
J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ? Tu avais promis.
Les voilà, dit papa.
Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas. Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner. Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman. Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau...
Les voilà, dit papa.
Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas. Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner. Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman. Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau...
Présentation
Je considère les Chroniques Martiennes comme un chef d'oeuvre absolu de la littérature, tous genres confondus. Ces nouvelles s'inscrivent dans un continuum, ce qui permet de garder de la cohérence tout en variant les points de vue et les situations. Le style est très poétique et agréable à lire.
Evidemment, en 1950 on n'en savait pas beaucoup sur Mars. Bradbury se base donc plus sur les fantasmes de l'époque que sur les faits collectés par les sondes. Cela n'enlève rien au récit. Que du contraire : il y gagne du charme.
Evidemment, en 1950 on n'en savait pas beaucoup sur Mars. Bradbury se base donc plus sur les fantasmes de l'époque que sur les faits collectés par les sondes. Cela n'enlève rien au récit. Que du contraire : il y gagne du charme.