
Fiche de lecture
Lorsqu'il avait bouclé son premier cycle, François Guillaume nous avait directement annoncé la venue d'un autre. Il a tenu parole rapidement et nous pouvons donc lire le premier volume de cette deuxième saga.
On y retrouve les mêmes personnages principaux : Erwann et Morgane, avec certains de leurs amis, mais aussi quelques petits nouveaux. Parmi ceux-ci citons leurs deux filles (encore fort discrètes) et le capitaine Ivanova, dont je sens qu’elle va devenir récurrente. Et là, j'apprécie déjà une chose : c'en est fini des énormes assemblées systématiques et de la multitude de copains qu'on confondait. L'auteur se concentre sur quelques caractères, les peaufine, le roman y gagne en clarté et en justesse.
L'histoire se déroule forcément dans le même univers. Les Terriens sont aux prises avec leurs ennemis les Hyènes des Hyades. Les Kermadec sont envoyés dans une mission dangereuse pour retrouver un vaisseau expérimental derrière les lignes ennemies. Il y a de l'action, comme toujours, et surtout la gouaille de l'auteur qui, je pense, mériterait qu'on qualifie son style de SF rabelaisienne. Sur l'histoire comme sur le style, je note quelques améliorations, mais aussi quelques points qui me chiffonnent.
Tout d'abord, l'histoire est nettement moins linéaire. Il y a une ou deux intrigues secondaires dans la principale, et une méta-intrigue propre au cycle. Le roman y gagne en profondeur et en densité.
Ensuite, il y a ces menus désaccords et divergences qui apparaissent parfois entre héros. J'avais signalé à François que le côté bande hyper-soudée toujours d'accord finissait par me lasser. Dans la vie, même les couples et les meilleurs amis ne sont pas toujours d'accord. Je suis heureux de voir qu'il a rectifié le tir même si, selon moi, il devrait aller encore plus loin. A quand une belle scène de ménage entre Morgane et Erwann ?
Enfin, il y a cette révélation qui pointe progressivement son nez. Elle est bluffante (même si, scientifiquement, j'ai quand même des doutes) mais est malheureusement déballée un peu trop vite à la fin du bouquin. En fait, les 30 dernières pages auraient mérité un roman à elles seules !
Par contre, au rayon des défauts il y a, toujours selon moi, ce vaisseau spatial nouveau dont je ne vois pas trop l'intérêt par rapport au Mégaptéra, qui en plus se transforme en ménagerie. J'ai l'impression que l'auteur veut se faire plaisir et se laisse un peu déborder par son enthousiasme.
Au final, on a un roman agréable, une histoire sympa, un cycle qui commence bien et un auteur qui commence à prendre ses marques dans sa nouvelle activité. Que demande le peuple ?
On y retrouve les mêmes personnages principaux : Erwann et Morgane, avec certains de leurs amis, mais aussi quelques petits nouveaux. Parmi ceux-ci citons leurs deux filles (encore fort discrètes) et le capitaine Ivanova, dont je sens qu’elle va devenir récurrente. Et là, j'apprécie déjà une chose : c'en est fini des énormes assemblées systématiques et de la multitude de copains qu'on confondait. L'auteur se concentre sur quelques caractères, les peaufine, le roman y gagne en clarté et en justesse.
L'histoire se déroule forcément dans le même univers. Les Terriens sont aux prises avec leurs ennemis les Hyènes des Hyades. Les Kermadec sont envoyés dans une mission dangereuse pour retrouver un vaisseau expérimental derrière les lignes ennemies. Il y a de l'action, comme toujours, et surtout la gouaille de l'auteur qui, je pense, mériterait qu'on qualifie son style de SF rabelaisienne. Sur l'histoire comme sur le style, je note quelques améliorations, mais aussi quelques points qui me chiffonnent.
Tout d'abord, l'histoire est nettement moins linéaire. Il y a une ou deux intrigues secondaires dans la principale, et une méta-intrigue propre au cycle. Le roman y gagne en profondeur et en densité.
Ensuite, il y a ces menus désaccords et divergences qui apparaissent parfois entre héros. J'avais signalé à François que le côté bande hyper-soudée toujours d'accord finissait par me lasser. Dans la vie, même les couples et les meilleurs amis ne sont pas toujours d'accord. Je suis heureux de voir qu'il a rectifié le tir même si, selon moi, il devrait aller encore plus loin. A quand une belle scène de ménage entre Morgane et Erwann ?
Enfin, il y a cette révélation qui pointe progressivement son nez. Elle est bluffante (même si, scientifiquement, j'ai quand même des doutes) mais est malheureusement déballée un peu trop vite à la fin du bouquin. En fait, les 30 dernières pages auraient mérité un roman à elles seules !
Par contre, au rayon des défauts il y a, toujours selon moi, ce vaisseau spatial nouveau dont je ne vois pas trop l'intérêt par rapport au Mégaptéra, qui en plus se transforme en ménagerie. J'ai l'impression que l'auteur veut se faire plaisir et se laisse un peu déborder par son enthousiasme.
Au final, on a un roman agréable, une histoire sympa, un cycle qui commence bien et un auteur qui commence à prendre ses marques dans sa nouvelle activité. Que demande le peuple ?