure le sang de ses convives humains en compagnie de goules assujetties aux pouvoirs des ténèbres. Et si on veut rentrer dans le vif du sujet on peut s'attacher rapidement au style choisi par les auteurs pour raconter l'histoire de Radu Dracula, qui, contrairement au roman épistolaire de Bram Stoker suscitent par cette particularité littéraire d'introduire par le personnage lui-même, vampire de son état, un enseignement oral de ses propres interrogations sur sa condition d'être maudit.

Dès les premières phrases on plonge dans un univers codifié, une mise en place de tous les éléments perçus et assimilés de cet environnement vampirique.

Dans le prologue un constat rapide s'affiche dans la mémoire sélective du lecteur, les romanciers tirent le fil de la connaissance en faisant place, brièvement, avec efficacité, aux références des écrits de Bram Stoker mais également la vision cinématographique de Francis Ford Coppola avec son Dracula sorti sur les écrans en 1992, notamment la fulgurance des premières séquences.

Cette articulation stratégique permettra de prendre à contre-pied ce à quoi pouvait s'attendre le lecteur ; c'est dans une perspective différente qu'enfin l'histoire de ce nouveau personnage va être présenté, en se basant sur une interprétation plutôt historique, aux tribulations d'un voïvode aimé de tous mais dont la transformation va changer la donne. Radu Dracula est une réappropriation du mythe par Philippe Ward et Philippe Lemaire qui vont y soumettre leurs propres critères, leurs propres visions.

Sans temps mort : Que dire ?! juste que dès le prologue il nous ait communiqué les intentions des auteurs. L'écriture impacte un style constant avec un rythme rapide allant directement à l'essentiel. Le sens immédiat et informatif sur Radu Dracula est d'ordre historique avec une base descriptive nécessaire et réaliste pour mieux s'orienter par la suite sur la phase Fantastique du récit.

Radu Dracula commente ses pensées et ses actions en se démarquant du côté macabre de sa condition qu'il met en exergue dans chaque chapitre, avec un positionnement réfléchit, loin de l'animalité instinctive qui pourraient le desservir. Parce que le caractère singulier du vampire constitue de ce qu'il y a de plus passionnant en lui, cette part d'humanité qu'il n'a jamais quitté, même après la mort, avec cet effet miroir sur sa propre fratrie dont il condamne la cruauté, lui donne une dimension plus philosophique que guerrière. Son attachement au monde de la culture, plus qu'aux formations militaires inculquées par son père, souligne une distinction précise sur une personnalité à part. Sa richesse intérieure qu'il ne peut assouvir complètement détermine sa propre malédiction.

Une mise en relief artistique : Le style des auteurs est très cinématographique, je soupçonne dans la construction du roman une technique scénaristique bien évidemment supportée par une recherche précise du découpage de l'histoire. La décomposition séquentielle par chapitre, avec une mise en scène littéraire à deux mains, révèle également le cheminement artistique de Philippe Lemaire, de par son approche en tant que dessinateur (puisque ce dernier se découvre auprès de ses lecteurs comme un excellent illustrateur de son propre récit).

Cette filiation avec le neuvième art se fait ressentir tout au long d'une lecture où les images se bousculent avec beaucoup de couleurs et de plaisirs partagés. Suite à ces successions de savoir transmis de manière à ce que les arts s'allient, ces créateurs d'ambiance réalisent en un format court, cent quatre-vingt-neuf pages, une histoire dont le pouvoir imaginaire vous absorbe totalement.

En finalité : L'alliance entre les deux écrivains poursuit l'idée d'offrir au lecteur de l'action et de l'aventure perpétuelle avec un suspens garanti animé par cette passion commune autour de la mythologie vampirique. Il est tout à fait possible de faire écho au roman de Bram Stoker en se réappropriant, avec beaucoup de malice, le mythe, en le modelant de l'intérieur, poursuivant une logique de dépaysement et de démonstration ; on peut choisir un chemin différent, contraire à l'épouvante éprouvée lorsque le mot vampire est annoncé. Cette voie suit le principe du changement accompli sur Radu Dracula avec une construction narrative proche du feuilleton romanesque, principalement fantastique. Le positionnement est clair, raconter la quête d'un vampire contraint par des forces obscures le dépassant à poursuivre une mission commanditée par le diable lui-même. On s'attache aux sentiments qui le dominent, on partage sa vie aventureuse et son combat intérieur nous permettant de s'identifier à lui. On affiche quelques interrogations suite aux évènements dont la clef, le dénouement, ne sera compris que dans les tomes ultérieurs.

