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Johan et Pirlouit | La guerre des sept fontaines @ 1961 Dupuis | Illustration de couverture @ Peyo
Perdus dans une région aride et inhospitalière, Johan et Pirlouit passent la nuit dans un château abandonné. À minuit, résonne un son de cloche et apparaît devant eux le fantôme du seigneur du château mort depuis cent ans, sire Aldebert de Baufort.
Le revenant, ne leur voulant aucun mal, raconte son histoire et la raison de sa présence...
(Source : Wikipédia)
Le revenant, ne leur voulant aucun mal, raconte son histoire et la raison de sa présence...
(Source : Wikipédia)
Fiche de lecture
Johan et Pirlouit chevauchent dans une région aride. A cause de Pirlouit et de ses idées saugrenues de raccourcis pour rentrer chez eux, les deux amis se sont finalement égarés. Et pour couronner le tout, un orage approche. Ils se hâtent de trouver un refuge et, chemin faisant, ils découvrent un château. Voilà qui fera l’affaire ! Ils comptent bien s’y abriter de la tempête, mais aussi, y prendre un copieux repas et y passer une bonne nuit de repos.
Cependant, ils vont rapidement déchanter car, fait curieux, la bâtisse est abandonnée. Quelque peu dépités, ils s’installent dans une pièce pour y dormir. Mais des bruits étranges les en empêchent. Prenant leur courage à deux mains, ils cherchent à comprendre l’origine de ce tapage nocturne, pensant que le château n’est peut-être pas abandonné. C’est alors qu’ils tombent nez à nez avec un fantôme qui hante les lieux ! Après avoir eu une trouille du diable, ils finissent par accepter d’écouter calmement le récit que le spectre souhaite leur conter.
Il fut jadis le Sire Aldebert de Baufort, seigneur de cet endroit. Il y a cent ans de cela, son domaine était riche, ses gens heureux. Malheureusement, il aimait un peu trop le bon vin… et lorsqu’une année la vigne ne donna rien et que comble de malchance sa réserve tourna en vinaigre, il lui fallut boire de l’eau, breuvage qui le dégoûtait. Privé d’alcool, il devint grognon, irascible et morose. Dans les bois, il rencontra alors une vieille sorcière prénommée Sara. Aldebert était un homme bon et pour lui remonter le moral, elle lui proposa de faire un vœu, un seul, qu’elle exaucerait. Stupidement, le Sire répondit qu’il voulait que l’eau insipide qui jaillissait des sept fontaines de son domaine soit changée en vin. L’instant d’après, les ruisseaux prirent une couleur de rubis. Au début, Aldebert fut comblé de joie. Néanmoins, la situation se dégrada rapidement : les paysans abandonnèrent leurs champs pour aller boire à la rivière, les bêtes n’étaient plus surveillées et s’en allaient complètement ivres où bon leur semblait, au château les gardes ne gardaient plus rien et n’obéissaient plus aux ordres, aux cuisines on devait faire tout au vin et tous ses sujets devinrent complètement fous et bagarreurs.
Mécontent, Aldebert retourna dans la forêt pour demander à la vieille sorcière d’annuler son vœu et de faire revenir de l’eau dans les rivières. Sara refusa. Fâché, le Sire voulut l’étrangler et l’insulta copieusement. Sara se fâcha et lança une malédiction : désormais, il n’y aurait plus ni vin, ni eau ! Les sept fontaines étaient taries. Ce fut la désolation dans tout le pays et un jour, assoiffés, tous ses braves gens - à l’exception d’Aldebert - quittèrent cette région maudite. Le Sire de Baufort mourut seul en son château et alla rejoindre ses aïeux…
… mais ces derniers l’accusèrent d’avoir perdu son pays pour une pinte de vin et lui refusèrent une place parmi eux. Ils le condamnèrent à hanter le château toutes les nuits, de minuit au premier chant du coq et cela jusqu’au jour où la bannière des Baufort flotterait à nouveau sur le donjon. Hélas ! Tant que le pays restera privé d’eau, pas un descendant des Baufort ne voudra venir habiter le château…
Une fois la situation exposée, le fantôme s’évapore alors que le chant du coq retentit. Johan et Pirlouit qui ont bon cœur décident de lui venir en aide. Se faisant, les ennuis ne vont pas tarder à commencer… Avec l’aide du Grand-Schtroumpf, de la sorcière Rachel et du valet du Sire Jean de Baufort, ils vont avoir du pain sur la planche pour faire rejaillir l’eau des sept fontaines et démêler des nœuds de mensonges pour asseoir le vrai héritier sur le trône, car les prétendants à ce dernier sont nombreux !
