
Au XXIe siècle, le monde commence à sortir des années noires du réchauffement climatique grâce aux technologies développées par la compagnie Event Horizon, sous la direction de Julia Evans. Cependant, même une jeune et belle milliardaire a parfois besoin des services d'un homme tel que Greg Mandel, ancien soldat d'élite de la brigade Mindstar. Il doit élucider le meurtre atroce d'Edward Kitchener, un éminent spécialiste en physique quantique. Nombreux sont ceux qui auraient payé cher pour faire cesser ses travaux, mais le rituel de l'assassinat ne cadre pas avec un simple contrat de tueur. Avec l'aide de ses aptitudes psi, Mandel se lance sur des pistes aussi insolites que les théories de la victime...
Fiche de lecture
Après l'encourageant "Mindstar", son premier roman, Hamilton poursuit avec "Quantum". Cette histoire se déroule deux après la première. Un meurtre mystérieux a eu lieu dans une ancienne abbaye où un riche physicien s'entoure d'étudiants prometteurs. Le scientifique en question était sous contrat avec Event Horizon. Julia Evans décide donc de s'en mêler, et pour ça elle fait appel à Greg Mandel, l'enquêteur doté de pouvoirs psy.
L'auteur reste donc dans le même univers que précédemment : l'Angleterre post-réchauffement, qui commence seulement à remonter la pente socialement et économiquement. Les personnages principaux sont aussi les mêmes : Greg Mandel, Eleanor, Julia Evans, Royan, Morgan Walshaw... Ils gagnent en profondeur, en substance. Et surtout, la trame de l'histoire est meilleure.
Le premier volet des aventures de Greg Mandel laissait un goût étrange. C'était du Hamilton, mais sans la maturité qui caractérise ses oeuvres ultérieures. On reconnaissait son style, mais il était encore inabouti. Ici, il y a une nette amélioration, et c'est fascinant de relire à posteriori les premiers romans d'un auteur qu'on connaît pour ses grands succès. Les personnages sont mieux décrits, les dialogues plus réalistes. L'intrigue, car il s'agit d'un roman policier de SF, est vraiment prenante. Il y a juste une petite ombre : si le mobile est inconnu, on devine beaucoup trop tôt certains éléments du mode opératoire.
Quantum est donc un bon roman de SF, et un bon thriller. Il lui reste quelques défauts, mais ils ne gâchent pas le plaisir de la lecture. Les fans de Hamilton devraient aimer.
L'auteur reste donc dans le même univers que précédemment : l'Angleterre post-réchauffement, qui commence seulement à remonter la pente socialement et économiquement. Les personnages principaux sont aussi les mêmes : Greg Mandel, Eleanor, Julia Evans, Royan, Morgan Walshaw... Ils gagnent en profondeur, en substance. Et surtout, la trame de l'histoire est meilleure.
Le premier volet des aventures de Greg Mandel laissait un goût étrange. C'était du Hamilton, mais sans la maturité qui caractérise ses oeuvres ultérieures. On reconnaissait son style, mais il était encore inabouti. Ici, il y a une nette amélioration, et c'est fascinant de relire à posteriori les premiers romans d'un auteur qu'on connaît pour ses grands succès. Les personnages sont mieux décrits, les dialogues plus réalistes. L'intrigue, car il s'agit d'un roman policier de SF, est vraiment prenante. Il y a juste une petite ombre : si le mobile est inconnu, on devine beaucoup trop tôt certains éléments du mode opératoire.
Quantum est donc un bon roman de SF, et un bon thriller. Il lui reste quelques défauts, mais ils ne gâchent pas le plaisir de la lecture. Les fans de Hamilton devraient aimer.