Bref, la manœuvre intelligente des auteurs est de nous faire croire que nous nous retrouvons à l'intérieur d'un mécanisme bien huilé, le vampirisme avec ses clichés les plus édifiants. Et pourtant tous ces préjugées sont anéantis à la lecture de la vie de Radu Dracula.

... Que cette coupe s'éloigne de moi ! @ 2012 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire
... Que cette coupe s'éloigne de moi ! @ 2012 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire

Radu Dracula - Tome 2 - ... Que cette Coupe s'éloigne de moi ! (2012)

Le calme qui s'ensuivit me sembla délicieux. Le navire maintenait son cap en brisant à son rythme régulier la houle de la Mer Océane, les flots noirs avaient accueilli dans un silence parfait ma dernière victime et l'élément marin m'apparut l'espace d'un instant comme un allié très fiable dans ma condition de nosferatu. J'avais pris la place du jeune Lieutenant sur le balcon afin de profiter du spectacle qu'offraient les hautes vagues du grand large mais des ronflements irréguliers en provenance du pont inférieur me rappelèrent à la prudence ; je ne devais pas m'attarder ici et regagner ma caisse au plus vite.

Quand Radu Dracula meurt en Octobre 1476, il ne sait pas que sa vie ne fait que commencer. Le Diable lui confie une quête qui justifie sa condition de non-mort.

Dans ce deuxième opus, Radu Dracula quitte son repaire pour Jérusalem où un prêtre -le met sur une piste qui doit le mener au Graal. Seulement pour cela il devra embarquer avec Christophe Colomb en direction du Nouveau Monde.

De son côté Satan va lui offrir un magnifique cadeau : le retour à la vie ou plutôt à la non-vie de sa fille Maria.

Après ... Prenez et buvez, ceci est mon sang, Philippe Lemaire continue à réécrire le mythe du Vampire. Les illustrations qui agrémentent le roman sont tirées de l'album BD du même nom dont il est également l'auteur.

Fiche de lecture

Préambule : Si le fonctionnement ancestral du vampire s’est cloisonné sur cet unique phénomène magique de vampirisation par l’abreuvage du sang d’autrui, sous couvert de malédiction ancestrale, le personnage créé par Bram Stoker ne s’arrangera jamais de cette identification historique.

De contours classiques aux dérivations actuelles de ses enfants, dans la littérature comme au cinéma, le comte ne se relèvera pas tout à fait du succès des écrits de son auteur à son sujet. De son rôle fictif, son image se figera à travers toutes les époques, mais toujours en l’isolant par cette acceptation indissociable d’une culture le renfermant dans son propre mausolée de pierre. Des romanciers ont essayé de le dépoussiérer, de le renommer, d’emprunter aux mondes modernes une évolution cynique et nihiliste du personnage. Des allégories ont été faites, en continu, sur la sexualité naissante entre ses pages, elles sont devenues le sens non dissimulé des ouvrages mutant sous la littérature adolescente du genre « Bit Lit » ; avec des aventures torrides où le vampire n’est plus qu’un outil de désir pour la gente féminine dans un environnement de la Fantasy urbaine. Chez d’autres, le monstre reste le catalyseur du naufrage de nos propres maux, de nos sociétés malades, d’un pouvoir tourné sur nos individualismes mortels ; par la signification du déploiement des maladies surgissant par quelques pouvoirs destructeurs de nos progrès marchands et technologiques ; par l’avilissement de la population face aux drogues ; du contact de ce rapprochement avec la mort quotidienne.

