Le Bruit (1957)
Robert aime bien aller boire un coup chez Slim, authentique bouge à matelots de l’espace. C’est un endroit où il se sent bien et y retrouve de vieux bourlingueurs, tout comme lui, avec qui il peut parler du bon vieux temps. A l’époque, on faisait Terre-Mars-Terre en deux ans, après avoir signé son testament. C’était l’aventure. Aujourd’hui, les jeunes blancs-becs vont en voyage de noces sur Jupiter comme si c’était la chose la plus normale qui soit. Et tandis que la soirée avance et que Robert tape le carton avec ses potes, retentit soudain un bruit assourdissant, faisant trembler la bâtisse. Le vieux matelot est alors pris d’un étrange malaise qui le tétanise de la tête aux pieds, nécessitant qu’il s’allonge…
Lorsqu’il reprend ses esprits, Robert entreprend de confier à Slim la raison de cette forte indisposition qui, en fait, est liée à une mission effectuée en 1968 dans les parages d’Obéron, un des satellites naturels de la planète Uranus. Ces explorateurs dont il faisait partie étaient les tous premiers à s’aventurer dans cette région. Ceux qui en sont revenus, n’en sont pas ressortis indemnes…
En quelques lignes, Stefan Wul – ou l’art de la narration ! - pose le décor et le contexte, et nous livre un personnage attachant, qui a du vécu et du bagou. J’ai beaucoup apprécié la lecture de cette nouvelle qui m’a emmené loin dans le système solaire pour y faire une rencontre dont je ne me serais jamais doutée de l’existence. Top.
Lorsqu’il reprend ses esprits, Robert entreprend de confier à Slim la raison de cette forte indisposition qui, en fait, est liée à une mission effectuée en 1968 dans les parages d’Obéron, un des satellites naturels de la planète Uranus. Ces explorateurs dont il faisait partie étaient les tous premiers à s’aventurer dans cette région. Ceux qui en sont revenus, n’en sont pas ressortis indemnes…
En quelques lignes, Stefan Wul – ou l’art de la narration ! - pose le décor et le contexte, et nous livre un personnage attachant, qui a du vécu et du bagou. J’ai beaucoup apprécié la lecture de cette nouvelle qui m’a emmené loin dans le système solaire pour y faire une rencontre dont je ne me serais jamais doutée de l’existence. Top.
Cette nouvelle provient de ces intégrales :

Les 4 intégrales de Stefan Wul @ 2013-2014 Bragelonne | Illustrations de couverture @ Marc Simonetti | Photo @ Koyolite Tseila, éditions privées
À l’origine était Pierre Pairault, né en 1922 à Paris. En 1956, Stefan Wul apparaît. Le temps de onze romans parus dans la mythique collection « Anticipation » chez Fleuve Noir, Wul s’impose comme un météore qui va illuminer le ciel de la science-fiction française pour les décennies à venir. De nombreux écrivains et dessinateurs se réclament aujourd’hui de son influence.
Table des matières
L'Intégrale 1 (2013)
L'Intégrale 2 (2013)
L'Intégrale 3 (2014)
L'Intégrale 4 (2014)
Table des matières
L'Intégrale 1 (2013)
Niourk (1957), La Mort vivante (1958), La Peur géante (1957), Le Bruit (1957), Échec au Plan 3 (1958), Expertise (1958), Il suffit d'un Rien (1958), Jeux de Vestales (1960), Gwendoline (1961), Droit de Réponse (1974), Le Loup botté (1995), L'Archange (1982), Préface de Laurent Genefort
L'Intégrale 2 (2013)
OMS en Série (1957), Le Temple du Passé (1957), Retour à "O" (1956), Terminus 1 (1959)
L'Intégrale 3 (2014)
L'Orphelin de Perdide (1958), Rayons pour Sidar (1957), Piège sur Zarkass (1958), Odyssée sous Contrôle (1959)
L'Intégrale 4 (2014)
Noô (1977), Poèmes de Science-fiction (1996-1997), A Propos recousus (1997)
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