***
Les aventures de Johan et Pirlouit se déroulent dans un univers de fantasy médiévale. La Guerre des sept fontaines fut publiée pour la première fois en 1959 dans le journal Spirou, puis en 1961 sous forme d’album. Cette histoire, baignée d’intrigues, de fourberies, de péripéties, d’action, de magie et de sorcellerie, est un régal d’aventures et d’humour. Le personnage du fantôme est très attachant. C’est l’une de mes BD préférée de cette série.
On pourrait tout à fait transposer ce récit dans une époque ultérieure et un contexte tout autre, aux Caraïbes par exemple, où des pirates fourbes – et parfois un peu rustres et maladroits aussi – se battent pour la prise d’un navire en déclarant à qui mieux mieux en être son capitaine légitime.
Lien utile :
👉 Editions Dupuis
Cependant, ils vont rapidement déchanter car, fait curieux, la bâtisse est abandonnée. Quelque peu dépités, ils s’installent dans une pièce pour y dormir. Mais des bruits étranges les en empêchent. Prenant leur courage à deux mains, ils cherchent à comprendre l’origine de ce tapage nocturne, pensant que le château n’est peut-être pas abandonné. C’est alors qu’ils tombent nez à nez avec un fantôme qui hante les lieux ! Après avoir eu une trouille du diable, ils finissent par accepter d’écouter calmement le récit que le spectre souhaite leur conter.
Il fut jadis le Sire Aldebert de Baufort, seigneur de cet endroit. Il y a cent ans de cela, son domaine était riche, ses gens heureux. Malheureusement, il aimait un peu trop le bon vin… et lorsqu’une année la vigne ne donna rien et que comble de malchance sa réserve tourna en vinaigre, il lui fallut boire de l’eau, breuvage qui le dégoûtait. Privé d’alcool, il devint grognon, irascible et morose. Dans les bois, il rencontra alors une vieille sorcière prénommée Sara. Aldebert était un homme bon et pour lui remonter le moral, elle lui proposa de faire un vœu, un seul, qu’elle exaucerait. Stupidement, le Sire répondit qu’il voulait que l’eau insipide qui jaillissait des sept fontaines de son domaine soit changée en vin. L’instant d’après, les ruisseaux prirent une couleur de rubis. Au début, Aldebert fut comblé de joie. Néanmoins, la situation se dégrada rapidement : les paysans abandonnèrent leurs champs pour aller boire à la rivière, les bêtes n’étaient plus surveillées et s’en allaient complètement ivres où bon leur semblait, au château les gardes ne gardaient plus rien et n’obéissaient plus aux ordres, aux cuisines on devait faire tout au vin et tous ses sujets devinrent complètement fous et bagarreurs.
Mécontent, Aldebert retourna dans la forêt pour demander à la vieille sorcière d’annuler son vœu et de faire revenir de l’eau dans les rivières. Sara refusa. Fâché, le Sire voulut l’étrangler et l’insulta copieusement. Sara se fâcha et lança une malédiction : désormais, il n’y aurait plus ni vin, ni eau ! Les sept fontaines étaient taries. Ce fut la désolation dans tout le pays et un jour, assoiffés, tous ses braves gens - à l’exception d’Aldebert - quittèrent cette région maudite. Le Sire de Baufort mourut seul en son château et alla rejoindre ses aïeux…
… mais ces derniers l’accusèrent d’avoir perdu son pays pour une pinte de vin et lui refusèrent une place parmi eux. Ils le condamnèrent à hanter le château toutes les nuits, de minuit au premier chant du coq et cela jusqu’au jour où la bannière des Baufort flotterait à nouveau sur le donjon. Hélas ! Tant que le pays restera privé d’eau, pas un descendant des Baufort ne voudra venir habiter le château…
Une fois la situation exposée, le fantôme s’évapore alors que le chant du coq retentit. Johan et Pirlouit qui ont bon cœur décident de lui venir en aide. Se faisant, les ennuis ne vont pas tarder à commencer… Avec l’aide du Grand-Schtroumpf, de la sorcière Rachel et du valet du Sire Jean de Baufort, ils vont avoir du pain sur la planche pour faire rejaillir l’eau des sept fontaines et démêler des nœuds de mensonges pour asseoir le vrai héritier sur le trône, car les prétendants à ce dernier sont nombreux !
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Les aventures de Johan et Pirlouit se déroulent dans un univers de fantasy médiévale. La Guerre des sept fontaines fut publiée pour la première fois en 1959 dans le journal Spirou, puis en 1961 sous forme d’album. Cette histoire, baignée d’intrigues, de fourberies, de péripéties, d’action, de magie et de sorcellerie, est un régal d’aventures et d’humour. Le personnage du fantôme est très attachant. C’est l’une de mes BD préférée de cette série.
On pourrait tout à fait transposer ce récit dans une époque ultérieure et un contexte tout autre, aux Caraïbes par exemple, où des pirates fourbes – et parfois un peu rustres et maladroits aussi – se battent pour la prise d’un navire en déclarant à qui mieux mieux en être son capitaine légitime.
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