Au-delà du style caractérisant chaque auteur, Philippe Lemaire a fait le choix de toujours se lier à la source du mythe, lui rendre son énergie salvatrice en exprimant une cohérence d’action et d’interaction face au dessein (forcé ?) du frère de Vlad Dracula, Radu. Faisant de ce personnage une entité fantastique aux antipodes des horreurs causées par son frère, et par sa condition de vampire générée par le Diable lui-même, ce deuxième volume s’affranchit de toute présentation afin de poursuivre une quête incroyable du « sang du Christ » dans des aventures en soubresauts dramatiques.

Le mythe revisité sous mode aventure : Chemin faisant de tout rapport avec le premier épisode, cette suite n’abandonne jamais l’idée de parfaire l’identité de Radu à sa condition de Prince de Valachie. De cette époque le voïvode en conserve l’esprit et la tenue de son rang. Sa culture survit, suit un cheminement de pensées voué à sa condition de non-mort ; il n’a jamais abandonné sa part d’humanité. Ce qui rend la créature appréciable aux yeux du lecteur. Sa bestialité ne s’affiche jamais gratuitement et clôt souvent, voire dénoue des nœuds dramatiques nécessaire à l’épuisement d’un suspens pour en tonifier d’autres. Le vampire se promène à travers les époques, narre son passé et son présent dans l’objectif d’exalter une réalimentation du récit d’aventure dont il présente les tenants et aboutissants, la faisant nôtre.

Ce que je trouve flagrant dans l’exploitation de ce nouvel élan est la passation (supposée) d’une écriture à quatre mains pour Radu Dracula à deux, Philippe Ward cédant les rennes (complètement) à son poulain. La fraîcheur scénaristique illumine une avalanche de rebondissement avec la thématique centrale traitée avec beaucoup d’intérêts, et, fait de Philippe Lemaire, solo, le détenteur de ses ambitions… pour son anti-héros dont il casse les codes tout en les respectant. C’est cette dichotomie du bien et du mal qui soulève les contradictions d’une figure sensible alors qu’elle devrait être démoniaque.

Rythme et finalité : Effectivement, pas de temps mort pour Radu Dracula, et c’est dans un rôle d’Anthropologue que Philippe Lemaire revendique l’appréciation de sa mission.

L’humour, omniprésent, désenclave les frontières géographiques, il devient nécessaire pour l’oxygénation de la façon dont s’imbrique toutes les sous-intrigues le ramenant à plusieurs endroits. Comme la Transylvanie dans ses souvenirs ; sa recherche du Graal (du sang du Christ) en physiques (surnaturelles ?) qui menace son immortalité ; la traversée de la mer océane, plus précisément avec la tension reposant sur les épaules de son lieutenant, faisant en sorte qu’aucun incident ne puisse occasionner sa destruction. L’écrivain échappe au cliché référentiel du Demeter chez Stoker (heureusement), il nourrit l’appréhension du lecteur de la réussite du vampire en travaillant plus précisément sur cette croisière, les différents périls, les rencontres sauvages des peuplades à l’intérieur des îles lors des accostages, les indications d’adversités par la présence d’un grand ennemi ayant le but identique d’accaparer la coupe afin d’exterminer tous les incroyants.

Une forme d’uchronie alimente l’originalité du texte, bienvenue par l’entremise du méchant Torquemada à accéder à l’armada de 17 navires pour un deuxième voyage organisé par Christophe Colomb en route pour le Nouveau Monde.

Là où la narration pourrait se casser les dents (sans jeu de mots), une écriture fluide aux chapitres courts permet un confort de lecture. Philippe Lemaire insuffle une force toute particulière aux passages du Diable parlant au fantôme de la fille de Radu. L’intrigue principale se complexifie du mystère caché des intentions réelles du démon des enfers.

