
Fiche de lecture
L'Arche et la Licorne est donc le quatrième et dernier tome du cycle du Projet Tau Ceti. Ce cycle est lui-même le premier de François Guillaume. Comme dans les trois autres romans, François nous propose son univers truculent et décalé. Le planet opera et le space opera, deux spécialités anglo-saxonnes, sont revisités à la sauce du vieux continent.
Dans ce livre, j'ai retrouvé les éléments qui m'avaient plu dans les trois précédents : univers riche, imagination débordante, couple de héros attachants et totalement originaux. C'est baroque, étonnant, diversifié... François Guillaume continue à nous conter des histoires spatiales dans son style si particulier.
Malheureusement, au niveau stylistique, j'ai retrouvé les mêmes défauts que dans les romans précédents. Je dois bien avouer que c'est une déception. Ce qui m'a le plus frappé, c'est le passage du passé narratif au présent pour les descriptions. Dans un même chapitre, l'action commence au passé mais dès que la description des lieux commence l'auteur passe au présent. Loin de moi l'idée de jouer au puriste, mais ça m'a perturbé dans la lecture dans la mesure où, à chaque fois, cela me faisait sortir de l'histoire avec une pensée du genre : « oh, François, allez... » Les dialogues sont toujours trop rondement menés, avec des personnages qui tombent d'accord trop rapidement. Et il y a à deux ou trois endroits des litanies de noms propres (vaisseaux spatiaux, personnages...) qui alourdissent la lecture.
Sur l'histoire en tant que telle, je n'ai qu'un seul reproche à faire à François : il aurait pu mieux gérer le suspense sur Morgane Lafayette (il saura de quoi je parle). Mais l'action est bien présente, avec quelques scènes mémorables comme l'expédition au coeur du Fléau ou la bataille finale.
Finalement, mon avis sur le cycle est le suivant : la trame est bonne mais pour un quatrième tome j'en attendais plus au niveau du style. François doit, à mon avis, mieux laisser mûrir son histoire et ne pas hésiter à détailler plus l'action et les personnages.
Dans ce livre, j'ai retrouvé les éléments qui m'avaient plu dans les trois précédents : univers riche, imagination débordante, couple de héros attachants et totalement originaux. C'est baroque, étonnant, diversifié... François Guillaume continue à nous conter des histoires spatiales dans son style si particulier.
Malheureusement, au niveau stylistique, j'ai retrouvé les mêmes défauts que dans les romans précédents. Je dois bien avouer que c'est une déception. Ce qui m'a le plus frappé, c'est le passage du passé narratif au présent pour les descriptions. Dans un même chapitre, l'action commence au passé mais dès que la description des lieux commence l'auteur passe au présent. Loin de moi l'idée de jouer au puriste, mais ça m'a perturbé dans la lecture dans la mesure où, à chaque fois, cela me faisait sortir de l'histoire avec une pensée du genre : « oh, François, allez... » Les dialogues sont toujours trop rondement menés, avec des personnages qui tombent d'accord trop rapidement. Et il y a à deux ou trois endroits des litanies de noms propres (vaisseaux spatiaux, personnages...) qui alourdissent la lecture.
Sur l'histoire en tant que telle, je n'ai qu'un seul reproche à faire à François : il aurait pu mieux gérer le suspense sur Morgane Lafayette (il saura de quoi je parle). Mais l'action est bien présente, avec quelques scènes mémorables comme l'expédition au coeur du Fléau ou la bataille finale.
Finalement, mon avis sur le cycle est le suivant : la trame est bonne mais pour un quatrième tome j'en attendais plus au niveau du style. François doit, à mon avis, mieux laisser mûrir son histoire et ne pas hésiter à détailler plus l'action et les personnages.