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Livres de Jules Verne

        

De la Terre à la Lune | Jules Verne | 1865


Une fiche ajoutée dans nos cales par | 09/04/2019 | Lu 631 fois






Arrivée du projectile tout juste fabriqué | Par François Pannemaker, graveur ; Henri de Montaut, dessinateur. — Scanned by Yann (talk), Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=360596
Arrivée du projectile tout juste fabriqué | Par François Pannemaker, graveur ; Henri de Montaut, dessinateur. — Scanned by Yann (talk), Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=360596

Résumé

A la fin de la guerre fédérale des États-Unis, les fanatiques artilleurs du Gun-Club (Club-Canon) de Baltimore sont bien désoeuvrés. Un beau jour, le président, Impey Barbicane, leur fait une proposition qui, le premier moment de stupeur passé, est accueillie avec un enthousiasme délirant. Il s'agit de se mettre en communication avec la Lune en lui envoyant un boulet, un énorme projectile qui serait lancé par un gigantesque canon ! Tandis que ce projet inouï est en voie d'exécution, un Parisien, Michel Ardan, un de ces originaux que le Créateur invente dans un moment de fantaisie, et dont il brise aussitôt le moule, télégraphie à Barbicane : « Remplacez obus sphérique par projectile cylindroconique. Partirai dedans »... 

Fiche de lecture

Après la fin de la guerre de Sécession (1861-1865), les artilleurs ─ des héros de guerre cassés et à la retraite ─ du Gun Club de Baltimore, dont Impey Barbicane est le président, s’ennuient ferme. Alors, pour divertir les membres de son club, Barbicane lance une idée qui remporte immédiatement un franc succès. Celle-ci consiste à tirer un boulet de canon en direction de la Lune pour qu’il s’y écrase, juste pour voir si les Sélénites répondent. Ce divertissant projet se voit financé et finit par se concrétiser avec, tout d’abord, la fabrication d’un immense canon. En parallèle, un gigantesque télescope est construit, afin de pouvoir suivre l’événement quand il aura lieu. 
  
Mais voilà qu’un jour, le Gun Club reçoit un télégramme signé du Français Michel Ardan. Il a une suggestion à soumettre au président Barbicane : au lieu de fabriquer un boulet plein, il demande à ce que soit fabriqué un projectile creux dans lequel il pourra prendre place, afin d’aller lui-même sur la Lune ! 
  
Après moult tergiversations et négociations, le projet est accepté, à condition que Barbicane et Nicholl (qui lui est réfractaire aux deux idées) puissent être également de la partie. Finalement, le projectile renfermant les trois hommes est lancé et, au bout de quelques jours, il se retrouve en orbite autour de la Lune… 
  
Alors que nous venons de fêter, en juillet 2019, les 50 ans du premier pas de l’homme sur la Lune, Jules Verne, en avance sur son temps, imaginait déjà en 1865 comment s’y rendre. Il aura fallu attendre jusqu’en 1969 pour s’en donner les moyens. 
  
« De la Terre à la Lune » est une sympathique histoire ─ placer des hommes dans un projectile tiré par un canon géant pour les envoyer vers la Lune, quand même, il fallait y penser ! ─, distrayante et servie par des personnages – masculins uniquement ─ hauts en couleur et que l’on pourrait qualifier « d’amusants » de nos jours, de par certains de leurs propos ou de leurs réactions. 
  
Le côté comique mis à part, nous avons ici un nouveau genre de héros (je rappelle que nous sommes en 1865), des héros prêts à sacrifier leur vie, non pas par gloire personnelle ou par esprit de conquête ou encore pour la nation ou la religion, mais par soif de connaissances, pour « savoir » ce que la Lune recèle comme secrets et surtout, si elle est habitée. Ce sont des héros curieux.  
  
Michel Ardan dit d’ailleurs : 
 
« Je ne sais pas si les mondes sont habités, et, comme je ne le sais pas, je vais y voir ! »
  
Pour connaître le fin mot de cette histoire, il faudra lire la suite dans « Autour de la Lune ». 
  
En conclusion, « De la Terre à la Lune » est un chouette petit roman d’anticipation avec des mots et des réflexions bien choisis qui font mouche et ne manqueront pas de faire parfois sourire. Pour mon plus grand plaisir, voici encore un de ces voyages extraordinaires, une de ces aventures épiques, comme Jules Verne savait si bien les conter.

Koyolite Tseila
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