Difficile de vraiment décrire le plaisir, sans faiblesse, du rythme qu’arrive à entretenir l’auteur autour de ces 207 pages. Le lecteur se voit propulsé dans différentes époques sans perdre la dimension fantastique du récit. Ce livre est une belle réussite qui tend à nous plonger vers un troisième opus afin d’y voir un peu plus clair. J’y vais de ce pas…

L'un de vous me livrera ! @ 2013 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire
L'un de vous me livrera ! @ 2013 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire

Radu Dracula - Tome 3 - L'un de vous me livrera ! (2013)

La morte-vivante était rivée à son cou depuis des heures lui semblait-il et Mat avait la sensation grandissante qu’elle ne le lâcherait jamais. L’étreinte était oppressante mais, même s’il avait par moments l’impression que son cœur allait lâcher, il se prêtait de bonne grâce à l’indolore morsure. La scène d’un vieux film, le Bal des Vampires de Polanski où le metteur en scène/acteur se faisait croquer par la belle Sharon Tate, lui traversa l’esprit et il sourit à cette pensée. Y’avait quand même pire comme mort ! Sa Sharon Tate à lui différait de l’original de par sa chevelure d’ébène mais n’en était pas moins craquante, délicieusement glacée et parfumée à… la Bergamote.

Quand Radu Dracula meurt en Octobre 1476, il ne sait pas que sa vie ne fait que commencer. Le Diable lui confie une quête qui justifie sa condition de non-mort.

Dans ce troisième opus, Radu Dracula doit se justifier son séjour à Londres à la fin du XIX° siècle et sur sa rencontre avec les chasseurs de vampires de Van Helsing. Londres où il doit revenir pour y retrouver sa fille qui a fui le château familial et où se cacherait toujours le gardien du Graal. Mais les chasseurs veillent…

Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! @ 2014 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire
Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! @ 2014 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire

Radu Dracula - Tome 4 - Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! (2014)

La Princesse repoussa de ses bras frêles la lourde dalle de béton et s'extirpa hors du compartiment inoccupé du caveau. Elle épousseta son antique robe de velours pourpre avant de remettre la dalle en place et sortit de la chapelle funéraire. Un brouillard épais avait envahi le cimetière d'Highgate en ce début de nuit, lui conférant une touche fantastique qui ravit la non-morte.

Quand Radu Dracula meurt en Octobre 1476, il ne sait pas que sa vie ne fait que commencer. Le Diable lui confie une quête qui justifie sa condition de non-mort.

Dans ce quatrième Opus, Radu Dracula revient dans son pays après son séjour aux Amériques en 1494. Une nouvelle piste s'ouvre à lui, celle du gardien du Graal : Judas L'Iscariot. Mais celui-ci, lui glisse entre les mains chaque fois que Radu croit le retrouver. La confrontation aura lieu de nos jours dans le cimetière d'Highgate à Londres. Car l'arrivée de Maria a réveillé les vampires anglais. Mais Torquemada a décidé d'être présent.

Je ne te renierai pas... @ 2016 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire
Je ne te renierai pas... @ 2016 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire

Radu Dracula - Tome 5 - Je ne te renierai pas... (2016)

Quand il réalisa qu'il avait été enterré vivant, le prince Bogdan s'efforca de contrôler la panique qui l'envahissait, mais sans réellement y parvenir. Immobilisé dans sa gangue de sapin, il pouvait à peine bouger les bras et les jambes, tandis que les battements de son coeur affolé ne lui parvenaient même plus...

Quand Radu Dracula meurt en Octobre 1476, il ne sait pas que sa vie ne fait que commencer. Le Diable lui confie une quête qui justifie sa condition de non-mort.

Dans ce cinquième Opus, Radu se rapproche de sa proie. De son côté, affaibli, Judas Iscariote veille et, malgré Mina, parvient à prévenir le dernier descendant du Christ du danger qui le guette. Alors que dans son monastère pyrénéen, Torquemada attend patiemment que son piège se referme sur le vampire, la poursuite continue...

Que celui qui peut comprendre, comprenne @ 2017 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire
Que celui qui peut comprendre, comprenne @ 2017 Rivière Blanche | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire

Radu Dracula - Tome 6 - Que celui qui peut comprendre, comprenne. (2017)

Après avoir acquis la certitude que les vampires n’étaient pas des êtres de légende, Gary venait d’acquérir celle qu’ils n’étaient pas tout à fait immortels. Une découverte qui, cependant, ne lui enleva pas de l’esprit l’ambition d’en devenir un.
 
