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Enlila | Caroline Comte | 2014-2015


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 28/06/2014 | Lu 1213 fois






Illustration @ Caroline Comte
Illustration @ Caroline Comte
Une romancière dépassée par les extravagances de ses personnages et confrontée au grand banditisme littéraire... Des ordinateurs espions et une traque sur Internet... Une experte en affaires courantes... Une énigmatique métamorphose... D'étranges voyageurs venus de l'espace pour se livrer à des expériences secret défense... Un crime... Une insolite histoire d'amour entre un Dieu et une humaine, véritable rencontre du 4° type...

Rien ne se passera jamais comme vous pourriez le supposer dans cette bizarre et captivante histoire.

Pris dans un maelstrom d'émotions, vous serez entraînés vers des contrées à la fois proches et lointaines, baladés en de multiples dimensions où le quotidien côtoiera sans vergogne les mythes inhérents aux civilisations disparues.

Laissez-vous happer par ce récit cosmique, cet O.L.N.I - objet littéraire non identifié - qui vous révélera de grands mystères.

Enlila

  1. Le Voyageur de Sirius (2014)
  2. L'Astrocyte 218 (2014)
  3. Le Sacre de Cydonia (2015)

Enlila | Caroline Comte | 2014-2015

Nota Bene

Ma fiche de lecture concerne l'ancienne édition du roman, à savoir : « Le Roman alimentaire d’Enlila Apkallu » (voir illustration ci-contre).

Dans la nouvelle version du livre « Enlila (1) - Le Voyageur de Sirius » éditée aux éditions Dorval, selon l'auteure, à part les extraits de Google qui sont restés (certains ayant été réduits), les longues phrases ont été coupées, ré-écrites et les questions d’élision également corrigées.

Fiche de lecture : Le Roman alimentaire d’Enlila Apkallu

Après qu’une petite voix dans son subconscient le lui ait suggéré, Enlila Apkallu décide d’écrire un roman. Et tandis qu’elle se consacre hardiment à cette tâche, petit à petit, son héroïne semble n’en faire qu’à sa tête, alors que son scénario prend une direction qu’elle n’aurait jamais imaginée. Ajoutez à cela de troublantes coïncidences entre ses écrits et la réalité, des E-mails bizarres reçus d’inconnus qui semblent tout savoir de ses intentions, et voilà la curiosité d’Enlila piquée au vif. Et celle du lecteur aussi !

« Le Roman alimentaire d’Enlila Apkallu »… Par « roman alimentaire », ne vous attendez pas à trouver des conseils culinaires ou des recettes. Préparez-vous plutôt à découvrir un roman qui va nourrir votre esprit et alimenter votre imagination…

Ce roman est intéressant de par sa forme. Il présente deux histoires, celle d’Enlila et celle de Line (son héroïne), qui vont peu à peu s’entremêler. On plonge d’entrée dans le récit et on se laisse entraîner sans retenue. Le résultat est bluffant, car on se rend compte que la confusion d’Enlila à discerner la réalité de la fiction devient aussi rapidement la nôtre.

Ce roman est captivant, car l’auteure – Caroline Maillet – nous entraîne dans un suspense qui va crescendo. Difficile de lâcher prise, car l’intrigue est rondement menée, dirigée par un cerveau diaboliquement imaginatif et calculateur. Il faudra de la patience au lecteur pour arriver à remettre en place chaque pièce au bon endroit, de sorte à pouvoir comprendre l’ensemble du puzzle. Mais cette insoutenable attente sera récompensée et lorsque le dénouement arrive enfin, on frôle – si j’ose dire - l’orgasme onirique ! (cf. : le passage où Line Tile vit un orgasme en rêve)

J’ai apprécié les clins d’œil à certaines œuvres de science-fiction (Star Wars, Le cinquième Elément, …), les nombreuses références à la mythologie égyptienne (à ce sujet le bâtiment d’Etemenanki est extraordinaire !), l’utilisation d’outils informatiques actuels (internet, GPS, téléphones portables, …), les comparaisons humoristiques aux héros de séries TV policières, etc.

L’écriture de l’auteure est soignée, son style aussi, même si parfois la narration manque un peu de fluidité. En effet, les – très, trop ? - longues phrases, ainsi que les extraits de Google (définitions, explications scientifiques, ..), ont tendance à alourdir le récit. Ce qui m’a également fait mal aux yeux dans certaines phrases, c’est l’absence de l’élision devant les noms propres commençant par une voyelle. Mais bon, ce sont des détails, et l’histoire est suffisamment intéressante pour que l’on ne s’attarde pas plus qu’il ne le faut sur ces points.

En conclusion, je dirais que « Le Roman alimentaire d’Enlila Apkallu » est un livre dans l’air du temps qui se mange – que dis-je ?! -, qui se dévore ! J’ai eu beaucoup de plaisir à cette lecture. C’est donc un ouvrage que je vous recommande chaleureusement.

Koyolite Tseila
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