Quand Radu Dracula meurt en Octobre 1476, il ne sait pas que sa vie ne fait que commencer. Le Diable lui confie une quête qui justifie sa condition de non-mort.
 
Dans ce sixième et dernier opus : Que celui qui peut comprendre, comprenne. Toutes les pièces sont en place pour le dénouement de cette aventure. Radu Dracula, Sa fille Maria, le Diable, Judas, Mina, Torquemada et bien entendu le dernier descendant du Christ. Le rideau peut se lever sur la scène finale.
 
Avec ce roman, Philippe Lemaire termine de réécrire le mythe du vampire et sa quête du Graal. Une nouvelle vision de Dracula.

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Philippe André
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💬Commentaires

1.Posté par Djackdah NIELLE le 04/04/2020 14:55 | Alerter
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Djackdah
Radu Dracula Tome 1
Tome 1 dévoré en quelques heures, excellente revisite du mythique Dracula !
Je ne saurais mieux en parler que ne l'a déjà fait Philippe, et je pense que je vais très vite me plonger dans la suite.

2.Posté par Christobal COLUMBUS le 07/04/2021 15:05 | Alerter
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ChristoColumbus
Radu Dracula Tome 1
Quelle magnifique récit que celui de ce voïvode devenu vampire ! J'ai adoré la façon dont il est narré par son personnage principal qui parvient à nous transporter dans le temps. J'ai visité autant le château de Poenari en Roumanie au 15è siècle que j'ai parcouru les rues de Constantinople à la même époque et Istanbul de nos jours.
Malgré certains passages un peu répétitifs sur l'état d'esprit et la façon d'être de Radu, ainsi que l'explication de sa fameuse mission confiée par le Diable, j'ai vraiment passé un agréable moment de lecture où, et comme le dit si bien Philippe André "une lecture où les images se bousculent avec beaucoup de couleurs et de plaisirs partagés", on ne s'ennuie pas une seule minute !
Certaines scènes de combat sont d'ailleurs assez hard.
Totalement passionnant et vivement de connaitre le tome-2 !

3.Posté par Christobal COLUMBUS le 13/07/2021 10:11 | Alerter
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ChristoColumbus
RADU DRACULA (Tome 2 : Que cette coupe s'éloigne de moi)

Lire un roman de Philippe Lemaire, c'est voyager sur terre, sur mer et dans des temps passé et présent...
Transporté par toute une série de flash-back entre 1477, 1493 et 2008, le lecteur est complètement plongé au cœur d'un périple de cinq siècles de malédiction, avec énormément de rappel historiques et en pleine recherche - ou plutôt enquête - forcée du voïvode et nosferatu, le Prince Radu.
Chacun des chapitres nous incarne dans l'un des personnages du récit et nous montre une autre vision de l'action qui s'est déroulée dans le passé ou dans notre siècle.
De prime abord, ces passages d'une époque à l'autre et d'un personnage à l'autre peuvent sembler un peu fastidieux au début de la lecture mais ne le sont pas du tout !
Personnellement, ayant souvent des difficultés à retenir les noms ou personnages lorsqu'il a trop d'intervenants, dans ce cas-ci tout coule de source (juste deux petits retours en arrière pour me rappeler un prénom d'un des "enfants" de Radu Dracula surtout pour ses nosferatu féminines qui l'ont accompagné au fil des siècles).
Le lecteur est donc bien installé à la place des différents personnages ce qui permet parfois même les trouver attendrissants malgré leur sort, leur conviction diabolique ou leur acte meurtrier !
Car oui, parlons-en de ces passages meurtriers ! Dans des passages de combats et morsures relativement courts, l'auteur s'est une nouvelle fois défoulé. Je dis bien "une nouvelle fois" car j'avais déjà remarqué dans d'autres de ses romans, le "plaisir" qu'il a de faire disparaitre certains personnages clés de ces récits et ce, dans des conditions assez atroces.
Dans ce Radu Dracula Part-2 , des têtes arrachées, des viscères sorties des corps dépecés et découpés pour être mangés par des tribus cannibales, et bien entendu, la délectation si bien expliquée qu'à le vampire à boire du sang. Bref, une marque de fabrique de Philippe Lemaire dont on ne se lasse pas et que j'aime beaucoup ! D'ailleurs, ce Tome-2 étant fini, je replonge immédiatement dans le suivant !
Merci encore à toi Philippe !

4.Posté par Philippe LEMAIRE le 21/07/2021 11:30 | Alerter
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Philippe-Lemaire
Le tome 3 est beaucoup moins gore, je promets ! ^^ Si tu as lu le Dracula de Stoker, il pourrait bien te surprendre, par contre ;-)

5.Posté par Christobal COLUMBUS le 05/09/2021 14:54 | Alerter
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ChristoColumbus
C'est à l'entrée du troisième tome que Philippe Lemaire m'a conseillé de faire une pause et de découvrir le roman de Bram Stoker DRACULA et cela m'a ouvert les yeux !
Je comptais faire un retour de lecture sur chaque tome des "Radu" mais non ! Cette franchise des "Radu Dracula" forme un TOUT !
Après avoir lu Stoker, je me suis rendu compte de la hauteur de cette franchise qui est totalement excellente ! Je viens de commencer le 6ème et dernier tome et je commenterai donc prochainement mon ressenti.
En attendant, je ne peux que vous conseiller d'entrer dans cet univers vampirique ! Vous ne serez pas déçu !

6.Posté par Christobal COLUMBUS le 09/09/2021 11:08 | Alerter
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ChristoColumbus
Radu Dracula - Tomes 1 à 6
Comme je l’ai dit dans mon commentaire antérieur, je comptais rédiger un retour de lecture sur chaque tome de cette franchise vampirique mais celle-ci formant un TOUT, après la lecture de la troisième partie, je me suis plongé immédiatement dans ses trois suites.
Je vous conseille d’ailleurs d’en faire autant car cette œuvre est un immense recueil de flash-back, de rappels d’évènements historiques, de moments vécus par un bon nombre de personnages et vus de cotés différents, par les yeux des acteurs eux-mêmes et le TOUT, sur cinq siècles !
Ayant parfois un peu de difficultés à retenir tous les personnages dans un roman ou un film lorsqu’il y en a beaucoup, mis à part la lecture de Bram Stoker que m’a conseillé Philippe Lemaire entre le Tome-2 et le Tome-3, je suis donc resté plongé dans ces cinq cents années de malédiction qu’a vécu ce voïvode de Radu Basarab.
L’auteur excelle toujours dans le fait de nous faire apprécier, compatir, se méfier et détester ses personnages. Il en va d’ailleurs ainsi autant pour les compagnes et compagnons d’armes de Radu Dracula que pour Radu lui-même.
Pour en venir au personnage principal, la façon de vivre sa vraie vie, la cause de sa « première » mort et le fait que le vampire déclare lui-même qu’il avait toujours été adepte de la luxure montrent que Radu Basarab - enfant de Satan - a brassé tous les sept péchés capitaux et ce, jusque au long de sa non-mort.
La fille du voïvode Basarab est un personnage qui se démarque particulièrement ; une personnalité attachante qui est mentionnée dès le début de la première partie et dont on découvre le développement tout au long de cette saga mais je n’en dirai pas plus sur cette formidable et mystérieuse personne.
En ce qui concerne les endroits détaillés durant tous les voyages que nous fait vivre l’auteur, je me suis mis à vérifier quelques noms de lieux-dits, de villages et même d’hôtels et tous coïncident vraisemblablement très bien. L’explication est rédigée sur son site officiel que je vous invite à découvrir également ( https://sites.google.com/site/philip63lemaire/home )
Pour terminer, j’aimerais vous donner un ultime conseil avant de vous lancer dans cette lecture :
Philippe Lemaire - qui s’est personnellement rendu dans les Carpathes afin de parfaire son œuvre littéraire superbement maléfique - semble ne pas en être revenu seul, imprégné d’une certaine aura mystérieuse. Si, lors de votre lecture, il vous semble entendre que l’on tapote à la fenêtre de ...

7.Posté par Philippe LEMAIRE le 09/09/2021 12:05 | Alerter
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Philippe-Lemaire
Ravi que ça t'ait plu, mon bon Maître ;-)

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